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La « grande gueule » et « l’assistante sociale » : dispositions et capital militants de déléguées syndicales en milieu populaire / Charles Berthonneau in Actes de la recherche en sciences sociales, n° 235 (2020/5)
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[article]
Titre : La « grande gueule » et « l’assistante sociale » : dispositions et capital militants de déléguées syndicales en milieu populaire Type de document : document électronique Auteurs : Charles Berthonneau Année de publication : 2021 Article en page(s) : pp. 64-79 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CLASSE POPULAIRE ; FEMME ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; RELATION HUMAINE ; ORGANISATION SYNDICALE ; REPRESENTANT DU PERSONNEL ; GRANDE DISTRIBUTION ; ACCUEIL DES PERSONNES AGEES ; ETHNOLOGIE ; COMPETENCE ; CARE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; FAMILLE ; FRANCE ; ILE DE FRANCE ; PACA - PROVENCE ALPES COTE D'AZUR
Organisme Cité
EHPAD - Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ; CGTRésumé : Cet article se propose de revenir sur l’expérience d’employées subalternes devenues déléguées syndicales dans les secteurs de la grande distribution et des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), rencontrées au cours d’une enquête ethnographique au sein de deux Unions locales de la CGT. Le but est d’éclairer les ressources que peuvent mobiliser de manière autonome ces femmes appartenant aux fractions basses et précaires des classes populaires pour tenir leurs responsabilités syndicales, alors même qu’elles sont a priori démunies de capital militant. Nous rendons compte de leurs compétences profanes, qui reposent sur l’actualisation de dispositions agonistiques et de dispositions au care. Cet article entend ainsi contribuer à enrichir la notion de capital militant, en ne restant pas cantonné à une étude des seules ressources légitimes, qui tomberait dans le piège d’une vision misérabiliste des classes populaires. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/arss.235.0064 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69255
in Actes de la recherche en sciences sociales > n° 235 (2020/5) . - pp. 64-79[article] La « grande gueule » et « l’assistante sociale » : dispositions et capital militants de déléguées syndicales en milieu populaire [document électronique] / Charles Berthonneau . - 2021 . - pp. 64-79.
Langues : Français (fre)
in Actes de la recherche en sciences sociales > n° 235 (2020/5) . - pp. 64-79
Catégories : Thésaurus CEREQ
CLASSE POPULAIRE ; FEMME ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; RELATION HUMAINE ; ORGANISATION SYNDICALE ; REPRESENTANT DU PERSONNEL ; GRANDE DISTRIBUTION ; ACCUEIL DES PERSONNES AGEES ; ETHNOLOGIE ; COMPETENCE ; CARE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; FAMILLE ; FRANCE ; ILE DE FRANCE ; PACA - PROVENCE ALPES COTE D'AZUR
Organisme Cité
EHPAD - Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ; CGTRésumé : Cet article se propose de revenir sur l’expérience d’employées subalternes devenues déléguées syndicales dans les secteurs de la grande distribution et des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), rencontrées au cours d’une enquête ethnographique au sein de deux Unions locales de la CGT. Le but est d’éclairer les ressources que peuvent mobiliser de manière autonome ces femmes appartenant aux fractions basses et précaires des classes populaires pour tenir leurs responsabilités syndicales, alors même qu’elles sont a priori démunies de capital militant. Nous rendons compte de leurs compétences profanes, qui reposent sur l’actualisation de dispositions agonistiques et de dispositions au care. Cet article entend ainsi contribuer à enrichir la notion de capital militant, en ne restant pas cantonné à une étude des seules ressources légitimes, qui tomberait dans le piège d’une vision misérabiliste des classes populaires. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/arss.235.0064 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69255 « Ne pas se laisser faire » : syndicalisme et politisation pratique de fractions basses des classes populaires / Charles Berthonneau in Sociologie, vol. 11, n° 4 (2020/4)
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[article]
Titre : « Ne pas se laisser faire » : syndicalisme et politisation pratique de fractions basses des classes populaires Type de document : document électronique Auteurs : Charles Berthonneau Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 347-366 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
SYNDICALISME ; CLASSE POPULAIRE ; ETHNOLOGIE ; ENQUETE ; TRAVAIL PRECAIRE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; SOCIALISATION ; FRANCE
Organisme Cité
CGTMots-clés : Engagement Résumé : À partir d’une enquête ethnographique au sein de deux unions locales (UL) de la CGT, cet article s’intéresse au syndicalisme dans des secteurs précarisés du marché de l’emploi (grande distribution, Ehpad, sous-traitance industrielle), afin de montrer en quoi cette activité participe à la politisation pratique des classes populaires par l’entretien d’une grille de lecture classiste des rapports sociaux. Nous expliquons les ressorts de cette politisation à partir d’une approche interactionniste reposant sur l’étude de la rencontre entre, d’une part, l’expérience des rapports de domination au travail qui a nourri chez des salariés un sentiment d’injustice et de défiance envers leur employeur et, d’autre part, l’activité de cadrage menée par les militants des UL chargés de les former syndicalement. Le but de cet article est alors de montrer comment les idéologies militantes en milieu populaire ne se déclinent pas tant dans des discours explicitement politiques, mais dans des styles et des principes moraux qui revêtent un caractère pratique, en ce qu’ils se voient directement mobilisables pour se défendre au travail. Ces principes pourraient être ici résumés en ces termes : on ne peut pas faire confiance a priori aux « patrons », seul le rapport de forces permet d’obtenir satisfaction face à eux. Ils renvoient à une éthique et un sens pratique de la résistance au quotidien face à l’employeur, que salariés et militants des UL traduisent par l’expression : « ne pas se laisser faire ». Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/socio.114.0347 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68919
in Sociologie > vol. 11, n° 4 (2020/4) . - pp. 347-366[article] « Ne pas se laisser faire » : syndicalisme et politisation pratique de fractions basses des classes populaires [document électronique] / Charles Berthonneau . - 2020 . - pp. 347-366.
Langues : Français (fre)
in Sociologie > vol. 11, n° 4 (2020/4) . - pp. 347-366
Catégories : Thésaurus CEREQ
SYNDICALISME ; CLASSE POPULAIRE ; ETHNOLOGIE ; ENQUETE ; TRAVAIL PRECAIRE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; SOCIALISATION ; FRANCE
Organisme Cité
CGTMots-clés : Engagement Résumé : À partir d’une enquête ethnographique au sein de deux unions locales (UL) de la CGT, cet article s’intéresse au syndicalisme dans des secteurs précarisés du marché de l’emploi (grande distribution, Ehpad, sous-traitance industrielle), afin de montrer en quoi cette activité participe à la politisation pratique des classes populaires par l’entretien d’une grille de lecture classiste des rapports sociaux. Nous expliquons les ressorts de cette politisation à partir d’une approche interactionniste reposant sur l’étude de la rencontre entre, d’une part, l’expérience des rapports de domination au travail qui a nourri chez des salariés un sentiment d’injustice et de défiance envers leur employeur et, d’autre part, l’activité de cadrage menée par les militants des UL chargés de les former syndicalement. Le but de cet article est alors de montrer comment les idéologies militantes en milieu populaire ne se déclinent pas tant dans des discours explicitement politiques, mais dans des styles et des principes moraux qui revêtent un caractère pratique, en ce qu’ils se voient directement mobilisables pour se défendre au travail. Ces principes pourraient être ici résumés en ces termes : on ne peut pas faire confiance a priori aux « patrons », seul le rapport de forces permet d’obtenir satisfaction face à eux. Ils renvoient à une éthique et un sens pratique de la résistance au quotidien face à l’employeur, que salariés et militants des UL traduisent par l’expression : « ne pas se laisser faire ». Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/socio.114.0347 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68919
[article]
Titre : « Tous ensemble » ? : Le travail de mobilisation syndicale à l’épreuve de la fragmentation des luttes Type de document : document électronique Auteurs : Baptiste Giraud Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 30-39 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CONFLIT DU TRAVAIL ; FRANCE ; ORGANISATION SYNDICALE ; ENTREPRISE ; SYNDICALISME SALARIE
Organisme Cité
CGT ; CFDTMots-clés : Militant, Militantisme Résumé : Ayant suivi au plus près, durant trois ans, le travail syndical de permanent·es de la CGT dans le secteur privé, Baptiste Giraud met en lumière les contraintes qui pèsent sur la mobilisation des salarié·es dans les grèves et mouvements interprofessionnels. Les critiques récurrentes de centrales syndicales engluées dans les logiques institutionnelles du paritarisme et s’employant à canaliser leurs bases militantes locales ou, au mieux, à les suivre à reculons, en sortent nuancées. La diversité des ressorts de l’engagement syndical, la faiblesse des ressources organisationnelles à disposition des unions locales, la fragmentation du travail et des entreprises sont autant de freins à l’enrôlement syndical des salarié·es dans les luttes interprofessionnelles. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-mouvements-2020-3-page-30.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68556
in Mouvements > n° 103 (2020/3) . - pp. 30-39[article] « Tous ensemble » ? : Le travail de mobilisation syndicale à l’épreuve de la fragmentation des luttes [document électronique] / Baptiste Giraud . - 2020 . - pp. 30-39.
Langues : Français (fre)
in Mouvements > n° 103 (2020/3) . - pp. 30-39
Catégories : Thésaurus CEREQ
CONFLIT DU TRAVAIL ; FRANCE ; ORGANISATION SYNDICALE ; ENTREPRISE ; SYNDICALISME SALARIE
Organisme Cité
CGT ; CFDTMots-clés : Militant, Militantisme Résumé : Ayant suivi au plus près, durant trois ans, le travail syndical de permanent·es de la CGT dans le secteur privé, Baptiste Giraud met en lumière les contraintes qui pèsent sur la mobilisation des salarié·es dans les grèves et mouvements interprofessionnels. Les critiques récurrentes de centrales syndicales engluées dans les logiques institutionnelles du paritarisme et s’employant à canaliser leurs bases militantes locales ou, au mieux, à les suivre à reculons, en sortent nuancées. La diversité des ressorts de l’engagement syndical, la faiblesse des ressources organisationnelles à disposition des unions locales, la fragmentation du travail et des entreprises sont autant de freins à l’enrôlement syndical des salarié·es dans les luttes interprofessionnelles. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-mouvements-2020-3-page-30.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68556 Citoyenneté refusée : les employées domestiques face à la régulation du travail à La Réunion (1945-1960) / Myriam Paris in Travail, genre et sociétés, n° 44 (2020/2)
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Titre : Citoyenneté refusée : les employées domestiques face à la régulation du travail à La Réunion (1945-1960) Type de document : document électronique Auteurs : Myriam Paris Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 49-65 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
TRAVAIL DOMESTIQUE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; FRANCE ; LA REUNION ; COLONISATION ; CLASSE POPULAIRE ; SYNDICALISME ; CONFLIT DU TRAVAIL ; ORGANISATION SYNDICALE ; INEGALITE SOCIALE ; DISCRIMINATION RACIALE ; FORME D'EMPLOI ; CONDITION DE TRAVAIL ; CONDITION DE VIE ; FEMME ; EMPLOI DES FEMMES ; SALAIRE ; POLITIQUE SALARIALE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; POLITIQUE SOCIALE
Organisme Cité
CGTRésumé : En 1945, des employées domestiques créent, à La Réunion, le Syndicat des bonnes et des blanchisseuses et prennent part à un large mouvement anticolonial réclamant l’égalité des droits politiques et sociaux entre Français·es et Réunionnais·es. Appuyé sur des sources militantes et administratives, cet article a l’ambition de montrer que l’analyse des mobilisations, de ces employées d’une part et celle des réponses institutionnelles qui y sont apportées entre 1945 et 1960 d’autre part, constituent un angle privilégié pour saisir les modalités du maintien et du renouvellement d’un régime colonial appuyé sur les clivages sociaux de genre, de classe et de race, et ce, au moment même où, dans le cadre de la départementalisation amorcée en 1946, une citoyenneté politique et sociale française se construit localement. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/tgs.044.0049 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68736
in Travail, genre et sociétés > n° 44 (2020/2) . - pp. 49-65[article] Citoyenneté refusée : les employées domestiques face à la régulation du travail à La Réunion (1945-1960) [document électronique] / Myriam Paris . - 2020 . - pp. 49-65.
Langues : Français (fre)
in Travail, genre et sociétés > n° 44 (2020/2) . - pp. 49-65
Catégories : Thésaurus CEREQ
TRAVAIL DOMESTIQUE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; FRANCE ; LA REUNION ; COLONISATION ; CLASSE POPULAIRE ; SYNDICALISME ; CONFLIT DU TRAVAIL ; ORGANISATION SYNDICALE ; INEGALITE SOCIALE ; DISCRIMINATION RACIALE ; FORME D'EMPLOI ; CONDITION DE TRAVAIL ; CONDITION DE VIE ; FEMME ; EMPLOI DES FEMMES ; SALAIRE ; POLITIQUE SALARIALE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; POLITIQUE SOCIALE
Organisme Cité
CGTRésumé : En 1945, des employées domestiques créent, à La Réunion, le Syndicat des bonnes et des blanchisseuses et prennent part à un large mouvement anticolonial réclamant l’égalité des droits politiques et sociaux entre Français·es et Réunionnais·es. Appuyé sur des sources militantes et administratives, cet article a l’ambition de montrer que l’analyse des mobilisations, de ces employées d’une part et celle des réponses institutionnelles qui y sont apportées entre 1945 et 1960 d’autre part, constituent un angle privilégié pour saisir les modalités du maintien et du renouvellement d’un régime colonial appuyé sur les clivages sociaux de genre, de classe et de race, et ce, au moment même où, dans le cadre de la départementalisation amorcée en 1946, une citoyenneté politique et sociale française se construit localement. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/tgs.044.0049 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68736 De la mise à l’agenda au reflux. Les directions syndicales et les souffrances psychiques du travail (1950-1982) / Rémy Ponge in Sociologie du travail, vol. 62, n° 4 (octobre-décembre 2020)
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[article]
Titre : De la mise à l’agenda au reflux. Les directions syndicales et les souffrances psychiques du travail (1950-1982) Type de document : document électronique Auteurs : Rémy Ponge Année de publication : 2020 Article en page(s) : mis en ligne le 12 décembre 2020 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ORGANISATION SYNDICALE ; REPRESENTANT DU PERSONNEL ; CONFLIT DU TRAVAIL ; OUVRIER NON QUALIFIE ; CONDITION DE TRAVAIL ; SANTE AU TRAVAIL ; RISQUE PSYCHOSOCIAL ; SOUFFRANCE AU TRAVAIL ; GENRE ; EMPLOI DES FEMMES ; FEMME ; ERGONOMIE ; TAYLORISME ; FRANCE
Organisme Cité
CFDT ; CGTRésumé : Quelle place les organisations syndicales ont-elles occupée dans les processus de mise en visibilité et d’occultation des souffrances psychiques liées au travail ? Pour répondre à cette question, nous nous intéressons au travail des conseillers techniques en charge de la santé au travail dans les deux principaux syndicats de travailleurs français, la CFDT et la CGT, entre 1950 et 1982. Cette démarche permet tout d’abord de prendre à rebours l’idée selon laquelle les directions syndicales ne se seraient pas préoccupées des questions de santé au travail. Elle met ensuite en lumière que, si la thématique des souffrances psychiques du travail connaît une forte visibilité à partir des années 1990 autour du « stress » des cadres, c’est d’abord en lien avec la situation des travailleuses peu qualifiées qu’elle est constituée en problème social et syndical. Cette thématique émerge ainsi dans les années 1950-1960 dans un contexte de recomposition des recherches en santé au travail portée par des scientifiques proches du mouvement social et de fortes mobilisations ouvrières. Au sein des directions confédérales, la mise à l’agenda de ce sujet est portée par des conseillers techniques épaulés par ces scientifiques militants. Cet article souligne ainsi le rôle des mobilisations sociales et des collaborations avec des scientifiques dans l’émergence de la thématique des souffrances psychiques, mais aussi des acteurs de l’ombre des confédérations, les conseillers techniques, dans sa mise à l’agenda. Il met enfin en évidence que la construction de revendications et d’actions syndicales sur ce sujet, tout comme son reflux à partir du milieu des années 1970, est étroitement articulée aux enjeux internes à ces organisations et à leurs priorités stratégiques. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.4000/sdt.35647 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69007
in Sociologie du travail > vol. 62, n° 4 (octobre-décembre 2020) . - mis en ligne le 12 décembre 2020[article] De la mise à l’agenda au reflux. Les directions syndicales et les souffrances psychiques du travail (1950-1982) [document électronique] / Rémy Ponge . - 2020 . - mis en ligne le 12 décembre 2020.
Langues : Français (fre)
in Sociologie du travail > vol. 62, n° 4 (octobre-décembre 2020) . - mis en ligne le 12 décembre 2020
Catégories : Thésaurus CEREQ
ORGANISATION SYNDICALE ; REPRESENTANT DU PERSONNEL ; CONFLIT DU TRAVAIL ; OUVRIER NON QUALIFIE ; CONDITION DE TRAVAIL ; SANTE AU TRAVAIL ; RISQUE PSYCHOSOCIAL ; SOUFFRANCE AU TRAVAIL ; GENRE ; EMPLOI DES FEMMES ; FEMME ; ERGONOMIE ; TAYLORISME ; FRANCE
Organisme Cité
CFDT ; CGTRésumé : Quelle place les organisations syndicales ont-elles occupée dans les processus de mise en visibilité et d’occultation des souffrances psychiques liées au travail ? Pour répondre à cette question, nous nous intéressons au travail des conseillers techniques en charge de la santé au travail dans les deux principaux syndicats de travailleurs français, la CFDT et la CGT, entre 1950 et 1982. Cette démarche permet tout d’abord de prendre à rebours l’idée selon laquelle les directions syndicales ne se seraient pas préoccupées des questions de santé au travail. Elle met ensuite en lumière que, si la thématique des souffrances psychiques du travail connaît une forte visibilité à partir des années 1990 autour du « stress » des cadres, c’est d’abord en lien avec la situation des travailleuses peu qualifiées qu’elle est constituée en problème social et syndical. Cette thématique émerge ainsi dans les années 1950-1960 dans un contexte de recomposition des recherches en santé au travail portée par des scientifiques proches du mouvement social et de fortes mobilisations ouvrières. Au sein des directions confédérales, la mise à l’agenda de ce sujet est portée par des conseillers techniques épaulés par ces scientifiques militants. Cet article souligne ainsi le rôle des mobilisations sociales et des collaborations avec des scientifiques dans l’émergence de la thématique des souffrances psychiques, mais aussi des acteurs de l’ombre des confédérations, les conseillers techniques, dans sa mise à l’agenda. Il met enfin en évidence que la construction de revendications et d’actions syndicales sur ce sujet, tout comme son reflux à partir du milieu des années 1970, est étroitement articulée aux enjeux internes à ces organisations et à leurs priorités stratégiques. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.4000/sdt.35647 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69007 Négocier et contester la nouvelle organisation du temps de travail dans une usine automobile / Juan Sebastian Carbonell in Socio-économie du Travail, n° 6 (2019/2)
PermalinkDes « rouges » à l’école des élites ? / Nicolas Simonpoli in SociologieS, mis en ligne le 28 février 2020 (février 2020)
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PermalinkLes classes populaires au travail : Quelle représentation ? / Sophie Béroud in Savoir/Agir, n° 49 (2019/3)
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PermalinkQuelles politiques syndicales en direction des jeunes travailleurs ? / Sophie Béroud in Connaissance de l'emploi, n° 149 (juillet 2019)
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PermalinkComprendre la construction sociale de la représentativité syndicale‪ / Tristan Haute in Travail et emploi, n° 154 (avril-juin 2018)
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PermalinkLa preuve des discriminations syndicales dans l'action de groupe / Frédéric Guiomard in Revue de droit du travail, n° 12 (décembre 2018)
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PermalinkModuler les cotisations d'assurance chômage ? / Jean-Pascal Higelé in Socio-économie du Travail, n° 3 (2018/1)
PermalinkEntretenir un rapport mobilisé à sa condition sociale en milieu populaire / Yasmine Siblot in Sociétés contemporaines, n° 109 (2018/1)
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PermalinkPermalinkPermalinkLe dialogue entre partenaires sociaux : des insuffisances demeurent. / Dominique Andolfatto in Cahiers français, n° 401 (novembre-décembre 2017)
PermalinkNégocier un accord sur le numérique, un exercice de longue haleine : l'exemple d'Orange / Hélène Jeannin in Revue des conditions de travail (La), n° 6 (septembre 2017)
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PermalinkFace au handicap : action syndicale et cadrages juridiques / Aude Lejeune in Politix, n° 118 (2017/2)
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PermalinkControverse : Des lois à la négociation… Quoi de neuf pour l’égalité professionnelle ? Dossier / Jacqueline Laufer in Travail, genre et sociétés, n° 37 (2017/1)
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PermalinkLa CGT face au problème de la sous-traitance nucléaire à EDF / Marie Ghis Malfilatre in Sociologie du travail, vol. 59, n° 1 (janvier-mars 2017)
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PermalinkComment l'évaluation des politiques publiques contribue t'elle à la vie démocratique ? / Cnesco - Conseil National de l'Evaluation du Système scolaire (Paris) (2017)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLes revendications syndicales confédérales de gestion des mobilités professionnelles et leurs traductions locales dans les entreprises / Benoit Scalvinoni in Chroniques du travail, n° 6 (décembre 2016)
PermalinkUne lutte syndicale exemplaire chez Peugeot-Sochaux (1995-2000) / Nicolas Hatzfeld in Travail et emploi, n° 145 (janvier-mars 2016)
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PermalinkPermalinkDe l’influence des conditions pratiques de la négociation collective : le cas d’une entreprise de la restauration de collectivités / Jörg Franke in Revue de l'IRES, n° 85-86 (2015/2-3)
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PermalinkChoix productifs des firmes et résilience des modèles d’emploi / Jacques Perrat in Revue de l'IRES, n° 83 (2014/4)
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PermalinkPermalinkLes agriculteurs dans la France contemporaine. Dossier in Sociétés contemporaines, n° 96 (2014/4)
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PermalinkUn apprentissage sous tension : la formation des adhérents syndicaux du commerce à l’usage de la grève en France / Baptiste Giraud in Critique internationale, n° 64 (2014/3)
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PermalinkPermalinkRéappropriations syndicales de la flexicurité en France : droit à l’employabilité ou droit à la qualification personnelle. / Bernard Friot (2011)
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PermalinkSécurisation des parcours professionnels et négociation collective dans le champ de la prévoyance / Michelle Doussineau in Revue de l'IRES, n° 63 (2009/4)
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PermalinkLa négociation collective en 2008. / Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville (Paris) (2009)
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PermalinkPermalinkCertification professionnelle ou formation en entreprise ? Controverse sur la garantie des compétences dans la maintenance aéronautique européenne. / France. Ministère de l'Éducation nationale (2008)
PermalinkLa négociation collective en 2007. / Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville (Paris) (2008)
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PermalinkPermalinkGestion des ressources humaines : pratiques et éléments de théories. / Loïc Cadin (2007 (3° édition))
PermalinkQuelle place pour les seniors dans le monde du travail ? Journée du 5 avril 2007. / Michel de Virville (2007)
PermalinkPermalinkFlexicurité. La protection de l'emploi en débat. / Robert Boyer in Problèmes politiques et sociaux, n° 931 (décembre 2006)
PermalinkPermalinkFlexicurité en France. Colloque interdisciplinaire économie, sociologie, droit. Jeudi 7 décembre 2006. / Jean-Pierre Durand (2006)
PermalinkPermalink"Parcours professionnels, mobilité, précarité : quelles nouvelles sécurités ? ". Rencontre entre chercheurs et syndicalistes. Les lundi 20 et mardi 21 novembre 2006 à Aix-en-Provence. Tome I : Dossier documentaire. Tome II : Résumé des contributions, déba / Eric Verdier (2006)
PermalinkLa France face aux délocalisations. Dossier. / Jean-Louis Levet in Regards sur l'actualité, n° 312 (juin-juillet 2005)
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