
Catégories
Thésaurus CEREQ > LE CADRE SOCIO-ECONOMIQUE > 2060 ENVIRONNEMENT SOCIAL > ORIGINE SOCIALE
ORIGINE SOCIALE |



Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Les personnes nées françaises à l’étranger ont un profil plus proche des natifs que des immigrés / Roselyne Kerjosse in INSEE Première, n° 1829 (décembre 2020)
![]()
![]()
[article]
Titre : Les personnes nées françaises à l’étranger ont un profil plus proche des natifs que des immigrés Type de document : document électronique Auteurs : Roselyne Kerjosse ; Jérôme Lê Année de publication : 2020 Article en page(s) : 4 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; MIGRATION ; POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ; ORIGINE SOCIALE ; NIVEAU DE FORMATION ; TRAVAILLEUR MIGRANT ; PCS ; FRANCERésumé : En 2019, 1,7 million de personnes nées françaises à l’étranger résident en France. Leur parcours est lié à l’histoire coloniale de la France et, plus récemment, à l’expatriation de Français dans le monde, qui rentrent ensuite en France avec leurs enfants. La moitié d’entre elles sont nées au Maghreb, mais cette proportion a baissé au fil du temps au profit de l’Europe et des autres pays d’Afrique. Cette population est particulièrement âgée (la moitié ont plus de 61 ans). Elle diminue car les mouvements migratoires ne compensent pas sa mortalité. Le profil des Français nés à l’étranger diffère sensiblement de celui des immigrés et ressemble davantage à celui des personnes nées en France, les natifs. Ces personnes ne sont pas comptabilisées comme immigrées selon la définition retenue en France, alors qu’elles le sont pour les comparaisons internationales. Les Français nés à l’étranger sont généralement arrivés en France beaucoup plus jeunes et leur origine sociale les rapproche davantage des personnes nées en France. Ils sont aussi généralement plus diplômés et plus souvent cadres que les immigrés et que les personnes nées en France. Toutefois, ceux nés en Afrique rencontrent davantage de difficultés pour trouver un emploi, quoique de façon moins marquée que les immigrés de la même origine. Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4991700 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68967
in INSEE Première > n° 1829 (décembre 2020) . - 4 p[article] Les personnes nées françaises à l’étranger ont un profil plus proche des natifs que des immigrés [document électronique] / Roselyne Kerjosse ; Jérôme Lê . - 2020 . - 4 p.
Langues : Français (fre)
in INSEE Première > n° 1829 (décembre 2020) . - 4 p
Catégories : Thésaurus CEREQ
MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; MIGRATION ; POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ; ORIGINE SOCIALE ; NIVEAU DE FORMATION ; TRAVAILLEUR MIGRANT ; PCS ; FRANCERésumé : En 2019, 1,7 million de personnes nées françaises à l’étranger résident en France. Leur parcours est lié à l’histoire coloniale de la France et, plus récemment, à l’expatriation de Français dans le monde, qui rentrent ensuite en France avec leurs enfants. La moitié d’entre elles sont nées au Maghreb, mais cette proportion a baissé au fil du temps au profit de l’Europe et des autres pays d’Afrique. Cette population est particulièrement âgée (la moitié ont plus de 61 ans). Elle diminue car les mouvements migratoires ne compensent pas sa mortalité. Le profil des Français nés à l’étranger diffère sensiblement de celui des immigrés et ressemble davantage à celui des personnes nées en France, les natifs. Ces personnes ne sont pas comptabilisées comme immigrées selon la définition retenue en France, alors qu’elles le sont pour les comparaisons internationales. Les Français nés à l’étranger sont généralement arrivés en France beaucoup plus jeunes et leur origine sociale les rapproche davantage des personnes nées en France. Ils sont aussi généralement plus diplômés et plus souvent cadres que les immigrés et que les personnes nées en France. Toutefois, ceux nés en Afrique rencontrent davantage de difficultés pour trouver un emploi, quoique de façon moins marquée que les immigrés de la même origine. Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4991700 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68967 Documents numériques
![]()
ip1829.pdfAdobe Acrobat PDFConfinement : un investissement scolaire important des élèves du second degré, essentiellement différencié selon leur niveau scolaire / Meriam Barhoumi in Note d'information de la DEPP, n° 20.42 (novembre 2020)
![]()
![]()
[article]
Titre : Confinement : un investissement scolaire important des élèves du second degré, essentiellement différencié selon leur niveau scolaire Type de document : document électronique Auteurs : Meriam Barhoumi Année de publication : 2020 Article en page(s) : 4 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CRISE SANITAIRE ; ENSEIGNEMENT A DISTANCE ; ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; FAMILLE ; ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE ; ORIGINE SOCIALE ; INEGALITE SOCIALE ; COLLEGIEN ; LYCEEN ; CONDITION DE VIE ; FRANCEMots-clés : Covid-19 Résumé : Pendant la période de confinement, près de quatre élèves du second degré sur dix ont déclaré avoir consacré en moyenne au moins trois heures par jour à leur travail scolaire. Les élèves qui ont travaillé le plus sont plus nombreux parmi ceux qui, selon leurs parents, sont de bons ou excellents élèves. Les filles, et les élèves de milieux très favorisés, ont également travaillé davantage. Outre la quantité, la nature du travail effectué a également différé, selon le niveau scolaire. Un quart des élèves du second degré a été entièrement autonome pour travailler et parmi ceux qui ne l’étaient pas, la majorité était aidée par la famille (85 %). En l’absence d’autonomie, l’accompagnement des parents dans la réalisation du travail scolaire a été plus fréquent chez les élèves ayant des difficultés scolaires (92 %) que chez les élèves d’excellent niveau (79 %), chez les garçons (69 %) que chez les filles (58 %) et dans une moindre mesure chez les élèves de milieu favorisé (89 %) que chez ceux de milieu défavorisé (81 %). Selon les parents, ce travail scolaire a mieux profité aux meilleurs élèves et aux filles. Par ailleurs, à niveau scolaire équivalent, les parents d’élèves de milieu très favorisé déclarent moins souvent que ceux des élèves de milieu défavorisé que le travail scolaire a été utile à leur enfant. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/confinement-un-investissement-scolaire-important-d [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68773
in Note d'information de la DEPP > n° 20.42 (novembre 2020) . - 4 p[article] Confinement : un investissement scolaire important des élèves du second degré, essentiellement différencié selon leur niveau scolaire [document électronique] / Meriam Barhoumi . - 2020 . - 4 p.
Langues : Français (fre)
in Note d'information de la DEPP > n° 20.42 (novembre 2020) . - 4 p
Catégories : Thésaurus CEREQ
CRISE SANITAIRE ; ENSEIGNEMENT A DISTANCE ; ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; FAMILLE ; ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE ; ORIGINE SOCIALE ; INEGALITE SOCIALE ; COLLEGIEN ; LYCEEN ; CONDITION DE VIE ; FRANCEMots-clés : Covid-19 Résumé : Pendant la période de confinement, près de quatre élèves du second degré sur dix ont déclaré avoir consacré en moyenne au moins trois heures par jour à leur travail scolaire. Les élèves qui ont travaillé le plus sont plus nombreux parmi ceux qui, selon leurs parents, sont de bons ou excellents élèves. Les filles, et les élèves de milieux très favorisés, ont également travaillé davantage. Outre la quantité, la nature du travail effectué a également différé, selon le niveau scolaire. Un quart des élèves du second degré a été entièrement autonome pour travailler et parmi ceux qui ne l’étaient pas, la majorité était aidée par la famille (85 %). En l’absence d’autonomie, l’accompagnement des parents dans la réalisation du travail scolaire a été plus fréquent chez les élèves ayant des difficultés scolaires (92 %) que chez les élèves d’excellent niveau (79 %), chez les garçons (69 %) que chez les filles (58 %) et dans une moindre mesure chez les élèves de milieu favorisé (89 %) que chez ceux de milieu défavorisé (81 %). Selon les parents, ce travail scolaire a mieux profité aux meilleurs élèves et aux filles. Par ailleurs, à niveau scolaire équivalent, les parents d’élèves de milieu très favorisé déclarent moins souvent que ceux des élèves de milieu défavorisé que le travail scolaire a été utile à leur enfant. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/confinement-un-investissement-scolaire-important-d [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68773 Documents numériques
![]()
ni-20-42-73174.pdfAdobe Acrobat PDFÀ la rentrée 2020, les élèves de terminale précisent leur choix de parcours / Vanessa Bellamy in Note d'information de la DEPP, n° 20.38 (novembre 2020)
![]()
![]()
[article]
Titre : À la rentrée 2020, les élèves de terminale précisent leur choix de parcours Type de document : document électronique Auteurs : Vanessa Bellamy Année de publication : 2020 Article en page(s) : 4 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; LYCEEN ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; ORIGINE SOCIALE ; EFFECTIF ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; FRANCERésumé : À la rentrée 2020, les 376 000 élèves de terminale générale choisissent de poursuivre deux des trois enseignements de spécialité suivis en première générale l’année précédente. Pour les deux enseignements conservés, qui viennent compléter les enseignements de tronc commun, 41 % des élèves de terminale générale ont choisi les mathématiques, un tiers la physique-chimie ou les sciences économiques et sociales (SES) et 27 % les sciences de la vie et de la Terre (SVT) ou l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques. La doublette la plus fréquemment choisie est « mathématiques, physique-chimie », par 20 % des élèves. Parmi les quatre combinaisons les plus fréquentes, qui regroupent la moitié des effectifs de terminale générale, trois sont « scientifiques ». La sous-représentation des filles dans tous les enseignements scientifiques sauf en SVT, constatée pour les premières générales de la rentrée 2019, se retrouve pour les terminales générales à la rentrée 2020. Les élèves de première générale de la rentrée 2020 confirment la diversification des parcours observée en 2019 et ont assez peu modifié les choix faits par leurs aînés l’année précédente : mathématiques, SES, physique chimie et SVT restent toujours les spécialités les plus choisies. Cependant, les mathématiques et la physique-chimie le sont un peu moins qu’en 2019, au profit des SES principalement. La triplette la plus choisie reste « mathématiques, physique-chimie, SVT », pour environ un quart des élèves de première générale. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/la-rentree-2020-les-eleves-de-terminale-precisent- [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68707
in Note d'information de la DEPP > n° 20.38 (novembre 2020) . - 4 p[article] À la rentrée 2020, les élèves de terminale précisent leur choix de parcours [document électronique] / Vanessa Bellamy . - 2020 . - 4 p.
Langues : Français (fre)
in Note d'information de la DEPP > n° 20.38 (novembre 2020) . - 4 p
Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; LYCEEN ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; ORIGINE SOCIALE ; EFFECTIF ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; FRANCERésumé : À la rentrée 2020, les 376 000 élèves de terminale générale choisissent de poursuivre deux des trois enseignements de spécialité suivis en première générale l’année précédente. Pour les deux enseignements conservés, qui viennent compléter les enseignements de tronc commun, 41 % des élèves de terminale générale ont choisi les mathématiques, un tiers la physique-chimie ou les sciences économiques et sociales (SES) et 27 % les sciences de la vie et de la Terre (SVT) ou l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques. La doublette la plus fréquemment choisie est « mathématiques, physique-chimie », par 20 % des élèves. Parmi les quatre combinaisons les plus fréquentes, qui regroupent la moitié des effectifs de terminale générale, trois sont « scientifiques ». La sous-représentation des filles dans tous les enseignements scientifiques sauf en SVT, constatée pour les premières générales de la rentrée 2019, se retrouve pour les terminales générales à la rentrée 2020. Les élèves de première générale de la rentrée 2020 confirment la diversification des parcours observée en 2019 et ont assez peu modifié les choix faits par leurs aînés l’année précédente : mathématiques, SES, physique chimie et SVT restent toujours les spécialités les plus choisies. Cependant, les mathématiques et la physique-chimie le sont un peu moins qu’en 2019, au profit des SES principalement. La triplette la plus choisie reste « mathématiques, physique-chimie, SVT », pour environ un quart des élèves de première générale. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/la-rentree-2020-les-eleves-de-terminale-precisent- [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68707 Documents numériques
![]()
ni-20-38-72964.pdfAdobe Acrobat PDFLes élèves sortent de l’enseignement secondaire de plus en plus diplômés mais au terme de parcours scolaires encore socialement différenciés / Meriam Barhoumi in Education et formations, n° 101 (novembre 2020)
![]()
[article]
Titre : Les élèves sortent de l’enseignement secondaire de plus en plus diplômés mais au terme de parcours scolaires encore socialement différenciés Type de document : document électronique Auteurs : Meriam Barhoumi ; Jean-Paul Caille Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 323-358 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CHEMINEMENT SCOLAIRE ; ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; NIVEAU DE FORMATION ; REDOUBLEMENT ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; BACCALAUREAT ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; INEGALITE SOCIALE ; ORIGINE SOCIALE ; POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ; FAMILLE ; RELATION ECOLE-FAMILLE ; FRANCERésumé : Au cours des douze dernières années, les parcours des élèves dans l’enseignement secondaire se sont améliorés. Les sorties sans diplômes ont décru de moitié et plus des trois quarts des élèves deviennent aujourd’hui bacheliers. Sous l’effet de la baisse des redoublements et de la réforme du baccalauréat professionnel de 2009, ces améliorations se sont accompagnées d’un raccourcissement de la durée de scolarité dans toutes les voies d’enseignement. Si ces évolutions ont plus touché les élèves entrés en sixième avec les acquis les plus fragiles, les chances de réussite dans l’enseignement secondaire restent encore très liées au niveau en français et en mathématiques ainsi qu’au retard scolaire à l’arrivée au collège. Les disparités sociales de parcours scolaires se réduisent, mais demeurent toujours prononcées. Elles recouvrent d’abord des différences de capital culturel, les chances de réussite restant notamment très liées au diplôme de la mère. Les filles connaissent des destins scolaires plus favorables que les garçons, notamment parce qu’elles parviennent plus souvent, lorsqu’elles sont en difficulté, à surmonter leur déficit d’acquis à l’entrée en sixième. Enfin, à autres caractéristiques comparables, les enfants d’immigrés deviennent plus souvent bacheliers généraux ou technologiques et risquent moins de terminer leurs études secondaires sans diplôme alors qu’à l’opposé, les enfants de familles nombreuses ou recomposées apparaissent plus vulnérables aux difficultés scolaires. Une fois prises en compte les différences de caractéristiques individuelles, avoir fait sa scolarité secondaire dans le public ou privé ne s’accompagne pas de différences de parcours scolaires marquées ; en revanche, les élèves ayant passé toutes leurs années de collège en RAR (Réseau ambition réussite) deviennent, toutes choses égales par ailleurs, plus souvent bacheliers généraux et technologiques. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/media/72631/download Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68786
in Education et formations > n° 101 (novembre 2020) . - pp. 323-358[article] Les élèves sortent de l’enseignement secondaire de plus en plus diplômés mais au terme de parcours scolaires encore socialement différenciés [document électronique] / Meriam Barhoumi ; Jean-Paul Caille . - 2020 . - pp. 323-358.
Langues : Français (fre)
in Education et formations > n° 101 (novembre 2020) . - pp. 323-358
Catégories : Thésaurus CEREQ
CHEMINEMENT SCOLAIRE ; ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; NIVEAU DE FORMATION ; REDOUBLEMENT ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; BACCALAUREAT ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; INEGALITE SOCIALE ; ORIGINE SOCIALE ; POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ; FAMILLE ; RELATION ECOLE-FAMILLE ; FRANCERésumé : Au cours des douze dernières années, les parcours des élèves dans l’enseignement secondaire se sont améliorés. Les sorties sans diplômes ont décru de moitié et plus des trois quarts des élèves deviennent aujourd’hui bacheliers. Sous l’effet de la baisse des redoublements et de la réforme du baccalauréat professionnel de 2009, ces améliorations se sont accompagnées d’un raccourcissement de la durée de scolarité dans toutes les voies d’enseignement. Si ces évolutions ont plus touché les élèves entrés en sixième avec les acquis les plus fragiles, les chances de réussite dans l’enseignement secondaire restent encore très liées au niveau en français et en mathématiques ainsi qu’au retard scolaire à l’arrivée au collège. Les disparités sociales de parcours scolaires se réduisent, mais demeurent toujours prononcées. Elles recouvrent d’abord des différences de capital culturel, les chances de réussite restant notamment très liées au diplôme de la mère. Les filles connaissent des destins scolaires plus favorables que les garçons, notamment parce qu’elles parviennent plus souvent, lorsqu’elles sont en difficulté, à surmonter leur déficit d’acquis à l’entrée en sixième. Enfin, à autres caractéristiques comparables, les enfants d’immigrés deviennent plus souvent bacheliers généraux ou technologiques et risquent moins de terminer leurs études secondaires sans diplôme alors qu’à l’opposé, les enfants de familles nombreuses ou recomposées apparaissent plus vulnérables aux difficultés scolaires. Une fois prises en compte les différences de caractéristiques individuelles, avoir fait sa scolarité secondaire dans le public ou privé ne s’accompagne pas de différences de parcours scolaires marquées ; en revanche, les élèves ayant passé toutes leurs années de collège en RAR (Réseau ambition réussite) deviennent, toutes choses égales par ailleurs, plus souvent bacheliers généraux et technologiques. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/media/72631/download Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68786 L’origine sociale des enseignant.e.s comparée à la population active occupée en 2015 / Bertrand Delhomme in Education et formations, n° 101 (novembre 2020)
![]()
[article]
Titre : L’origine sociale des enseignant.e.s comparée à la population active occupée en 2015 Type de document : document électronique Auteurs : Bertrand Delhomme Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 27-51 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNANT ; ORIGINE SOCIALE ; COMPARAISON ; FRANCERésumé : L’origine sociale des membres d’une profession est une dimension essentielle pour mesurer leur positionnement dans l’espace social et les segmentations d’un groupe professionnel. Les enquêtes habituellement mobilisées pour travailler cette dimension sur les enseignant.e.s disposent d’effectifs trop réduits pour obtenir des estimateurs précis. Fruit de l’exploitation de l’échantillon démographique permanent, cet article propose de documenter l’origine sociale des enseignant.e.s de quatre générations en 2015. Au regard de l’ensemble des individus exerçant une activité professionnelle, l’origine sociale des enseignant.e.s est nettement plus élevée. Néanmoins, les enseignant.e.s sont plus souvent issu.e.s des couches intermédiaires que l’ensemble des cadres. Depuis les années 1990, les milieux populaires accèdent plus à la profession d’enseignant.e. La réforme de la masterisation du recrutement enseignant n’a pas diminué l’accès à la profession pour les enfants de milieux populaires. Enfin, entre 2006 et 2015, le poids des enfants de cadres et d’indépendants chez les jeunes enseignant.e.s diminue.De plus, en 2015, les enseignant.e.s ne représentent pas un groupe professionnel homogène au regard de leur origine sociale. Bien que les professeurs du premier et du second degré n’aient jamais été aussi proches en termes d’origine sociale, des distinctions se maintiennent entre les enseignant.e.s de lycée professionnel, les professeurs agrégé.e.s, et les enseignant.e.s de l’enseignement privé sous contrat. À l’inverse, à l’échelle du groupe professionnel, les hommes et les femmes enseignant.e.s ont une origine sociale similaire. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/media/72609/download Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68775
in Education et formations > n° 101 (novembre 2020) . - pp. 27-51[article] L’origine sociale des enseignant.e.s comparée à la population active occupée en 2015 [document électronique] / Bertrand Delhomme . - 2020 . - pp. 27-51.
Langues : Français (fre)
in Education et formations > n° 101 (novembre 2020) . - pp. 27-51
Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNANT ; ORIGINE SOCIALE ; COMPARAISON ; FRANCERésumé : L’origine sociale des membres d’une profession est une dimension essentielle pour mesurer leur positionnement dans l’espace social et les segmentations d’un groupe professionnel. Les enquêtes habituellement mobilisées pour travailler cette dimension sur les enseignant.e.s disposent d’effectifs trop réduits pour obtenir des estimateurs précis. Fruit de l’exploitation de l’échantillon démographique permanent, cet article propose de documenter l’origine sociale des enseignant.e.s de quatre générations en 2015. Au regard de l’ensemble des individus exerçant une activité professionnelle, l’origine sociale des enseignant.e.s est nettement plus élevée. Néanmoins, les enseignant.e.s sont plus souvent issu.e.s des couches intermédiaires que l’ensemble des cadres. Depuis les années 1990, les milieux populaires accèdent plus à la profession d’enseignant.e. La réforme de la masterisation du recrutement enseignant n’a pas diminué l’accès à la profession pour les enfants de milieux populaires. Enfin, entre 2006 et 2015, le poids des enfants de cadres et d’indépendants chez les jeunes enseignant.e.s diminue.De plus, en 2015, les enseignant.e.s ne représentent pas un groupe professionnel homogène au regard de leur origine sociale. Bien que les professeurs du premier et du second degré n’aient jamais été aussi proches en termes d’origine sociale, des distinctions se maintiennent entre les enseignant.e.s de lycée professionnel, les professeurs agrégé.e.s, et les enseignant.e.s de l’enseignement privé sous contrat. À l’inverse, à l’échelle du groupe professionnel, les hommes et les femmes enseignant.e.s ont une origine sociale similaire. Document Céreq : Non En ligne : https://www.education.gouv.fr/media/72609/download Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68775 La perte d’attractivité du professorat des écoles dans les années 2000 / Frédéric Charles in Education et formations, n° 101 (novembre 2020)
![]()
PermalinkL'accès aux grandes écoles scientifiques : une égalité des chances ? / Dorine Crouslé in Note d'information Enseignement supérieur & Recherche, n° 20.15 (octobre 2020)
![]()
![]()
PermalinkPostface. Des élèves sans histoire ? Effets de sélection, principes d’essentialisation et avenir du probable / Claire Lemêtre in Formation emploi, n° 150 (2020/2)
![]()
PermalinkLa réussite académique à l’université dépend-elle des études supérieures de ses parents ? / Olga Kasatkina in Vie sociale, n° 29-30 (2020/1-2)
![]()
PermalinkPermalinkLes itinéraires biographiques des jeunes adultes en France / Nicolas Robette in Economie et statistique, n° 514-515-516 (2020)
![]()
PermalinkDécrochage scolaire en France : quel rôle pour les contextes locaux ? / Vanessa Di Paola in Jeunes et Société, vol. 5, n° 1 (2020)
![]()
PermalinkDevenir élève officier de la Marine marchande / Frédéric Charles in Carrefours de l'éducation, n° 49 (2020/1)
![]()
PermalinkQuelle influence du lieu d’origine sur le niveau de vie ? / Clément Dherbecourt in Note d'analyse, n° 91 (juin 2020)
![]()
![]()
PermalinkSocial origin, field of study and graduates’ career progression / Marita Jacob in British Journal of Sociology of Education, Vol. 70, n° 5 ([12/06/2020])
![]()
PermalinkAprès l’usine : que reste-t-il de l’emprise ? / Pascal Depoorter in Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29 (2020/1)
![]()
PermalinkPermalinkJeunes agriculteurs hors cadre familial. Les masculinités pour éclairer les nouveaux rapports au métier / Alexis Annes in Cahiers du Genre, n° 67 (2019/2)
![]()
PermalinkTrajectoires d’activité des immigrés : une approche sociohistorique, 1968-2008 / Pierre Blavier in Population, Vol. 75, n° 1 (2020/1)
![]()
PermalinkLes jeunes NEET : résistances et évolutions sur vingt ans / Magali Danner in Formation emploi, n° 149 (2020/1)
![]()
PermalinkPermalinkLe rôle des attaches géographiques dans les parcours professionnels des cadres en petite entreprise / Marina Bourgain in RIMHE - Revue Interdisciplinaire sur le Management et l'Humanisme, n° 38 (2020/1)
![]()
PermalinkPermalinkLes inégalités d’accès à l’enseignement supérieur français / Estelle Herbaut in Revue française de sociologie, vol. 60, n° 4 (2019/4)
![]()
PermalinkAux origines sociales et scolaires des journalistes / Géraud Lafarge in Mondes sociaux, mis en ligne le 02/03/2020 (mars 2020)
![]()
![]()
PermalinkHigher education segregation in Spain: Gender constructs and social background / Hugo Garcia‐Andreu in European Journal of Education, vol. 55, n° 1 (March 2020)
![]()
PermalinkSix types de collèges différenciés par la population accueillie et la situation géographique / Sylvain Maugis in Note d'information de la DEPP, n° 20.01 (janvier 2020)
![]()
![]()
PermalinkComment évoluent les inégalités de performances scolaires au collège ? / Joanie Cayouette-Remblière in Population, Vol. 74, n° 4 (2019/4)
![]()
PermalinkAccueillir des enfants dits « roms roumains » dans l’école républicaine / Swanie Potot in Agora débats jeunesses, n° 84 (2020/1)
![]()
PermalinkDes amphis d'apprentis. Genèses, structurations et composition sociale des formations en apprentissage dans l’enseignement supérieur / Arnaud Pierrel (2020)
![]()
![]()
PermalinkÉtat de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en France / France.Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (2020)
![]()
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLes écoles d’officiers de la marine marchande dans la tourmente / Frédéric Charles in Carrefours de l'éducation, n° 48 (2019/2)
![]()
PermalinkTrajectoires scolaires des enfants d’immigrés jusqu’au baccalauréat : rôle de l’origine et du genre. Résultats récents / Yaël Brinbaum in Education et formations, n° 100 (décembre 2019)
![]()
PermalinkSocial origin, field of study and graduates’ career progression: does social inequality vary across fields? / Marita Jacob in The British Journal of Sociology, vol. 70 - n° 5 (December 2019)
![]()
PermalinkDes corps en apprentissage. Effets de classe et de genre dans les métiers de l’automobile et de la coiffure / Sophie Denave in Nouvelles questions féministes, vol. 38, n° 2 (2019/2)
![]()
PermalinkÉducation inclusive et politiques prioritaires : regards croisés entre le Chili et l’Europe / Muriel Armijo Cabrera in Education et sociétés, n° 43 (2019/1)
![]()
PermalinkLes pratiques éducatives familiales des enseignants : des parents comme les autres ? Dossier / Agnès van Zanten in Revue française de pédagogie, n° 203 (2018/2)
![]()
PermalinkDéjouer les pronostics scolaires et les destins sociaux / Romuald Bodin in Sciences sociales et sport, n° 14 (2019/2)
![]()
PermalinkL’orientation des bacheliers professionnels en Staps et Art sous le prisme de la vocation / Magali Danner in Sciences sociales et sport, n° 14 (2019/2)
![]()
PermalinkLes "cultures d’origine" dans les partenariats école/familles. Analyse croisée de dispositifs de médiation interculturelle / Lila Belkacem in Agora débats jeunesses, n° 83 (2019/3)
![]()
PermalinkEffets des séjours à l’étranger sur l’insertion des jeunes. Des bénéfices inégaux selon l’origine sociale / Julien Calmand in Injep analyses & synthèses, n° 25 (août 2019)
![]()
![]()
PermalinkLes étudiants et leurs parents face à l’exercice d’activités rémunérées en cours d’études : quatre portraits de familles / Vanessa Pinto in Revue française des affaires sociales, n° 2 (2019/2)
PermalinkL’influence des stéréotypes d’origine sociale sur le conseil en orientation auprès d’élèves de troisième / Gautier Degrugillier in Questions d'orientation, vol. 86, n° 1 (mars 2019)
PermalinkAnalysis of the trajectories of Science graduates: applying Bourdieu and Sen / Philippe Lemistre in British Journal of Sociology of Education, Vol. 40, n° 7 (2019)
![]()
PermalinkLes lycéens des quartiers prioritaires dans l'enseignement supérieur / Pierre Boulet in Note d'information Enseignement supérieur & Recherche, n° 19.10 (juillet 2019)
![]()
![]()
PermalinkLes enseignants à l’épreuve de la diversification des élites / Johan Giry in Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, n° 18 (2019)
![]()
Permalink