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Auteur Sébastien Roux |
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Rigidités nominales et réelles des salaires en France : quel rôle des accords collectifs ? / Erwan Gautier in Revue française d'économie, vol. XXXIV, n° 1 (2019/1)
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Titre : Rigidités nominales et réelles des salaires en France : quel rôle des accords collectifs ? Type de document : document électronique Auteurs : Erwan Gautier ; Sébastien Roux ; Milena Suarez Castillo Année de publication : 2019 Article en page(s) : pp. 45-89 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; ACCORD D'ENTREPRISE ; ACCORD DE BRANCHE ; SALAIRE ; MODELISATION ; FRANCERésumé : Cet article propose de décrire le degré de rigidité à la baisse des salaires en France sur la période récente et d’examiner dans quelle mesure les accords collectifs de salaire y contribuent. Le degré de rigidité à la baisse est plus fort sur les salaires de base que sur l’ensemble des salaires, y compris les primes et heures supplémentaires. Toutefois, l’effet des accords collectifs est assez similaire sur la dynamique des salaires de base et de l’ensemble de la rémunération : une hausse de 1 % des salaires de branche accroît d’un peu plus de 0,1 pp les salaires. L’effet des accords d’entreprise est un peu plus fort : observer un accord d’entreprise est associé à des salaires plus élevés de l’ordre de 0,3 pp. L’effet des accords de branche est faiblement décroissant le long de la distribution des salaires, et très hétérogène selon les secteurs. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2019-1-page-45.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65493
in Revue française d'économie > vol. XXXIV, n° 1 (2019/1) . - pp. 45-89[article] Rigidités nominales et réelles des salaires en France : quel rôle des accords collectifs ? [document électronique] / Erwan Gautier ; Sébastien Roux ; Milena Suarez Castillo . - 2019 . - pp. 45-89.
Langues : Français (fre)
in Revue française d'économie > vol. XXXIV, n° 1 (2019/1) . - pp. 45-89
Catégories : Thésaurus CEREQ
POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; ACCORD D'ENTREPRISE ; ACCORD DE BRANCHE ; SALAIRE ; MODELISATION ; FRANCERésumé : Cet article propose de décrire le degré de rigidité à la baisse des salaires en France sur la période récente et d’examiner dans quelle mesure les accords collectifs de salaire y contribuent. Le degré de rigidité à la baisse est plus fort sur les salaires de base que sur l’ensemble des salaires, y compris les primes et heures supplémentaires. Toutefois, l’effet des accords collectifs est assez similaire sur la dynamique des salaires de base et de l’ensemble de la rémunération : une hausse de 1 % des salaires de branche accroît d’un peu plus de 0,1 pp les salaires. L’effet des accords d’entreprise est un peu plus fort : observer un accord d’entreprise est associé à des salaires plus élevés de l’ordre de 0,3 pp. L’effet des accords de branche est faiblement décroissant le long de la distribution des salaires, et très hétérogène selon les secteurs. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2019-1-page-45.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65493
Titre : Do Minimum Wages Make Wages more Rigid? : Evidence from French Micro Data Titre original : Les salaires minima rendent-ils les salaires plus rigides ? Résultats à partir de salaires individuels en France Type de document : document électronique Auteurs : Erwan Gautier ; Sébastien Roux ; Milena Suarez Castillo Editeur : Paris : Insee Année de publication : 2019 Collection : Documents de travail num. G2019/09 Importance : 84 p. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus CEREQ
SALAIRE ; SALAIRE MINIMUM ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; MODELISATION ; ECONOMETRIE ; FRANCERésumé : Les salaires minima (SMIC et minima de branche) affectent-ils la dynamique agrégée des salaires dont les changements individuels sont irréguliers ? Dans cette étude, nous documentons de nouveaux résultats empiriques sur les effets des salaires minima sur la rigidité des salaires. Pour cela, nous utilisons des données individuelles de salaire appariées avec les salaires minima de branche. Un modèle micro économétrique de rigidité des salaires est estimé prenant en compte la dynamique des salaires minima. Nous utilisons ensuite des simulations pour déduire les implications macroéconomiques de la rigidité nominale au niveau individuel. Nos principales conclusions sont les suivantes. Les salaires minima (SMIC ou minima de branche) ont un impact sur le calendrier et l'ampleur des relèvements salariaux. Au niveau agrégé, les salaires minima contribuent à amplifier, par un facteur de 1,7, la réponse des salaires à l'inflation passée. Ignorer les salaires minima conduit à sous-estimer la vitesse de l'ajustement des salaires agrégés d'environ un an. Les élasticités des salaires par rapport à l'inflation passée, au SMIC et aux minima de branche sont respectivement de 0,42, 0,17 et 0,16. Enfin, une hausse du SMIC se diffuse aux salaires plus élevés via les minima de branche. Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4249066 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=66125 Do Minimum Wages Make Wages more Rigid? = Les salaires minima rendent-ils les salaires plus rigides ? Résultats à partir de salaires individuels en France : Evidence from French Micro Data [document électronique] / Erwan Gautier ; Sébastien Roux ; Milena Suarez Castillo . - Paris : Insee, 2019 . - 84 p.. - (Documents de travail; G2019/09) .
Langues : Anglais (eng)
Catégories : Thésaurus CEREQ
SALAIRE ; SALAIRE MINIMUM ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; MODELISATION ; ECONOMETRIE ; FRANCERésumé : Les salaires minima (SMIC et minima de branche) affectent-ils la dynamique agrégée des salaires dont les changements individuels sont irréguliers ? Dans cette étude, nous documentons de nouveaux résultats empiriques sur les effets des salaires minima sur la rigidité des salaires. Pour cela, nous utilisons des données individuelles de salaire appariées avec les salaires minima de branche. Un modèle micro économétrique de rigidité des salaires est estimé prenant en compte la dynamique des salaires minima. Nous utilisons ensuite des simulations pour déduire les implications macroéconomiques de la rigidité nominale au niveau individuel. Nos principales conclusions sont les suivantes. Les salaires minima (SMIC ou minima de branche) ont un impact sur le calendrier et l'ampleur des relèvements salariaux. Au niveau agrégé, les salaires minima contribuent à amplifier, par un facteur de 1,7, la réponse des salaires à l'inflation passée. Ignorer les salaires minima conduit à sous-estimer la vitesse de l'ajustement des salaires agrégés d'environ un an. Les élasticités des salaires par rapport à l'inflation passée, au SMIC et aux minima de branche sont respectivement de 0,42, 0,17 et 0,16. Enfin, une hausse du SMIC se diffuse aux salaires plus élevés via les minima de branche. Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4249066 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=66125 Documents numériques
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G2019-09.pdfAdobe Acrobat PDFWage floor rigidity in industry-level agreements: Evidence from France / Denis Fougère in Labour economics, vol. 55 (December 2018)
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Titre : Wage floor rigidity in industry-level agreements: Evidence from France Type de document : texte imprimé Auteurs : Denis Fougère ; Erwan Gautier ; Sébastien Roux Année de publication : 2018 Article en page(s) : pp. 72-97 Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus CEREQ
NEGOCIATION COLLECTIVE ; REVENU MINIMUM ; REVENU ; SECTEUR SECONDAIRE ; INFLATION ; MODELISATION ; ECONOMETRIE ; FRANCERésumé : This paper examines empirically the dynamics of wage floors defined in industry-level wage agreements in France. It also investigates how industry-level wage floor adjustment interacts with changes in the national minimum wage (NMW hereafter). For this, we have collected a unique dataset of approximately 3200 industry-level wage agreements containing about 70,000 occupation-specific wage floors in 367 industries over the period 2006Q1-2017Q4. Our main results are the following. Wage floors are quite rigid, adjusting only once a year on average. They mostly adjust in the first quarter of the year and the NMW shapes the timing of industry-level wage bargaining. Inflation but also changes in past aggregate wage increases and in the real NMW are the main drivers of wage floor adjustments. Elasticities of wage floors with respect to these macro variables are 0.6, 0.4 and 0.3 respectively. Inflation and the NMW have both decreasing but positive effects all along the wage floor distribution. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0927537118300927 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=63850
in Labour economics > vol. 55 (December 2018) . - pp. 72-97[article] Wage floor rigidity in industry-level agreements: Evidence from France [texte imprimé] / Denis Fougère ; Erwan Gautier ; Sébastien Roux . - 2018 . - pp. 72-97.
Langues : Anglais (eng)
in Labour economics > vol. 55 (December 2018) . - pp. 72-97
Catégories : Thésaurus CEREQ
NEGOCIATION COLLECTIVE ; REVENU MINIMUM ; REVENU ; SECTEUR SECONDAIRE ; INFLATION ; MODELISATION ; ECONOMETRIE ; FRANCERésumé : This paper examines empirically the dynamics of wage floors defined in industry-level wage agreements in France. It also investigates how industry-level wage floor adjustment interacts with changes in the national minimum wage (NMW hereafter). For this, we have collected a unique dataset of approximately 3200 industry-level wage agreements containing about 70,000 occupation-specific wage floors in 367 industries over the period 2006Q1-2017Q4. Our main results are the following. Wage floors are quite rigid, adjusting only once a year on average. They mostly adjust in the first quarter of the year and the NMW shapes the timing of industry-level wage bargaining. Inflation but also changes in past aggregate wage increases and in the real NMW are the main drivers of wage floor adjustments. Elasticities of wage floors with respect to these macro variables are 0.6, 0.4 and 0.3 respectively. Inflation and the NMW have both decreasing but positive effects all along the wage floor distribution. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0927537118300927 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=63850 Understanding Wage Floor Setting in Industry-Level Agreements: Evidence from France / Denis Fougère (2017)
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Titre : Understanding Wage Floor Setting in Industry-Level Agreements: Evidence from France Titre original : La fixation des salaires de branche dans les accords de branche en France Type de document : document électronique Auteurs : Denis Fougère ; Erwan Gautier ; Sébastien Roux Editeur : Paris : Insee Année de publication : 2017 Collection : Documents de travail num. G2017/01 Importance : 50 p. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus CEREQ
SALAIRE ; POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; SMIC ; ACCORD DE BRANCHE ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; FRANCERésumé : Ce papier examine d'un point de vue empirique comment les salaires de branche sont fixés en France par les accords salariaux de branche et comment le salaire minimum (Smic) interagit avec ce processus de négociation salariale. Pour cela, nous utilisons un jeu de données unique contenant environ 50 000 salaires de branches correspondant aux grilles salariales propres à 365 branches sur la période 2007-2015. Nous trouvons que le Smic a un effet significatif sur la saisonnalité et le calendrier du processus de négociation salariale. L'inflation, les hausses passées du salaire moyen dans la branche et les hausses du Smic réel sont les principaux déterminants des évolutions des salaires de branche : les élasticités des salaires de branche par rapport à ces variables macroéconomiques sont respectivement de 0,6, 0,4 et 0,2. Les élasticités des salaires de branche à l'inflation et au Smic décroissent toutes les deux tout au long de l'échelle des salaires de branche mais restent positives pour tous les niveaux des salaires de branche. (source : Insee) Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2660566/G2017-01.pdf Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=59885 Understanding Wage Floor Setting in Industry-Level Agreements: Evidence from France = La fixation des salaires de branche dans les accords de branche en France [document électronique] / Denis Fougère ; Erwan Gautier ; Sébastien Roux . - Paris : Insee, 2017 . - 50 p.. - (Documents de travail; G2017/01) .
Langues : Anglais (eng)
Catégories : Thésaurus CEREQ
SALAIRE ; POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; SMIC ; ACCORD DE BRANCHE ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; FRANCERésumé : Ce papier examine d'un point de vue empirique comment les salaires de branche sont fixés en France par les accords salariaux de branche et comment le salaire minimum (Smic) interagit avec ce processus de négociation salariale. Pour cela, nous utilisons un jeu de données unique contenant environ 50 000 salaires de branches correspondant aux grilles salariales propres à 365 branches sur la période 2007-2015. Nous trouvons que le Smic a un effet significatif sur la saisonnalité et le calendrier du processus de négociation salariale. L'inflation, les hausses passées du salaire moyen dans la branche et les hausses du Smic réel sont les principaux déterminants des évolutions des salaires de branche : les élasticités des salaires de branche par rapport à ces variables macroéconomiques sont respectivement de 0,6, 0,4 et 0,2. Les élasticités des salaires de branche à l'inflation et au Smic décroissent toutes les deux tout au long de l'échelle des salaires de branche mais restent positives pour tous les niveaux des salaires de branche. (source : Insee) Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2660566/G2017-01.pdf Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=59885 Documents numériques
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G2017-01.pdfAdobe Acrobat PDFÉgalité professionnelle entre les hommes et les femmes : des plafonds de verre dans la fonction publique ? / Florent Fremigacci in Economie et statistique, n° 488-489 (septembre 2016)
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Titre : Égalité professionnelle entre les hommes et les femmes : des plafonds de verre dans la fonction publique ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Florent Fremigacci ; Laurent Gobillon ; Dominique Meurs ; Sébastien Roux Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp. 97-121 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
FONCTION PUBLIQUE ; GENRE ; METIER DE LA FONCTION PUBLIQUE ; INEGALITE SALARIALE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; FEMME ; REMUNERATION ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; MAGISTRAT ; ENSEIGNANT ; METIER DE LA SANTE ; FRANCEMots-clés : genre Résumé : Dans l'ensemble de la fonction publique, la rémunération nette moyenne des femmes (en équivalent temps complet) est de 85 % de celle des hommes. Compte tenu des règles statutaires de la fonction publique, cet écart salarial reflète des différences de positionnement des femmes et des hommes dans les grilles salariales. Un positionnement systématiquement moins favorable des femmes manifesterait un phénomène dit de « plafond de verre » dans la fonction publique. Pour étudier cette possibilité, l'article applique une récente méthode de mesure des inégalités entre hommes et femmes. Le décalage relatif des positions des femmes par rapport aux hommes est mesuré par une « fonction d'accès », définie comme le rapport des probabilités pour une femme et pour un homme d'occuper un poste de rang donné dans la hiérarchie des salaires, ces probabilités étant mesurées parmi les femmes et les hommes occupant un poste de rang au plus égal à celui considéré. Pour l'ensemble de la fonction publique, l'estimation de la fonction est décroissante : pour une femme, la probabilité d'occuper une position de rang médian est de 80 % de celle d'un homme, et elle n'est plus que d'environ 30 % aux rangs les plus élevés. Cela suggèrerait l'existence d'un phénomène de type plafond de verre. Toutefois, les estimations révèlent une grande diversité des situations selon le versant de la fonction publique, la catégorie hiérarchique, le stade de la carrière (reflété par l'âge) et selon la profession. Par exemple, pour des titulaires âgés de 40 à 45 ans, il n'y a pas de différence systématique entre les hommes et les femmes parmi les magistrats ou parmi les infirmiers et cadres de santé - voire un avantage aux femmes dans la profession d'infirmier ; au contraire, dans d'autres professions (enseignants, adjoints administratifs) la fonction d'accès est continûment décroissante. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123150?sommaire=2123156 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=58812
in Economie et statistique > n° 488-489 (septembre 2016) . - pp. 97-121[article] Égalité professionnelle entre les hommes et les femmes : des plafonds de verre dans la fonction publique ? [texte imprimé] / Florent Fremigacci ; Laurent Gobillon ; Dominique Meurs ; Sébastien Roux . - 2016 . - pp. 97-121.
Langues : Français (fre)
in Economie et statistique > n° 488-489 (septembre 2016) . - pp. 97-121
Catégories : Thésaurus CEREQ
FONCTION PUBLIQUE ; GENRE ; METIER DE LA FONCTION PUBLIQUE ; INEGALITE SALARIALE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; FEMME ; REMUNERATION ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; MAGISTRAT ; ENSEIGNANT ; METIER DE LA SANTE ; FRANCEMots-clés : genre Résumé : Dans l'ensemble de la fonction publique, la rémunération nette moyenne des femmes (en équivalent temps complet) est de 85 % de celle des hommes. Compte tenu des règles statutaires de la fonction publique, cet écart salarial reflète des différences de positionnement des femmes et des hommes dans les grilles salariales. Un positionnement systématiquement moins favorable des femmes manifesterait un phénomène dit de « plafond de verre » dans la fonction publique. Pour étudier cette possibilité, l'article applique une récente méthode de mesure des inégalités entre hommes et femmes. Le décalage relatif des positions des femmes par rapport aux hommes est mesuré par une « fonction d'accès », définie comme le rapport des probabilités pour une femme et pour un homme d'occuper un poste de rang donné dans la hiérarchie des salaires, ces probabilités étant mesurées parmi les femmes et les hommes occupant un poste de rang au plus égal à celui considéré. Pour l'ensemble de la fonction publique, l'estimation de la fonction est décroissante : pour une femme, la probabilité d'occuper une position de rang médian est de 80 % de celle d'un homme, et elle n'est plus que d'environ 30 % aux rangs les plus élevés. Cela suggèrerait l'existence d'un phénomène de type plafond de verre. Toutefois, les estimations révèlent une grande diversité des situations selon le versant de la fonction publique, la catégorie hiérarchique, le stade de la carrière (reflété par l'âge) et selon la profession. Par exemple, pour des titulaires âgés de 40 à 45 ans, il n'y a pas de différence systématique entre les hommes et les femmes parmi les magistrats ou parmi les infirmiers et cadres de santé - voire un avantage aux femmes dans la profession d'infirmier ; au contraire, dans d'autres professions (enseignants, adjoints administratifs) la fonction d'accès est continûment décroissante. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123150?sommaire=2123156 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=58812 Documents numériques
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ES488F.pdfAdobe Acrobat PDFApproches structurelles et non structurelles en micro-économétrie de l’évaluation des politiques publiques / Sébastien Roux in Revue française d'économie, vol. XXX, n° 1 (2015/1)
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PermalinkPermalinkLes écarts de revenu salarial entre hommes et femmes en début de carrière. / Sylvie Le Minez in INSEE Première, n° 801 (août 2001)
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PermalinkMesure et utilisation des emplois instables dans les entreprises. / Marie Leclair in DOCUMENT DE TRAVAIL DE L'INSEE - SERIE ROUGE, n° G 2005/04 (avril 2005)
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PermalinkUne réinterprétation de la relation entre productivité et inégalités salariales dans les entreprises. / Abdelmalik Koubi in DOCUMENT DE TRAVAIL DE L'INSEE - SERIE ROUGE, n° G 2006/13 (décembre 2006)
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PermalinkLes salaires des ingénieurs diplômés en 2000. / Sébastien Roux in INSEE Première, n° 812 (novembre 2001)
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PermalinkPermalinkWages, mobility and firm performance : advantages and insights from using matched worker-firm data. / John M. Abowd in The economic journal, vol. 116, n° 512 (June 2006)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLa réduction du temps de travail. / Catherine Bloch-London in Economie et statistique, n° 376-377 (2004)
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PermalinkEconométrie de l'évaluation des politiques. / Ragnar Nymoen in Annales d'économie et de statistique, n° 67-68 (juillet-décembre 2002)
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PermalinkL'évolution des salaires jusqu'en 1999. / France. Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques in SYNTHESES, n° 57 (janvier 2002)
PermalinkLes différences de carrières salariales à partir du premier emploi. / Sylvie Le Minez in Economie et statistique, n° 351 (2002)
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PermalinkPermalinkGroupe de Paris : Emploi et rémunération. Labour and compensation. Rapport sur la réunion 1999. (Paris 18-19 novembre). / Didier Blanchet in REGARDS A L'ETRANGER, n° 5 ([2000])
PermalinkActes des XVIIe journées de microéconomie appliquée. Québec, les 8 et 9 juin 2000. Tome 1 et 2 / Marie-Claire Villeval (2000)
PermalinkPermalinkLa multiactivité chez les salariés du secteur privé. / Sébastien Roux in INSEE Première, n° 674 (septembre 1999)
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