
Détail de l'auteur
Auteur Claude Didry |
Documents disponibles écrits par cet auteur



[article]
Titre : L’institution de l’entreprise Type de document : document électronique Auteurs : Claude Didry Année de publication : 2021 Article en page(s) : pp. 15-21 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ENTREPRISE ; FRANCE ; EMPLOYEUR ; ETUDE HISTORIQUE ; CHEF D'ENTREPRISE ; ECONOMIE DE MARCHE ; CONTRAT DE TRAVAILRésumé : Cette mystique de l’entreprise – qui fait la part belle à un entrepreneur prométhéen comme « créateur d’entreprise » – ne tend-elle pas cependant à occulter la relation historique profonde qui lie entreprise et travail ? Ainsi, l’entreprise ne se présente dans la sociologie wébérienne comme un concept fondamental de la sociologie qu’au terme d’un processus complexe. Son émergence dans le domaine économique traduit l’avènement d’un capitalisme « moderne » – marqué notamment par le culte protestant du travail comme Beruf – remettant en cause un capitalisme « traditionnaliste » de négociants centralisant une production artisanale dispersée. En prolongeant cette recherche wébérienne d’une causalité sociale des structures économiques, il s’agira ici de voir en quoi l’émergence d’un droit du travail contribue à fixer les traits de l’entreprise comme organisation du travail, sans arriver pour autant à contrecarrer les effets d’une conception de l’entreprise comme bien négociable sur les marchés financiers. En se dégageant d’un capitalisme commercial dominé par une indépendance de l’entrepreneur qui interdit de concevoir l’entreprise (1), le contrat de travail contribue à une institution de l’entreprise comme employeur (2). Il reste à voir ce qu’il advient de cette figure première de l’entreprise, dans une époque où, en s’abstrayant de son lien avec les lieux de production, l’entreprise tend à devenir un objet de transactions (3). Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/sava.054.0015 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69572
in Savoir/Agir > n° 54 (2020/4) . - pp. 15-21[article] L’institution de l’entreprise [document électronique] / Claude Didry . - 2021 . - pp. 15-21.
Langues : Français (fre)
in Savoir/Agir > n° 54 (2020/4) . - pp. 15-21
Catégories : Thésaurus CEREQ
ENTREPRISE ; FRANCE ; EMPLOYEUR ; ETUDE HISTORIQUE ; CHEF D'ENTREPRISE ; ECONOMIE DE MARCHE ; CONTRAT DE TRAVAILRésumé : Cette mystique de l’entreprise – qui fait la part belle à un entrepreneur prométhéen comme « créateur d’entreprise » – ne tend-elle pas cependant à occulter la relation historique profonde qui lie entreprise et travail ? Ainsi, l’entreprise ne se présente dans la sociologie wébérienne comme un concept fondamental de la sociologie qu’au terme d’un processus complexe. Son émergence dans le domaine économique traduit l’avènement d’un capitalisme « moderne » – marqué notamment par le culte protestant du travail comme Beruf – remettant en cause un capitalisme « traditionnaliste » de négociants centralisant une production artisanale dispersée. En prolongeant cette recherche wébérienne d’une causalité sociale des structures économiques, il s’agira ici de voir en quoi l’émergence d’un droit du travail contribue à fixer les traits de l’entreprise comme organisation du travail, sans arriver pour autant à contrecarrer les effets d’une conception de l’entreprise comme bien négociable sur les marchés financiers. En se dégageant d’un capitalisme commercial dominé par une indépendance de l’entrepreneur qui interdit de concevoir l’entreprise (1), le contrat de travail contribue à une institution de l’entreprise comme employeur (2). Il reste à voir ce qu’il advient de cette figure première de l’entreprise, dans une époque où, en s’abstrayant de son lien avec les lieux de production, l’entreprise tend à devenir un objet de transactions (3). Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/sava.054.0015 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69572
[article]
Titre : Travail et émancipation : Contreverses Type de document : document électronique Auteurs : Lionel Jacquot ; Jean-Luc Metzger ; Daniel Bachet ; Marie-Christine Bureau ; Hervé Defalvard ; Claude Didry Année de publication : 2019 Article en page(s) : mis en ligne le 30 avril 2019 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
TRAVAIL ; ECONOMIE DE MARCHE ; TRAVAIL SALARIE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL
Auteur Cité
MARX KarlMots-clés : Émancipation, Résumé : La centralité du thème des rapports entre travail et émancipation dans l’œuvre de Karl Marx a nourri et imprimé sa marque à la sociologie du travail. Mais la question de l’émancipation a ensuite été occultée jusqu’à une période récente, délaissée à la mesure de l’engourdissement de la critique. Quant aux recherches conduites dans une perspective de sociologie critique du travail, elles ont surtout cherché à mettre au jour les nouvelles formes d’aliénation et/ou d’exploitation, en oubliant de traiter de manière aussi systématique les pensées et pratiques de l’émancipation. La controverse « Travail et émancipation » propose de faire discuter des perspectives d’« émancipation laborale » qui, bien que toutes tournées vers une remise en cause de l’organisation capitaliste du travail, tracent des voies différentes pour y parvenir. Document Céreq : Non En ligne : http://journals.openedition.org/nrt/4936 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65214
in La Nouvelle Revue du Travail > n° 14 (2019) . - mis en ligne le 30 avril 2019[article] Travail et émancipation : Contreverses [document électronique] / Lionel Jacquot ; Jean-Luc Metzger ; Daniel Bachet ; Marie-Christine Bureau ; Hervé Defalvard ; Claude Didry . - 2019 . - mis en ligne le 30 avril 2019.
Langues : Français (fre)
in La Nouvelle Revue du Travail > n° 14 (2019) . - mis en ligne le 30 avril 2019
Catégories : Thésaurus CEREQ
TRAVAIL ; ECONOMIE DE MARCHE ; TRAVAIL SALARIE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL
Auteur Cité
MARX KarlMots-clés : Émancipation, Résumé : La centralité du thème des rapports entre travail et émancipation dans l’œuvre de Karl Marx a nourri et imprimé sa marque à la sociologie du travail. Mais la question de l’émancipation a ensuite été occultée jusqu’à une période récente, délaissée à la mesure de l’engourdissement de la critique. Quant aux recherches conduites dans une perspective de sociologie critique du travail, elles ont surtout cherché à mettre au jour les nouvelles formes d’aliénation et/ou d’exploitation, en oubliant de traiter de manière aussi systématique les pensées et pratiques de l’émancipation. La controverse « Travail et émancipation » propose de faire discuter des perspectives d’« émancipation laborale » qui, bien que toutes tournées vers une remise en cause de l’organisation capitaliste du travail, tracent des voies différentes pour y parvenir. Document Céreq : Non En ligne : http://journals.openedition.org/nrt/4936 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65214
Titre : Communautés de travail et de produit. : Pouvoir d’agir, individuel et collectif, et action syndicale Type de document : document électronique Auteurs : Claude Didry, dir. ; Sandrine Michel, dir. ; Adrien Monnier, Collaborateur ; Robert Salais, Collaborateur ; Delphine Vallade, Collaborateur ; Nicolas Chaignot, Collaborateur ; CGT - Confédération générale du travail (France) Editeur : Noisy-le-Grand : IRES Année de publication : 2019 Importance : 127 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ANALYSE DU TRAVAIL ; RAPPORT ; FRANCE ; AUTONOMIE PROFESSIONNELLE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; TRAVAIL EN EQUIPE ; QUALIFICATION COLLECTIVE ; SYNDICALISME
Organisme Cité
CGT - CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAILMots-clés : Pouvoir d'agir Résumé : La recherche présentée dans ce rapport a une double origine. Elle participe tout d’abord d’un programme de travail dénommé « Transformation du travail et émancipation » mis en oeuvre par la CGT depuis 2008. Elle s’inspire aussi d’une recherche-action menée chez Renault de 2008 à 2010.
Ces travaux ont souligné la nécessité de mieux cerner un pouvoir d’agir des salariés, dans leurs engagements personnels mais aussi, voire surtout dans les coordinations collectives que suppose le travail.
La production d’un éclairage sur ces coordinations collectives et la communauté qu’elles dessinent est donc au coeur des réflexions ayant abouti au lancement, en juin 2016, de la présente recherche. Il s’agissait en particulier de développer la connaissance du travail, grâce à un relais et une participation des syndicalistes présents sur le terrain et en relation avec les chercheurs. Le but recherché était d’arriver à une nouvelle manière d’appréhender les réalités du travail tant par les chercheurs que par les syndicalistes, voire les salariés, en imaginant de nouveaux objectifs et modes d’action.Document Céreq : Non En ligne : http://www.ires.fr/index.php/etudes-recherches-ouvrages/etudes-des-organisations [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69559 Communautés de travail et de produit. : Pouvoir d’agir, individuel et collectif, et action syndicale [document électronique] / Claude Didry, dir. ; Sandrine Michel, dir. ; Adrien Monnier, Collaborateur ; Robert Salais, Collaborateur ; Delphine Vallade, Collaborateur ; Nicolas Chaignot, Collaborateur ; CGT - Confédération générale du travail (France) . - Noisy-le-Grand : IRES, 2019 . - 127 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Thésaurus CEREQ
ANALYSE DU TRAVAIL ; RAPPORT ; FRANCE ; AUTONOMIE PROFESSIONNELLE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; TRAVAIL EN EQUIPE ; QUALIFICATION COLLECTIVE ; SYNDICALISME
Organisme Cité
CGT - CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAILMots-clés : Pouvoir d'agir Résumé : La recherche présentée dans ce rapport a une double origine. Elle participe tout d’abord d’un programme de travail dénommé « Transformation du travail et émancipation » mis en oeuvre par la CGT depuis 2008. Elle s’inspire aussi d’une recherche-action menée chez Renault de 2008 à 2010.
Ces travaux ont souligné la nécessité de mieux cerner un pouvoir d’agir des salariés, dans leurs engagements personnels mais aussi, voire surtout dans les coordinations collectives que suppose le travail.
La production d’un éclairage sur ces coordinations collectives et la communauté qu’elles dessinent est donc au coeur des réflexions ayant abouti au lancement, en juin 2016, de la présente recherche. Il s’agissait en particulier de développer la connaissance du travail, grâce à un relais et une participation des syndicalistes présents sur le terrain et en relation avec les chercheurs. Le but recherché était d’arriver à une nouvelle manière d’appréhender les réalités du travail tant par les chercheurs que par les syndicalistes, voire les salariés, en imaginant de nouveaux objectifs et modes d’action.Document Céreq : Non En ligne : http://www.ires.fr/index.php/etudes-recherches-ouvrages/etudes-des-organisations [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69559 Documents numériques
![]()
Ires-2020-AO-CGT_RapportCDidrySMichel.pdfAdobe Acrobat PDFL’Homme-machine II. Du travailleur augmenté à l’homme augmenté. Dossier / Florent Le Bot in L' homme et la société, n° 207 (2018/2)
![]()
[article]
Titre : L’Homme-machine II. Du travailleur augmenté à l’homme augmenté. Dossier Type de document : document électronique Auteurs : Florent Le Bot, dir. ; Cédric Perrin, dir. ; Olivier Dard, dir. ; Claude Didry, dir. ; Camille Dupuy, dir. Année de publication : 2018 Article en page(s) : pp. 9-183 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
TRAVAIL ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; AUTOMATISATION ; ROBOTIQUE ; INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ; INNOVATION ; BIOTECHNOLOGIE ; ECONOMIE DE MARCHE ; PERFORMANCERésumé : Notre exploration des fantasmes idéologiques accompagnant la perpétuation du capitalisme se poursuit à travers ce dossier, et nous fait passer de l’utopie d’une production mécanisée toujours plus efficace où la machine libèrerait l’humanité du travail (L’Homme-machine I), à la recherche de la vie éternelle dans la multiplication de thérapies, de disciplines, de prothèses et de big data visant à porter les corps et les esprits vers les sommets. Il reste à en analyser la portée, en interrogeant ce que ce fantasme de l’homme augmenté représente dans la justification actuelle du capitalisme et en revenant sur sa spécificité à l’égard de la fascination pour la machine. L’homme-machine et l’homme augmenté sont liés au travail et à la question récurrente : « le travail ou comment s’en débarrasser ? » La grande équation capitaliste de la machine se ramène aux gains de productivité liés à des combinaisons de facteurs de production nouvelles reposant sur la domestication de l’énergie dans le cadre d’un paradigme dominé par la physique. Cela nous a conduits à parler de « travailleur-machine » pour appréhender cette absorption du travailleur par la machine, mais aussi, en un sens, sa transformation en un « berger des machines ».
Le dossier invite à s’interroger sur le « décalage prométhéen » entre ce que les hommes savent faire techniquement et ce qu’ils sont en mesure de penser et de maîtriser moralement. Passé un certain seuil, la capacité technique devient démesurée par rapport à la condition humaine et l’excède. Mais il s’agit également de réfléchir sur le transhumanisme comme un modèle de dépassement de l’humain qui, ce faisant, présuppose l’existence même d’une nature humaine qu’il entend transcender par l’initiative de ces capitaines d’industrie californiens défrayant la chronique de l’humanisme établi. Or, dans la perspective que s’efforce d’approfondir L’Homme & la Société, c’est l’hypothèse même d’une nature humaine qui reste à mettre en question, pour saisir le déploiement historique d’une humanité dont la nature profonde est de réveiller les potentialités qui y sommeillent en bouleversant ainsi continûment cette nature même. (Source : revue)Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2018-2.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=63568
in L' homme et la société > n° 207 (2018/2) . - pp. 9-183[article] L’Homme-machine II. Du travailleur augmenté à l’homme augmenté. Dossier [document électronique] / Florent Le Bot, dir. ; Cédric Perrin, dir. ; Olivier Dard, dir. ; Claude Didry, dir. ; Camille Dupuy, dir. . - 2018 . - pp. 9-183.
Langues : Français (fre)
in L' homme et la société > n° 207 (2018/2) . - pp. 9-183
Catégories : Thésaurus CEREQ
TRAVAIL ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; AUTOMATISATION ; ROBOTIQUE ; INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ; INNOVATION ; BIOTECHNOLOGIE ; ECONOMIE DE MARCHE ; PERFORMANCERésumé : Notre exploration des fantasmes idéologiques accompagnant la perpétuation du capitalisme se poursuit à travers ce dossier, et nous fait passer de l’utopie d’une production mécanisée toujours plus efficace où la machine libèrerait l’humanité du travail (L’Homme-machine I), à la recherche de la vie éternelle dans la multiplication de thérapies, de disciplines, de prothèses et de big data visant à porter les corps et les esprits vers les sommets. Il reste à en analyser la portée, en interrogeant ce que ce fantasme de l’homme augmenté représente dans la justification actuelle du capitalisme et en revenant sur sa spécificité à l’égard de la fascination pour la machine. L’homme-machine et l’homme augmenté sont liés au travail et à la question récurrente : « le travail ou comment s’en débarrasser ? » La grande équation capitaliste de la machine se ramène aux gains de productivité liés à des combinaisons de facteurs de production nouvelles reposant sur la domestication de l’énergie dans le cadre d’un paradigme dominé par la physique. Cela nous a conduits à parler de « travailleur-machine » pour appréhender cette absorption du travailleur par la machine, mais aussi, en un sens, sa transformation en un « berger des machines ».
Le dossier invite à s’interroger sur le « décalage prométhéen » entre ce que les hommes savent faire techniquement et ce qu’ils sont en mesure de penser et de maîtriser moralement. Passé un certain seuil, la capacité technique devient démesurée par rapport à la condition humaine et l’excède. Mais il s’agit également de réfléchir sur le transhumanisme comme un modèle de dépassement de l’humain qui, ce faisant, présuppose l’existence même d’une nature humaine qu’il entend transcender par l’initiative de ces capitaines d’industrie californiens défrayant la chronique de l’humanisme établi. Or, dans la perspective que s’efforce d’approfondir L’Homme & la Société, c’est l’hypothèse même d’une nature humaine qui reste à mettre en question, pour saisir le déploiement historique d’une humanité dont la nature profonde est de réveiller les potentialités qui y sommeillent en bouleversant ainsi continûment cette nature même. (Source : revue)Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2018-2.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=63568 Des droits de l’Homme au Code du travail / Claude Didry in L' homme et la société, n° 206 (2018/1)
![]()
[article]
Titre : Des droits de l’Homme au Code du travail : Les enjeux d’un retour sur le contrat de travail Type de document : document électronique Auteurs : Claude Didry Année de publication : 2018 Article en page(s) : pp. 241-264 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CONTRAT DE TRAVAIL ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; DROIT ; CODE ; TRAVAIL SALARIE ; TRAVAIL ; RELATION DE SERVICE ; EMPLOYEUR ; SALARIE ; ETUDE DE CAS ; FORESTIER ; SECURITE SOCIALE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCERésumé : Dans les débats législatifs des années 1900, le contrat de travail repose sur une relation exclusive entre un travailleur et un employeur, plaçant le premier dans une dépendance économique à l’égard du second. Cependant, le Code, en ne définissant pas le contrat de travail, laisse la voie libre, dans les années 1930 à une intervention de la Cour de cassation qui fait prévaloir le critère de la subordination du travailleur à l’employeur dans l’identification d’un contrat de travail. Dès lors, le travail se définit moins comme une activité du salarié que comme une expression de la volonté de l’employeur, avec comme seuls garde-fou les droits de l’Homme. La proposition de Code du travail avancé par le GR-PACT répond à cette lacune en introduisant une définition du contrat qui, sans exclure le pouvoir de fait, envisage un lien de dépendance entre travailleur et employeur. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2018-1-page-241.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=62574
in L' homme et la société > n° 206 (2018/1) . - pp. 241-264[article] Des droits de l’Homme au Code du travail : Les enjeux d’un retour sur le contrat de travail [document électronique] / Claude Didry . - 2018 . - pp. 241-264.
Langues : Français (fre)
in L' homme et la société > n° 206 (2018/1) . - pp. 241-264
Catégories : Thésaurus CEREQ
CONTRAT DE TRAVAIL ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; DROIT ; CODE ; TRAVAIL SALARIE ; TRAVAIL ; RELATION DE SERVICE ; EMPLOYEUR ; SALARIE ; ETUDE DE CAS ; FORESTIER ; SECURITE SOCIALE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCERésumé : Dans les débats législatifs des années 1900, le contrat de travail repose sur une relation exclusive entre un travailleur et un employeur, plaçant le premier dans une dépendance économique à l’égard du second. Cependant, le Code, en ne définissant pas le contrat de travail, laisse la voie libre, dans les années 1930 à une intervention de la Cour de cassation qui fait prévaloir le critère de la subordination du travailleur à l’employeur dans l’identification d’un contrat de travail. Dès lors, le travail se définit moins comme une activité du salarié que comme une expression de la volonté de l’employeur, avec comme seuls garde-fou les droits de l’Homme. La proposition de Code du travail avancé par le GR-PACT répond à cette lacune en introduisant une définition du contrat qui, sans exclure le pouvoir de fait, envisage un lien de dépendance entre travailleur et employeur. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2018-1-page-241.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=62574 PermalinkIntroduction. Des discours aux pratiques : femme, enfant, et homme-machine au travail / Florent Le Bot in L' homme et la société, n° 205 (2017/3)
![]()
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkL’approche par les capacités comme registre des restructurations / Claude Didry in Revue française de sociologie, vol. 54, n° 3 (2013/3)
![]()
PermalinkDroit et conflits du travail dans l’Angleterre du New Labour. Dossier / Michel Kail in L' homme et la société, n° 182 (2011/4)
![]()
PermalinkPermalinkDe la restructuration de l'entreprise à la restructuration des relations professionnelles : le cas de Canal Plus. / Claude Didry in L' homme et la société, n° 163-164 (2007/1-2)
![]()
PermalinkPermalinkLes nouvelles frontières du travail subordonné. Approche pluridisciplinaire. / François Eymard-Duvernay (2006)
PermalinkL' Europe et le dialogue social. / CGP - Commissariat général du plan in LES CAHIERS DU PLAN, n° 12 (septembre 2005)
![]()
PermalinkTravail globalisé-Travail singulier. / Philippe Zarifian in L' homme et la société, n° 152-153 (2004/2-3)
PermalinkPermalinkPermalinkNaissance de la convention collective : débats juridiques et luttes sociales en France au début du 20e siècle. / Claude Didry (2002)
PermalinkPermalinkLes métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat. / Claude Didry in Sociologie du travail, vol. 43 - n° 2 (avril-juin 2001)
PermalinkLa réforme des groupements professionnels comme expression de la conception durkheimienne de l'Etat. / Claude Didry in Revue française de sociologie, vol. 41, n° 3 (juillet-septembre 2000)
![]()
PermalinkDécouvrir la réduction et l'aménagement des temps de travail, la mise en oeuvre des accords "Robien" dans douze petites et moyennes entreprises. / Catherine Bloch-London in Travail et emploi, n° 79 (avril-juin 1999)
PermalinkL'emploi - l'entreprise : nouvelles normes - nouvelles règles. / Guy Groux in Droit et société, n° 41 (1999)
PermalinkPermalinkInstitutions et conventions. La réflexivité de l'action économique. / Robert Salais in Raisons pratiques, n° 9 (1998)
PermalinkDes politiques de plein emploi à la pluralité des formes juridiques de la relation de travail. Analyse socio-économique de deux expériences : l'aide aux chômeurs créateurs d'entreprises et le rôle du comité d'entreprise dans le contrôle des plans sociaux. / CGP - Commissariat général du plan (1997)
PermalinkLes plans sociaux : négociations et procédures. / Claude Didry in Travail et emploi, n° 69 (octobre-décembre1996)
PermalinkLes limites économiques du licenciement comme mode de gestion du personnel. Présentation de trois monographies de procédures de licenciement collectif pour motif économique ayant fait l'objet de contestations en justice. / Luc Tessier ([1996])
PermalinkPermalinkAux sources du chômage 1880-1914. Une comparaison interdisciplinaire entre la France et la Grande-Bretagne. / Robert Salais (1994)
PermalinkPermalink