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Résumé :
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Le thème complexe de la flexibilité nécessite d'être abordé dans la diversité des points de vue et oblige à recourir à la multiplicité des registres explicatifs. La démarche de confrontation interdisciplinaire s'impose pour permettre d'appréhender l'hétérogénéité des différentes dimensions liées à ce processus. A partir du questionnement sur les enjeux , les conditions et les finalités, une clarification conceptuelle permet de définir la notion de flexibilité même. Les interrogations portant sur les transformations actuelles du travail, de l'emploi et des organisations productives sont ainsi analysées tant du point de vue économique, que philosophique, sociologique, psychologique ou juridique. L'ambivalence forte des différentes formes de flexibilité s'inscrit dans le quotidien des individus et notamment dans le nouvel équilibre qui régit le rapport marchand travailleur/ employeur. Dans le domaine du management, le débat traditionnel entre partisans et détracteurs de la flexibilité sous l'angle gestionnaire mérite d'être élargi : d'où la nécessité de renouveler les cadres d'analyse sur les nouvelles formes d'organisation du travail. De même,le discours néo-libéral ambiant opposant flexibilité et rigidité, paraît figé : institutions, interlocuteurs sociaux, Etat participent au développement de la flexibilité en Europe tout en définissant les modalités assurant compétitivité et solidarité. L'intention transversale de l'ouvrage est de reformuler les rapports entre entreprise et société face à la flexibilité et l'émergence de nouvelles valeurs, notamment l'individualisation des modes de vie.
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