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Titre : | Formation et marché du travail. (1991) |
Auteurs : | CEDEFOP - Centre européen pour le développement de la formation professionnelle ; Gunnar Eliasson ; Abrar Hasan ; Carlo Callieri ; Bruno Trentin ; Per Skedinger ; Eric Verdier ; Florence Lefresne ; Reinhard Zedler ; Helen Rainbird ; Carlo Borgomeo ; José Rose ; Lucie Tanguy ; Margarida Marques ; J. M. Adams |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation professionnelle (n° 2/1991, 1991) |
Article en page(s) : | pp. 5-84 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORMATION PROFESSIONNELLE ; MARCHE DU TRAVAIL ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; EMPLOI ; JEUNE ; MESURE JEUNE ; PARTENAIRES SOCIAUX ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; SYNDICALISME ; NIVEAU VBIS-VI ; CREATION D'ENTREPRISE ; RELATION ECOLE-ENTREPRISE ; PAYS DE L'OCDE ; ETUDE HISTORIQUE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; SUEDE ; ROYAUME UNI ; EUROPE ; RFA ; ITALIE ; ALLEMAGNE |
Résumé : | Plusieurs pays de l'Union européenne sont confrontés au paradoxe d'une coexistence entre croissance économique et croissance du chômage. Or dans le contexte actuel de bouleversements technologique et organisationnel, les politiques traditionnelles du marché du travail se révèlent impuissante à juguler le chômage et à intégrer les publics défavorisés. Cependant les Etats-Unis et le Japon, à taux de croissance égal, créent plus d'emplois que dans les pays de l'Union européenne. Par ailleurs, d'importantes différences sont constatées entre les divers pays européens en termes d'écart des taux de chômage des jeunes. L'analyse des modes de fonctionnement des marchés du travail, de l'implication des partenaires sociaux ainsi que des initiatives publiques de création d'emploi devraient permettre de mieux comprendre ces écarts. Des signes de flexibilisation des marchés se multiplient, interrogeant les modes traditionnels de régulation sociale. Une modification profonde des modes de fonctionnement des marchés internes et externes du travail est en train de s'opérer et modifie les représentations sociales des diplômes, des formations et des métiers. La formation prend une place essentielle pour les jeunes et les publics de bas niveaux de qualification et doit s'inscrire dans le cadre des négociations entre partenaires sociaux. La question se pose de savoir quels types d'éducation et de formation sont les mieux à mêmes de promouvoir les compétences afin de garantir à chacun une meilleure compétitivité et adaptation à des situations de travail de plus en plus complexes et évolutives. Les évolutions du marché du travail (politiques de recrutement et formes d'organisation du travail) nécessitent de repenser le contenu et la nature de la formation initiale et continue ainsi que la certification. Et enfin, la recherche en sciences sociales permet de poser de nouvelles questions, remet en cause les frontières traditionnelles des champs de recherche et soulève des problèmes méthodologiques et conceptuels. |