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Résumé :
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Le secteur bancaire est traversé par d'importantes mutations technologiques, organisationnelles et commerciales. Dans un contexte de concurrence accrue où les banques doivent s'ajuster en permanence, les pertes de rentabilité sont importantes. Elles tentent de les compenser par une augmentation de la productivité du travail, c'est-à -dire en réduisant les effectifs, en modifiant la nature du travail et des rapports professionnels. L'exposé des notions de productivité et de rentabilité est suivi d'une réflexion sur leurs relations : y a-t-il un lien entre l'augmentation de l'une sur celle de l'autre. Dans le secteur bancaire, l'utilisation de ces notions est par ailleurs très spécifique puisqu'elles ont été conçues pour l'industrie, et l'exposé des principales méthodes mises en oeuvre dans les banques illustre cet ajustement. Les techniques utilisées pour augmenter la productivité sont d'ordre organisationnel ou technologique : il est intéressant d'analyser leur impact sur les salariés, ainsi que sur les rapports professionnels et la gestion des ressources humaines. Au niveau de l'emploi bancaire, l'étude montre que le niveau de qualification augmente, que le contenu des tâches évolue, que la taylorisation des plus simples d'entre elles est un prémice à leur disparition, et que le profil d'emploi ira vers des postes commerciaux, au détriment des tâches administratives.
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