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Résumé :
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Si les principes de base de l'enseignement sont l'acquisition et le contrôle des savoirs, l'analyse des programmes et des rythmes scolaires permet d'appréhender la réalité des objectifs et des moyens de l'éducation. Pour que de réels changements s'opèrent dans le système éducatif, la commission réunie autour de Roger Fauroux préconise une meilleure gestion des moyens humains et financiers : déconcentration et autonomie des établissements, modalités de recrutement plus souples, réorganisation des carrières et des plans de formation continue. La mise en place d'une véritable éducation à l'orientation, la transformation des cursus universitaires, la multiplication des diplômes professionnels et la généralisation des rapports avec l'entreprise permettrait d'améliorer l'insertion professionnelle de façon significative. Les auteurs concluent en élargissant le débat à la société toute entière : la population étant de plus en plus instruite, l'écart se creuse entre le niveau des diplômes obtenus et la structure des emplois proposés. Pour créer un nouveau système de valeurs dont la base ne sera pas la possession d'un diplôme, ils proposent quatre grandes orientations : amélioration des tâches professionnelles, entretien du capital humain par le biais de la formation continue, développement de l'entreprise comme lieu de formation, déblocage de "l'ascenseur hiérarchique" qui, par le biais des sélections multiples, réduit l'égalité des chances entre les élèves.
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