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Du flexible au liquide : le travail dans l’économie de plateforme / Christophe Degryse in Relations industrielles / Industrial relations, vol. 75, n° 4 (Automne 2020)
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Titre : Du flexible au liquide : le travail dans l’économie de plateforme Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Degryse Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 660–683 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ECONOMIE NUMERIQUE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; ORGANISATION SYNDICALE ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; RECONVERSION INDUSTRIELLE ; CONDITION DE TRAVAIL ; POLITIQUE SOCIALE ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; MODELE ECONOMIQUE ; LIEU DE TRAVAIL ; SOUS TRAITANCE ; TEMPS DE TRAVAIL ; REMUNERATION ; ETUDE HISTORIQUE ; COMPARAISON INTERNATIONALERésumé : Le modèle social historique que connaissent la plupart des pays industrialisés s’est bâti sur des fondations solides qui, à l’instar du théâtre classique, repose sur ces trois unités : unité de lieu de travail (l’atelier, la fabrique, l’usine, le bureau), unité de temps de travail (les horaires de travail hebdomadaires, les périodes de repos) et unité d’action (l’organisation collective du travail). Or, après avoir connu, vers la fin du 20e siècle, des « fissurations » dans l’unité de lieu avec le développement de la sous-traitance, des chaînes de valeur mondiales et la coordination d’entreprises subordonnées, l’économie de plateforme et les nouvelles formes d’externalisation du travail qu’elle permet contribuent, aujourd’hui, à éroder l’ensemble de ces fondements, à tout le moins dans certains segments de l’économie, ce qui a pour effet de «liquéfier» le travail et de fragiliser ce modèle social historique.
Le travail dans l’économie de plateforme échappe aux régulations de lieux, de temps et de l’organisation collective. Autrement dit, pour les travailleurs de plateforme, il n’y a pas de locaux d’entreprise, pas de collègues, pas d’horaires, pas de représentants du personnel, pas non plus de règlements en matière de santé et de sécurité, pas de prévention des accidents du travail, pas de congés payés, pas de négociation collective, pas d’assurance-maladie… Cette nouvelle forme de fragilisation et de précarisation des travailleurs donne lieu, depuis quelques années, à l’expérimentation de pratiques innovantes, parmi lesquelles la création de collectifs autonomes, l’organisation d’actions collectives, la construction de cahiers de revendications, mais aussi le répertoire d’action plus traditionnel du mouvement syndical : sensibilisation, organisation, négociation.
Certes, ces stratégies sont confrontées à des obstacles inédits tels que la difficulté à identifier le responsable de la relation de travail, l’absence de lieu de dialogue social, la confusion concernant le statut du travailleur, la difficulté à organiser ces îlots de travailleurs éparpillés en l’absence de lieux d’échange entre eux. Malgré leurs limitations, ces expérimentations sociales peuvent être vues comme l’embryon d’un modèle social adapté à l’économie de plateforme et, plus largement, à la généralisation du numérique dans l’économie.Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.7202/1074559ar Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69594
in Relations industrielles / Industrial relations > vol. 75, n° 4 (Automne 2020) . - pp. 660–683[article] Du flexible au liquide : le travail dans l’économie de plateforme [texte imprimé] / Christophe Degryse . - 2020 . - pp. 660–683.
Langues : Français (fre)
in Relations industrielles / Industrial relations > vol. 75, n° 4 (Automne 2020) . - pp. 660–683
Catégories : Thésaurus CEREQ
ECONOMIE NUMERIQUE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; ORGANISATION SYNDICALE ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; RECONVERSION INDUSTRIELLE ; CONDITION DE TRAVAIL ; POLITIQUE SOCIALE ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; MODELE ECONOMIQUE ; LIEU DE TRAVAIL ; SOUS TRAITANCE ; TEMPS DE TRAVAIL ; REMUNERATION ; ETUDE HISTORIQUE ; COMPARAISON INTERNATIONALERésumé : Le modèle social historique que connaissent la plupart des pays industrialisés s’est bâti sur des fondations solides qui, à l’instar du théâtre classique, repose sur ces trois unités : unité de lieu de travail (l’atelier, la fabrique, l’usine, le bureau), unité de temps de travail (les horaires de travail hebdomadaires, les périodes de repos) et unité d’action (l’organisation collective du travail). Or, après avoir connu, vers la fin du 20e siècle, des « fissurations » dans l’unité de lieu avec le développement de la sous-traitance, des chaînes de valeur mondiales et la coordination d’entreprises subordonnées, l’économie de plateforme et les nouvelles formes d’externalisation du travail qu’elle permet contribuent, aujourd’hui, à éroder l’ensemble de ces fondements, à tout le moins dans certains segments de l’économie, ce qui a pour effet de «liquéfier» le travail et de fragiliser ce modèle social historique.
Le travail dans l’économie de plateforme échappe aux régulations de lieux, de temps et de l’organisation collective. Autrement dit, pour les travailleurs de plateforme, il n’y a pas de locaux d’entreprise, pas de collègues, pas d’horaires, pas de représentants du personnel, pas non plus de règlements en matière de santé et de sécurité, pas de prévention des accidents du travail, pas de congés payés, pas de négociation collective, pas d’assurance-maladie… Cette nouvelle forme de fragilisation et de précarisation des travailleurs donne lieu, depuis quelques années, à l’expérimentation de pratiques innovantes, parmi lesquelles la création de collectifs autonomes, l’organisation d’actions collectives, la construction de cahiers de revendications, mais aussi le répertoire d’action plus traditionnel du mouvement syndical : sensibilisation, organisation, négociation.
Certes, ces stratégies sont confrontées à des obstacles inédits tels que la difficulté à identifier le responsable de la relation de travail, l’absence de lieu de dialogue social, la confusion concernant le statut du travailleur, la difficulté à organiser ces îlots de travailleurs éparpillés en l’absence de lieux d’échange entre eux. Malgré leurs limitations, ces expérimentations sociales peuvent être vues comme l’embryon d’un modèle social adapté à l’économie de plateforme et, plus largement, à la généralisation du numérique dans l’économie.Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.7202/1074559ar Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69594 Plateformes numériques industrielles : une révolution qui ne dit pas son nom ? / Christophe Deshayes in Journal de l'école de Paris du management, n° 143 (2020/3)
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Titre : Plateformes numériques industrielles : une révolution qui ne dit pas son nom ? Type de document : document électronique Auteurs : Christophe Deshayes ; Marc Fontaine ; Thierry Trouvé Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 24-31 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ECONOMIE NUMERIQUE ; COMMERCE ELECTRONIQUE ; MODELE ECONOMIQUE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; INDUSTRIE AERONAUTIQUE ; INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; TEMOIGNAGE ; FRANCE
Organisme Cité
AIRBUS ; GRTGazRésumé : Face au succès et à la domination des géants du numérique dans le B2C, les secteurs industriels du B2B se tournent eux-aussi vers une stratégie de “plateformisation”. L’abaissement des frontières entre les acteurs et les catégories de données d’une même filière industrielle, ou encore une production, une commercialisation et même une innovation collaboratives sont-ils synonymes d’une meilleure performance et d’une optimisation des ressources ? Trois témoignages éclairent sur la façon dont se vivent et se mènent ces transformations. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/jepam.143.0024 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67434
in Journal de l'école de Paris du management > n° 143 (2020/3) . - pp. 24-31[article] Plateformes numériques industrielles : une révolution qui ne dit pas son nom ? [document électronique] / Christophe Deshayes ; Marc Fontaine ; Thierry Trouvé . - 2020 . - pp. 24-31.
Langues : Français (fre)
in Journal de l'école de Paris du management > n° 143 (2020/3) . - pp. 24-31
Catégories : Thésaurus CEREQ
ECONOMIE NUMERIQUE ; COMMERCE ELECTRONIQUE ; MODELE ECONOMIQUE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; INDUSTRIE AERONAUTIQUE ; INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; TEMOIGNAGE ; FRANCE
Organisme Cité
AIRBUS ; GRTGazRésumé : Face au succès et à la domination des géants du numérique dans le B2C, les secteurs industriels du B2B se tournent eux-aussi vers une stratégie de “plateformisation”. L’abaissement des frontières entre les acteurs et les catégories de données d’une même filière industrielle, ou encore une production, une commercialisation et même une innovation collaboratives sont-ils synonymes d’une meilleure performance et d’une optimisation des ressources ? Trois témoignages éclairent sur la façon dont se vivent et se mènent ces transformations. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/jepam.143.0024 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67434 Des inégalités d’accès aux inégalités de succès : enquête sur les fondateurs et fondatrices de start-up / Marion Flécher in Travail et emploi, n° 159 (juillet-septembre 2019)
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Titre : Des inégalités d’accès aux inégalités de succès : enquête sur les fondateurs et fondatrices de start-up Type de document : document électronique Auteurs : Marion Flécher Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 39-68 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
START-UP ; CREATION D'ENTREPRISE ; FINANCEMENT D'ENTREPRISE ; MODELE ECONOMIQUE ; INNOVATION ; CHEF D'ENTREPRISE ; NIVEAU DE FORMATION ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; INEGALITE SOCIALE ; PCS ; FRANCE ; ETATS UNISRésumé : Parfois utilisé pour désigner des entreprises innovantes, d’autres fois pour désigner un modèle d’entreprise risqué ou pour mettre l’accent sur des entrepreneur·ses jeunes et héroïques, le mot start-up ne trouve aucune définition objective, ne correspondant à aucune catégorie juridique. Cet article propose d’apporter un éclairage sur cet objet largement médiatisé et pourtant peu étudié. En nous appuyant sur une double enquête qualitative et quantitative menée depuis 2016 auprès de fondateurs et fondatrices de start-up, nous questionnerons les prétendues spécificités du modèle des start-up en analysant les représentations qui leur sont associées. Sont-elles vraiment des entreprises plus jeunes, plus innovantes, avec un potentiel de croissance plus important que les autres ? Après avoir explicité les modes de création et de développement qui distinguent les start-up des entreprises classiques, nous montrerons qu’ils viennent renforcer les inégalités de classe et de genre, tant dans les chances d’accès que dans les chances de succès, alors même que le modèle des start-up se présente comme un modèle d’entrepreneuriat plus démocratique et méritocratique que ce qui existe par ailleurs. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2019-3-page-39.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67490
in Travail et emploi > n° 159 (juillet-septembre 2019) . - pp. 39-68[article] Des inégalités d’accès aux inégalités de succès : enquête sur les fondateurs et fondatrices de start-up [document électronique] / Marion Flécher . - 2020 . - pp. 39-68.
Langues : Français (fre)
in Travail et emploi > n° 159 (juillet-septembre 2019) . - pp. 39-68
Catégories : Thésaurus CEREQ
START-UP ; CREATION D'ENTREPRISE ; FINANCEMENT D'ENTREPRISE ; MODELE ECONOMIQUE ; INNOVATION ; CHEF D'ENTREPRISE ; NIVEAU DE FORMATION ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; INEGALITE SOCIALE ; PCS ; FRANCE ; ETATS UNISRésumé : Parfois utilisé pour désigner des entreprises innovantes, d’autres fois pour désigner un modèle d’entreprise risqué ou pour mettre l’accent sur des entrepreneur·ses jeunes et héroïques, le mot start-up ne trouve aucune définition objective, ne correspondant à aucune catégorie juridique. Cet article propose d’apporter un éclairage sur cet objet largement médiatisé et pourtant peu étudié. En nous appuyant sur une double enquête qualitative et quantitative menée depuis 2016 auprès de fondateurs et fondatrices de start-up, nous questionnerons les prétendues spécificités du modèle des start-up en analysant les représentations qui leur sont associées. Sont-elles vraiment des entreprises plus jeunes, plus innovantes, avec un potentiel de croissance plus important que les autres ? Après avoir explicité les modes de création et de développement qui distinguent les start-up des entreprises classiques, nous montrerons qu’ils viennent renforcer les inégalités de classe et de genre, tant dans les chances d’accès que dans les chances de succès, alors même que le modèle des start-up se présente comme un modèle d’entrepreneuriat plus démocratique et méritocratique que ce qui existe par ailleurs. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2019-3-page-39.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67490 Controverse : État d'urgence sanitaire : quel rôle pour l'État social ? / François Vatin in Revue de droit du travail, n° 4 (avril 2020)
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Titre : Controverse : État d'urgence sanitaire : quel rôle pour l'État social ? Type de document : document électronique Auteurs : François Vatin ; Laure Machu ; Robert Salais Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 228-236 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
POLITIQUE PUBLIQUE ; ETAT ; SANTE ; POLITIQUE SOCIALE ; POLITIQUE ECONOMIQUE ; MODELE ECONOMIQUE ; CRISE ECONOMIQUE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; GESTION DE L'EMPLOI ; CONDITION DE TRAVAIL ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; FRANCE ; CRISE SANITAIREMots-clés : Covid-19 Résumé : Le 16 mars 2020, le président de la République s'adressait aux citoyens français au sujet de la lutte contre l'épidémie du coronavirus en scandant son discours d'une métaphore guerrière. La stratégie choisie s'est traduite par l'institution d'un nouveau régime d'exception, l'état d'urgence sanitaire, dans le cadre de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 contenant un ensemble de mesures économiques d'urgence pour faire face aux conséquences de la crise. À ce titre, des dérogations en matière de temps de travail peuvent désormais être adoptées « pour les secteurs d'activités particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation et à la continuité de la vie économique et sociale », définis par décret (L. 23 mars 2020, art. 11, ord. n° 2020-323, 25 mars 2020, art. 6). Particulièrement évocatrice d'une économie de guerre, cette distinction entre les droits des travailleurs invite à une réflexion plus profonde sur le rôle de l'État social dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Cette question a été soumise à trois chercheurs de disciplines différentes. François Vatin, professeur de sociologie à l'Université Paris Nanterre, analyse le modèle de l'économie de la guerre pour montrer le réajustement permanent qu'elle requiert, notamment en raison de la hiérarchisation des besoins que l'État opère au regard de l'urgence. Laure Machu, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Paris Nanterre, présente les effets de l'économie de la guerre sur le droit du travail lors du premier conflit mondial. L'économiste Robert Salais, chercheur à l'ENS Paris-Saclay, souligne quant à lui l'impossible identification des secteurs essentiels du point de vue économique et invite à faire le lien entre la crise sanitaire et la crise de l'économie réelle. Document Céreq : Non En ligne : https://www.dalloz.fr/documentation/Document?id=REVTRAV/CHRON/2020/0058 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67186
in Revue de droit du travail > n° 4 (avril 2020) . - pp. 228-236[article] Controverse : État d'urgence sanitaire : quel rôle pour l'État social ? [document électronique] / François Vatin ; Laure Machu ; Robert Salais . - 2020 . - pp. 228-236.
Langues : Français (fre)
in Revue de droit du travail > n° 4 (avril 2020) . - pp. 228-236
Catégories : Thésaurus CEREQ
POLITIQUE PUBLIQUE ; ETAT ; SANTE ; POLITIQUE SOCIALE ; POLITIQUE ECONOMIQUE ; MODELE ECONOMIQUE ; CRISE ECONOMIQUE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; GESTION DE L'EMPLOI ; CONDITION DE TRAVAIL ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; FRANCE ; CRISE SANITAIREMots-clés : Covid-19 Résumé : Le 16 mars 2020, le président de la République s'adressait aux citoyens français au sujet de la lutte contre l'épidémie du coronavirus en scandant son discours d'une métaphore guerrière. La stratégie choisie s'est traduite par l'institution d'un nouveau régime d'exception, l'état d'urgence sanitaire, dans le cadre de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 contenant un ensemble de mesures économiques d'urgence pour faire face aux conséquences de la crise. À ce titre, des dérogations en matière de temps de travail peuvent désormais être adoptées « pour les secteurs d'activités particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation et à la continuité de la vie économique et sociale », définis par décret (L. 23 mars 2020, art. 11, ord. n° 2020-323, 25 mars 2020, art. 6). Particulièrement évocatrice d'une économie de guerre, cette distinction entre les droits des travailleurs invite à une réflexion plus profonde sur le rôle de l'État social dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Cette question a été soumise à trois chercheurs de disciplines différentes. François Vatin, professeur de sociologie à l'Université Paris Nanterre, analyse le modèle de l'économie de la guerre pour montrer le réajustement permanent qu'elle requiert, notamment en raison de la hiérarchisation des besoins que l'État opère au regard de l'urgence. Laure Machu, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Paris Nanterre, présente les effets de l'économie de la guerre sur le droit du travail lors du premier conflit mondial. L'économiste Robert Salais, chercheur à l'ENS Paris-Saclay, souligne quant à lui l'impossible identification des secteurs essentiels du point de vue économique et invite à faire le lien entre la crise sanitaire et la crise de l'économie réelle. Document Céreq : Non En ligne : https://www.dalloz.fr/documentation/Document?id=REVTRAV/CHRON/2020/0058 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67186 L’iconomie : un modèle de l’économie numérique / Pierre-Olivier Beffy in Revue d'économie industrielle, n° 165 (2019/1)
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L’évolution du modèle d’affaires des organisations de l’entrepreneuriat social : le cas des jeunes entreprises du numérique en France / Mamour Ndour in Revue internationale PME, vol. 33, n° 1 (2020)
PermalinkPermalinkPermalinkLa transition numérique dans la recherche et l'enseignement supérieur à l'horizon 2040 / Marco Barzman (2020)
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PermalinkLe secteur de transport individuel de personnes en milieu urbain à l’épreuve des plateformes numériques / Rodrigo Carelli in Chronique Internationale de l'IRES, n° 168 (décembre 2019)
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PermalinkBâtir un écosystème de formation / Sandrine Vincent in Education permanente, n° 220-221 (septembre-décembre 2019)
PermalinkQuel droit du travail à l’ère des plateformes numériques ? / Gwenola Bargain in Lien social et politiques, n° 81 (2018)
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PermalinkTechnologies numériques et transformations des industries / Roger Thierry Malack in Lien social et politiques, n° 81 (2018)
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PermalinkPermalinkÉconomie et organisation éditoriale des plateformes et des agrégateurs de revues scientifiques françaises / Cabinet OUROUK (Paris) (2019)
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PermalinkÉconomie et organisation éditoriale des plateformes et des agrégateurs de revues scientifiques françaises / Cabinet OUROUK (Paris) (2019)
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PermalinkPermalinkModèle économique de la transformation numérique des formations dans les établissements d'enseignement supérieur / Éric Pimmel (2019)
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PermalinkPermalinkQuel rôle pour les acteurs publics dans l’incitation privée aux investissements ? / Bruno Jullien in Revue économique, vol. 69, n° 6 (novembre 2018)
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PermalinkDès 2014, une profonde mutation de l’offre de services des OPCA / Anne Moysan-Louazel in Bref, n° 362 (2018)
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PermalinkL’innovation territoriale, entre gouvernance et apprentissages. Cahier / André Torre in Management & Avenir, n° 97 (2017/7)
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PermalinkChoosing Skilled Foreign-Born Workers / Chad Sparber in Industrial Relations, vol. 57, n° 1 (January 2018)
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PermalinkL'impact du numérique / INTEFP - Institut National du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (35ème; 2017; Marcy-l'Etoile) (2018)
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PermalinkPerpetual growth, distribution, and robots / Maastricht Economic and social Research institute on Innovation and Technology (2018)
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PermalinkD’un siècle à l’autre : salaire minimum, science économique et débat public aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni (1890-2015) / Jérôme Gautié in Revue économique, vol. 69, n° 1 (janvier 2018)
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PermalinkPermalinkL’instauration de droits de propriété sur les données personnelles / Arnaud Anciaux in Revue d'économie industrielle, n° 158 (2017/2)
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PermalinkPermalinkLe modèle économique des plateformes : économie collaborative ou réorganisation des chaînes de valeur ? / Anne-Marie Nicot in Revue des conditions de travail (La), n° 6 (septembre 2017)
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PermalinkLa transformation digitale du groupe Amaury / Philippe Carli in Journal de l'école de Paris du management, n° 126 (2017/4)
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PermalinkL’Entreprise Sociale et Solidaire, ou la nécessité de changer de paradigme / Eric Persais in Gérer et comprendre, n° 128 (juin 2017)
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PermalinkDisruption(s) : quel impact sur les organisations ? / Jean-Paul Coulange in Personnel, n° 578 (mai 2017)
PermalinkLa barrière cognitive des e-business modèles / Jean-Yves Hamiot in Revue des sciences de gestion, n° 281-282 (2016/5-6)
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PermalinkBusiness Model et Innovation : le rôle médiateur du partage de connaissance / Wissal Ben Arfi in Revue des sciences de gestion, n° 281-282 (2016/5-6)
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PermalinkLégitimité des business models disruptifs : le cas Uber / Cédric Diridollou in Revue des sciences de gestion, n° 281-282 (2016/5-6)
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PermalinkRupture et pérennité des business models de l’industrie des jeux vidéo / Samy Guesmi in Revue des sciences de gestion, n° 281-282 (2016/5-6)
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PermalinkPermalinkPermalinkFaire renaître la chaussure à Romans / Christophe Chevalier in Journal de l'école de Paris du management, n° 122 (2016/6)
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PermalinkLa concurrence peut-elle sauver les chemins de fer européens ? / Pierre Messulam in Journal de l'école de Paris du management, n° 121 (2016/5)
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PermalinkSexual Orientation, Income, and Stress at Work / Benjamin Cerf in Industrial Relations, vol. 55, n° 4 (October 2016)
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PermalinkBusiness Model d’une organisation multi-sites : le cas des écoles de commerce / Mounia Benabdallah in Revue des sciences de gestion, n° 278-279 (2016/2-3)
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PermalinkUnderstanding the context and concept of business models in HEIs: Perspectives from northern Europe / Jessica Lichy in Revue des sciences de gestion, n° 278-279 (2016/2-3)
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PermalinkLa mutation des modèles économiques dans l’industrie / Georg Giersberg in Problèmes économiques, n° 3137 (deuxième quinzaine ; août 2016)
PermalinkPermalinkLes prêts à remboursement contingent dans le supérieur : plus redistributifs que l’impôt ? / Guillaume Allègre in Revue économique, vol. 67, n° 4 (juillet 2016)
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PermalinkDépréciation du capital humain et formation continue au cours du cycle de vie / Arnaud Cheron in Revue d'économie politique, vol. 126, n° 3 (2016/3)
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