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Auteur Karine Briard |
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L’élasticité de l’offre de travail des femmes en France / Karine Briard in Revue de l'OFCE, n° 169 (2020/5)
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Titre : L’élasticité de l’offre de travail des femmes en France : Petite revue de méthodes et de résultats Type de document : document électronique Auteurs : Karine Briard Année de publication : 2021 Article en page(s) : pp. 39-72 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
EMPLOI DES FEMMES ; FRANCE ; OFFRE D'EMPLOI ; MODELISATION ; REVUE DE LA LITTERATURE ; STATISTIQUE D'EMPLOIRésumé : La mesure de l’élasticité de l’offre de travail des femmes à leurs revenus est un champ d’analyse peu unifié, laissant plusieurs questions méthodologiques et empiriques ouvertes. Cet article vise à donner des repères sur les stratégies d’estimation mobilisées dans la littérature empirique et à recenser les estimations menées sur la France.
La plupart des études menées sur les vingt dernières années qui explicitent cette élasticité reposent sur l’estimation de modèles structurels à choix discret d’heures, plus flexibles que les modèles à offre continue pour rendre compte de la complexité du contexte décisionnel.
Si les élasticités publiées sont dispersées, en raison de différences de date, de champ et de spécification, les résultats convergent sur le fait que l’élasticité de l’offre de travail des femmes est plus élevée que pour les hommes, notamment lorsqu’elles sont en couple et mères de jeunes enfants. En revanche, les résultats divergent sur la sensibilité de l’offre des femmes à celle de leur conjoint, ce qui questionne la modélisation des interactions stratégiques au sein des ménages.Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.169.0039 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69508
in Revue de l'OFCE > n° 169 (2020/5) . - pp. 39-72[article] L’élasticité de l’offre de travail des femmes en France : Petite revue de méthodes et de résultats [document électronique] / Karine Briard . - 2021 . - pp. 39-72.
Langues : Français (fre)
in Revue de l'OFCE > n° 169 (2020/5) . - pp. 39-72
Catégories : Thésaurus CEREQ
EMPLOI DES FEMMES ; FRANCE ; OFFRE D'EMPLOI ; MODELISATION ; REVUE DE LA LITTERATURE ; STATISTIQUE D'EMPLOIRésumé : La mesure de l’élasticité de l’offre de travail des femmes à leurs revenus est un champ d’analyse peu unifié, laissant plusieurs questions méthodologiques et empiriques ouvertes. Cet article vise à donner des repères sur les stratégies d’estimation mobilisées dans la littérature empirique et à recenser les estimations menées sur la France.
La plupart des études menées sur les vingt dernières années qui explicitent cette élasticité reposent sur l’estimation de modèles structurels à choix discret d’heures, plus flexibles que les modèles à offre continue pour rendre compte de la complexité du contexte décisionnel.
Si les élasticités publiées sont dispersées, en raison de différences de date, de champ et de spécification, les résultats convergent sur le fait que l’élasticité de l’offre de travail des femmes est plus élevée que pour les hommes, notamment lorsqu’elles sont en couple et mères de jeunes enfants. En revanche, les résultats divergent sur la sensibilité de l’offre des femmes à celle de leur conjoint, ce qui questionne la modélisation des interactions stratégiques au sein des ménages.Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.169.0039 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=69508 La formation professionnelle continue : une autre facette des inégalités femmes-hommes ? / Karine Briard in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 021 (juillet 2020)
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[article]
Titre : La formation professionnelle continue : une autre facette des inégalités femmes-hommes ? Type de document : document électronique Auteurs : Karine Briard Année de publication : 2020 Article en page(s) : 11 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
FORMATION PROFESSIONNELLE ; ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; STATISTIQUE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; ENQUETE FQP ; FRANCERésumé : Entre 2010 et 2015, six travailleurs sur dix ont suivi une formation dans le cadre de la formation professionnelle continue, un peu plus souvent les hommes que les femmes. Les taux de formation des femmes et des hommes sont proches, car les femmes travaillent davantage que les hommes dans des secteurs où l’accès à la formation est élevé (administration publique, enseignement, santé, etc.). De fait, à caractéristiques d’emploi identiques, les femmes se forment moins fréquemment que les hommes.
Les écarts entre femmes et hommes sont particulièrement importants parmi les non-diplômés, les employés et les ouvriers. La période qui suit la naissance d’un enfant est également une période peu propice aux formations pour les femmes. Par ailleurs, les femmes, qui ont un temps de travail plus faible que les hommes en moyenne, se forment plus fréquemment en dehors de leur temps de travail habituel.Document Céreq : Non En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-synt [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67994
in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats > n° 021 (juillet 2020) . - 11 p[article] La formation professionnelle continue : une autre facette des inégalités femmes-hommes ? [document électronique] / Karine Briard . - 2020 . - 11 p.
Langues : Français (fre)
in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats > n° 021 (juillet 2020) . - 11 p
Catégories : Thésaurus CEREQ
FORMATION PROFESSIONNELLE ; ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; STATISTIQUE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; ENQUETE FQP ; FRANCERésumé : Entre 2010 et 2015, six travailleurs sur dix ont suivi une formation dans le cadre de la formation professionnelle continue, un peu plus souvent les hommes que les femmes. Les taux de formation des femmes et des hommes sont proches, car les femmes travaillent davantage que les hommes dans des secteurs où l’accès à la formation est élevé (administration publique, enseignement, santé, etc.). De fait, à caractéristiques d’emploi identiques, les femmes se forment moins fréquemment que les hommes.
Les écarts entre femmes et hommes sont particulièrement importants parmi les non-diplômés, les employés et les ouvriers. La période qui suit la naissance d’un enfant est également une période peu propice aux formations pour les femmes. Par ailleurs, les femmes, qui ont un temps de travail plus faible que les hommes en moyenne, se forment plus fréquemment en dehors de leur temps de travail habituel.Document Céreq : Non En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-synt [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67994 Documents numériques
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dares_formation_professionnelle_continue_inegalites_femmes_hommes-2.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : L’accès des salariés à la formation professionnelle continue : où sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? Type de document : document électronique Auteurs : Karine Briard Editeur : Paris : DARES Année de publication : 2020 Collection : Document d'études num. 237 Importance : 48 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; ENQUETE SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE ; FRANCE ; SALAIRE ; RELATION TRAVAIL-FAMILLERésumé : L’accès à la formation professionnelle continue est inégalitaire, plus fréquent pour les plus diplômés, les salariés du secteur public et des entreprises de grande taille. Qu’en est-il des différences entre les femmes et les hommes ? Étonnamment, la dimension sexuée de la formation est peu analysée en France, alors que la formation est un des leviers de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. À partir de l’enquête Formation et qualification professionnelle menée par l’Insee en 2014/2015, la présente étude s’attache à rechercher les caractéristiques des salariés qui sont liées aux différences d’accès à la formation entre les femmes et les hommes. En particulier, deux axes sont examinés : d’une part, les caractéristiques des postes occupés ; d’autre part, la situation familiale, spécifiquement les premiers mois suivant la naissance d’un enfant. Pour identifier et mesurer les inégalités entre femmes et hommes, les effets de composition de la population sont contrôlés par des analyses de type « toutes choses égales par ailleurs ». L’analyse se démarque également de la plupart des approches usuelles sur l’accès à la formation en considérant cet accès sur une période de cinq années, 2010 à 2015. Sur cette période, les femmes et les hommes salariés en 2010 et 2015 participent à la formation dans des proportions proches au regard de leurs durées de travail respectives (durée inférieure pour les femmes) : 60 % des femmes et 65 % des hommes suivent au moins une formation. À âge et niveau de diplôme identiques, l’écart moyen d’accès à la formation entre femmes et hommes est de l’ordre de 6 points de pourcentage. Il reste proche – 6,8 points – à âge, niveau de diplôme, groupe socioprofessionnel et secteur d’activité identiques, en raison de l’inégale répartition des sexes entre secteurs. En particulier, la plus forte présence des femmes dans l’administration, secteur le plus formateur, participe au rapprochement des taux de formation globaux des femmes et des hommes, compensant pour partie les écarts en défaveur des femmes dans d’autres secteurs. Dans le commerce-transport ou l’industrie, ces écarts sont liés à la proportion relativement plus importante des femmes en contrat court. Lorsque toutes les caractéristiques des postes sont considérées (dont le type de contrat, le caractère sexué du métier, la quotité de temps de travail et la taille de l’entreprise), l’écart entre les taux de formation des femmes et des hommes salariés aux profils identiques est limité – 2 points – et concerne essentiellement les ouvriers. Globalement, la situation familiale joue un rôle mineur par rapport aux caractéristiques des postes occupés dans les différences d’accès à la formation des femmes et des hommes. Ainsi, à situation de couple et nombre d’enfants identiques, en contrôlant la survenue d’une naissance, les ouvrières se forment toujours moins que leurs homologues masculins. À caractéristiques professionnelles et familiales identiques, seule la fonction publique présente des écarts de formation en faveur des femmes. Un autre facteur de différenciation sexuée est la maternité : dans les premiers mois de l’enfant, les jeunes mères se forment moins, sans que ce retard soit rattrapé par la suite. Les formations alors réalisées ne visent pas des objectifs différents de celles réalisées à d’autres périodes, ce qui interroge sur l’utilisation effective de la formation comme outil d’égalité professionnelle. (Dares) Document Céreq : Non En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-synt [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68013 L’accès des salariés à la formation professionnelle continue : où sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? [document électronique] / Karine Briard . - Paris : DARES, 2020 . - 48 p. - (Document d'études; 237) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Thésaurus CEREQ
ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; ENQUETE SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE ; FRANCE ; SALAIRE ; RELATION TRAVAIL-FAMILLERésumé : L’accès à la formation professionnelle continue est inégalitaire, plus fréquent pour les plus diplômés, les salariés du secteur public et des entreprises de grande taille. Qu’en est-il des différences entre les femmes et les hommes ? Étonnamment, la dimension sexuée de la formation est peu analysée en France, alors que la formation est un des leviers de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. À partir de l’enquête Formation et qualification professionnelle menée par l’Insee en 2014/2015, la présente étude s’attache à rechercher les caractéristiques des salariés qui sont liées aux différences d’accès à la formation entre les femmes et les hommes. En particulier, deux axes sont examinés : d’une part, les caractéristiques des postes occupés ; d’autre part, la situation familiale, spécifiquement les premiers mois suivant la naissance d’un enfant. Pour identifier et mesurer les inégalités entre femmes et hommes, les effets de composition de la population sont contrôlés par des analyses de type « toutes choses égales par ailleurs ». L’analyse se démarque également de la plupart des approches usuelles sur l’accès à la formation en considérant cet accès sur une période de cinq années, 2010 à 2015. Sur cette période, les femmes et les hommes salariés en 2010 et 2015 participent à la formation dans des proportions proches au regard de leurs durées de travail respectives (durée inférieure pour les femmes) : 60 % des femmes et 65 % des hommes suivent au moins une formation. À âge et niveau de diplôme identiques, l’écart moyen d’accès à la formation entre femmes et hommes est de l’ordre de 6 points de pourcentage. Il reste proche – 6,8 points – à âge, niveau de diplôme, groupe socioprofessionnel et secteur d’activité identiques, en raison de l’inégale répartition des sexes entre secteurs. En particulier, la plus forte présence des femmes dans l’administration, secteur le plus formateur, participe au rapprochement des taux de formation globaux des femmes et des hommes, compensant pour partie les écarts en défaveur des femmes dans d’autres secteurs. Dans le commerce-transport ou l’industrie, ces écarts sont liés à la proportion relativement plus importante des femmes en contrat court. Lorsque toutes les caractéristiques des postes sont considérées (dont le type de contrat, le caractère sexué du métier, la quotité de temps de travail et la taille de l’entreprise), l’écart entre les taux de formation des femmes et des hommes salariés aux profils identiques est limité – 2 points – et concerne essentiellement les ouvriers. Globalement, la situation familiale joue un rôle mineur par rapport aux caractéristiques des postes occupés dans les différences d’accès à la formation des femmes et des hommes. Ainsi, à situation de couple et nombre d’enfants identiques, en contrôlant la survenue d’une naissance, les ouvrières se forment toujours moins que leurs homologues masculins. À caractéristiques professionnelles et familiales identiques, seule la fonction publique présente des écarts de formation en faveur des femmes. Un autre facteur de différenciation sexuée est la maternité : dans les premiers mois de l’enfant, les jeunes mères se forment moins, sans que ce retard soit rattrapé par la suite. Les formations alors réalisées ne visent pas des objectifs différents de celles réalisées à d’autres périodes, ce qui interroge sur l’utilisation effective de la formation comme outil d’égalité professionnelle. (Dares) Document Céreq : Non En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-synt [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68013 Documents numériques
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dares_de_inegalites_formation-2.pdfAdobe Acrobat PDFQuelles différences de situation professionnelle entre les femmes et les hommes suite à une mobilité résidentielle ? / Karine Briard in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 016 (avril 2019)
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Titre : Quelles différences de situation professionnelle entre les femmes et les hommes suite à une mobilité résidentielle ? Type de document : document électronique Auteurs : Karine Briard Année de publication : 2019 Article en page(s) : 7 p. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; GENRE ; STATUT ; CONDITION DE TRAVAIL ; PCS ; FRANCERésumé : Les femmes et les hommes qui changent de lieu de résidence voient leur situation professionnelle évoluer plus favorablement que les femmes et les hommes « sédentaires ». Toutefois, le déménagement conduit plus souvent à une démission pour les femmes en couple que pour les hommes en couple. Ces derniers sont davantage concernés par une mutation, qui s’accompagne d’une amélioration de la situation professionnelle dans six cas sur dix. Leurs motivations au déménagement sont aussi différentes : relativement aux hommes, les femmes avancent davantage un souhait ou une obligation et moins la perspective d’un emploi plus intéressant.
Après un déménagement, les femmes connaissent moins fréquemment que les hommes une promotion, une amélioration de leurs conditions de travail, une hausse de leurs revenus ou de leur temps de travail. L’évolution de leur position professionnelle suite à un déménagement est aussi moins favorable, notamment si elles vivent en couple : moins de deux femmes en couple sur cinq accèdent à un statut plus élevé, contre près d’un homme sur deux.
In fine, la mobilité résidentielle paraît neutre sur l’activité des hommes et positive sur celle des femmes : toutes choses égales par ailleurs, les chances d’être en emploi sont plus élevées pour les femmes mobiles que pour les sédentaires. (Dares)Document Céreq : Non En savoir plus : sur le site du ministère En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_analyses_differences_femmes_h [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64680
in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats > n° 016 (avril 2019) . - 7 p.[article] Quelles différences de situation professionnelle entre les femmes et les hommes suite à une mobilité résidentielle ? [document électronique] / Karine Briard . - 2019 . - 7 p.
Langues : Français (fre)
in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats > n° 016 (avril 2019) . - 7 p.
Catégories : Thésaurus CEREQ
MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; GENRE ; STATUT ; CONDITION DE TRAVAIL ; PCS ; FRANCERésumé : Les femmes et les hommes qui changent de lieu de résidence voient leur situation professionnelle évoluer plus favorablement que les femmes et les hommes « sédentaires ». Toutefois, le déménagement conduit plus souvent à une démission pour les femmes en couple que pour les hommes en couple. Ces derniers sont davantage concernés par une mutation, qui s’accompagne d’une amélioration de la situation professionnelle dans six cas sur dix. Leurs motivations au déménagement sont aussi différentes : relativement aux hommes, les femmes avancent davantage un souhait ou une obligation et moins la perspective d’un emploi plus intéressant.
Après un déménagement, les femmes connaissent moins fréquemment que les hommes une promotion, une amélioration de leurs conditions de travail, une hausse de leurs revenus ou de leur temps de travail. L’évolution de leur position professionnelle suite à un déménagement est aussi moins favorable, notamment si elles vivent en couple : moins de deux femmes en couple sur cinq accèdent à un statut plus élevé, contre près d’un homme sur deux.
In fine, la mobilité résidentielle paraît neutre sur l’activité des hommes et positive sur celle des femmes : toutes choses égales par ailleurs, les chances d’être en emploi sont plus élevées pour les femmes mobiles que pour les sédentaires. (Dares)Document Céreq : Non En savoir plus : sur le site du ministère En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_analyses_differences_femmes_h [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64680 Documents numériques
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dares_analyses_differences_femmes_hommes_mobilite_residentielle_avril_2019_.pdfAdobe Acrobat PDFQuels liens entre mobilité résidentielle et situation professionnelle ? / Karine Briard in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 015 (avril 2019)
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Titre : Quels liens entre mobilité résidentielle et situation professionnelle ? Type de document : document électronique Auteurs : Karine Briard Année de publication : 2019 Article en page(s) : 9 p. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; CONDITION DE TRAVAIL ; STATUT ; PCS ; FRANCERésumé : Entre 2010 et 2015, 7 % des personnes ont changé de région de résidence selon l’enquête Formation et qualification professionnelle réalisée par l’Insee. Les jeunes, les diplômés, les chômeurs et les personnes connaissant une séparation ou une mise en couple sont plus fréquemment concernés.
En moyenne, les chômeurs qui ont déménagé occupent plus souvent un emploi en 2015 que leurs homologues sédentaires, en raison de caractéristiques différentes. Toujours en moyenne, les actifs occupés qui ont déménagé travaillent un peu moins souvent en 2015 que les sédentaires mais, à caractéristiques identiques, ceux qui sont mobiles ont une probabilité plus élevée d’être en emploi par la suite.
À court terme, un déménagement sur deux s’accompagne d’un changement de situation professionnelle (accès à un emploi, nouvel employeur, promotion, etc.). Pour quatre chômeurs sur dix, la mobilité résidentielle est suivie de l’occupation d’un emploi dans les deux mois. Pour trois actifs occupés sur dix, elle s’accompagne d’une période de chômage ou d’inactivité, mais les travailleurs qui restent en emploi après le déménagement connaissent le plus souvent une amélioration de leur situation professionnelle, notamment lorsque la mobilité est liée à une mutation. À moyen terme, parmi les travailleurs ayant déménagé, plus de quatre sur dix déclarent de meilleures conditions de travail ou une position professionnelle plus élevée, contre trois sédentaires sur dix. (Dares)Document Céreq : Non En savoir plus : sur le site du ministère En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_analyses_mobilite_residentiel [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64679
in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats > n° 015 (avril 2019) . - 9 p.[article] Quels liens entre mobilité résidentielle et situation professionnelle ? [document électronique] / Karine Briard . - 2019 . - 9 p.
Langues : Français (fre)
in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats > n° 015 (avril 2019) . - 9 p.
Catégories : Thésaurus CEREQ
MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; CONDITION DE TRAVAIL ; STATUT ; PCS ; FRANCERésumé : Entre 2010 et 2015, 7 % des personnes ont changé de région de résidence selon l’enquête Formation et qualification professionnelle réalisée par l’Insee. Les jeunes, les diplômés, les chômeurs et les personnes connaissant une séparation ou une mise en couple sont plus fréquemment concernés.
En moyenne, les chômeurs qui ont déménagé occupent plus souvent un emploi en 2015 que leurs homologues sédentaires, en raison de caractéristiques différentes. Toujours en moyenne, les actifs occupés qui ont déménagé travaillent un peu moins souvent en 2015 que les sédentaires mais, à caractéristiques identiques, ceux qui sont mobiles ont une probabilité plus élevée d’être en emploi par la suite.
À court terme, un déménagement sur deux s’accompagne d’un changement de situation professionnelle (accès à un emploi, nouvel employeur, promotion, etc.). Pour quatre chômeurs sur dix, la mobilité résidentielle est suivie de l’occupation d’un emploi dans les deux mois. Pour trois actifs occupés sur dix, elle s’accompagne d’une période de chômage ou d’inactivité, mais les travailleurs qui restent en emploi après le déménagement connaissent le plus souvent une amélioration de leur situation professionnelle, notamment lorsque la mobilité est liée à une mutation. À moyen terme, parmi les travailleurs ayant déménagé, plus de quatre sur dix déclarent de meilleures conditions de travail ou une position professionnelle plus élevée, contre trois sédentaires sur dix. (Dares)Document Céreq : Non En savoir plus : sur le site du ministère En ligne : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_analyses_mobilite_residentiel [...] Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64679 Documents numériques
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dares_analyses_mobilite_residentielle_et_situation_professionnelle_avril_2019.pdfAdobe Acrobat PDFSégrégation professionnelle entre les femmes et les hommes : quels liens avec le temps partiel ? / Karine Briard (2019)
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PermalinkPermalinkÀ quels moments les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes se forment-elles ? / Karine Briard (2018)
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PermalinkAider un proche : quels liens avec l’activité professionnelle ? / Karine Briard in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 081 (décembre 2017)
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PermalinkL’articulation des temps parental et professionnel au sein des couples / Karine Briard in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 058 (septembre 2017)
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PermalinkLa retraite des salariés du secteur privé en France / Karine Briard in Travail et emploi, n° 149 (janvier-mars 2017)
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PermalinkPermalinkPermalinkTaux d’emploi des femmes / Karine Briard in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 037 (juillet 2016)
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PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkCarrières incomplètes et retraites / Karine Briard in Connaissance de l'emploi, n° 67 (juillet 2009)
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PermalinkAléas de carrières des seniors et impact sur les retraites. / Karine Briard in Document de travail du CEE, n° 112 (janvier 2009)
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PermalinkAléas de carrière, inégalités de retraite. / Najat El Mekkaoui de Freitas in Rapport de recherche du CEE, n° 47 (mai 2008)
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PermalinkProfils types des salariés du secteur privé : approche par une classification des carrières. / Karine Briard in Economie & Prévision, n° 180-181 (2007/4-5)
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PermalinkApproches institutionnalistes des inégalités en économie sociale. Tome 1 : Evaluations. XXVIIe Journées de l'Association d'Economie Sociale, Université Paris X-Nanterre, 6 et 7 septembre 2007. / Jacques Merchiers (2007)
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