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| Titre : | Evaluation de la qualité du travail et chômage de longue durée. |
| Auteurs : | Marie Salognon ; UNIVERSITE PARIS X-NANTERRE ; UFR DE SCIENCES ECONOMIQUES GESTION MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Nanterre : Université de Paris X - Nanterre, 2005 |
| Format : | 290 p. |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Organisme Cité METHODE IOD - INTERVENTION SUR LES OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOI ; TRANSFERThésaurus CEREQ ACTEURS DE L'EMPLOI ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; CHOMAGE DE LONGUE DUREE ; ECONOMETRIE ; ECONOMIE DES CONVENTIONS ; EMPLOYABILITE ; EXCLUSION PROFESSIONNELLE ; GESTION PREVISIONNELLE ; MARCHE DU TRAVAIL ; MODELE ECONOMIQUE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; POLITIQUE PUBLIQUE ; PRATIQUE DE GRH ; QUALITE ; REINSERTION PROFESSIONNELLE ; SOCIOLOGIE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; DEFINITION ; MODELISATION ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; THESE ; CONSEILLER PROFESSIONNEL ; METIER DE L'EMPLOI ; FRANCE |
| Résumé : | Ce travail propose d'expliquer le chômage de longue durée par les processus d'évaluation de la qualité du travail que mobilisent les entreprises (recrutement, licenciement, promotion) et les institutions du chômage (tri des chômeurs). Une approche conventionnaliste de la qualité du travail, appliquée à la modélisation du chômage de longue durée, montre que l'évaluation des chômeurs n'est pas seulement le résultat de la coordination des comportements autour d'un critère de sélection ; elle relève avant tout d'une représentation collective et consensuelle du « bon » travailleur, i.e. d'une convention de qualité. Il existe une pluralité de conventions de qualité, en lien avec la pluralité d'entreprises, et la mobilisation de certaines d'entre elles est source de chômage de longue durée et d'exclusion : la façon dont on mesure l'« employabilité » des chômeurs peut conduire à juger une partie d'entre eux comme définitivement « inemployables » et à leur ôter ainsi toute chance de réinsertion. Une étude économétrique est menée à partir de l'enquête « Trajectoires des Demandeurs d'Emploi et Marché Local du Travail » (DARES), identifiant les liens entre les « modèles d'entreprises » et le chômage de longue durée. Nous testons l'hypothèse selon laquelle les modes de gestion et de sélection de la main-d'oeuvre caractéristiques de ces modèles d'entreprise ont une influence majeure sur les parcours de chômage des individus et ont leur part de responsabilité dans la construction de l'« inemployabilité » des personnes. Le questionnement de la rationalité des modes d'évaluation des entreprises, associé à nos résultats économétriques, plaide pour un renversement de la logique d'intervention publique en vue d'une action efficace contre l'exclusion professionnelle : dépasser la logique « adaptative » actuelle centrée sur l'offre de travail pour se tourner vers les pratiques des entreprises, au niveau préventif comme curatif. (Résumé d'auteur) |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| 1027099 | E-100-07 | Etude | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |
