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Titre : | Développement anthropogénétique et reconnaissance de l’utilité sociale du travail (2022) |
Auteurs : | Robert Boyer |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 64, n° 1-2, janvier-juin 2022) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 02 mai 2022 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CRISE SANITAIRE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; REMUNERATION ; INEGALITE SALARIALE ; INEGALITE SOCIALE ; TRAVAIL ; METIER DE LA SANTE ; SANTE ; METIER DE LA FORMATION ; EDUCATION ; METIER DE LA CULTURE ; CULTURE-LOISIR-SPORT ; ECONOMIE POLITIQUE ; REGULATION SOCIALE ; JUSTICE SOCIALE ; FINANCE PUBLIQUE ; MODELE ECONOMIQUE ; FRANCE ; ETATS UNIS |
Mots-clés: | Covid-19 |
Résumé : | La célébration des héros de la lutte contre la pandémie marque-t-elle la reconnaissance de l’utilité sociale, ou encore de l’utilité commune, comme fondement de la hiérarchie des rémunérations ? Le déclassement du travail dans la santé et l’éducation est le résultat de l’internationalisation, de la déréglementation et de la financiarisation, stratégies poursuivies en France par les gouvernements depuis plus de deux décennies et que les mouvements sociaux ne sont pas parvenus à bloquer. La Covid-19 révèle le sous-investissement dans les équipements et les compétences du secteur de la santé, ce que l’abondance de crédit public consécutif à la sortie de la crise économique de 2008 aurait permis de surmonter. En fait, depuis la Seconde Guerre mondiale, silencieusement, émerge un mode de développement original fondé sur la production de l’humain par le travail dans la santé, l’éducation et la culture. Ce mode anthropogénétique gagnerait à être reconnu comme tel et pourrait devenir l’enjeu d’un débat citoyen. Son épanouissement suppose que les États-Nations puissent discipliner tant l’internationalisation que la financiarisation. Cette histoire n’est pas encore écrite. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/sdt.40685 |