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Résumé :
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Le concept d'autonomie est difficile à définir. Des recherches empiriques menées au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS) dans divers secteurs tels que l'aéronautique, la sidérurgie, l'agroalimentaire, les télécommunications ou la production électrique, ont permis d'observer et d'évaluer des expériences de mise en place d'équipes autonomes ou de réformes visant à augmenter l'autonomie. La synthèse de ces travaux révèle la fausse simplicité de cette notion, souligne le paradoxe autonomie-interdépendance entre les activités et les personnes et s'interroge sur le modèle théorique dominant de la sociologie du travail qui suppose une marge de manoeuvre de l'individu vis-à -vis de la prescription et du contrôle. Les divers points de vue apportés par les contributions convergent cependant autour de cinq thèmes. Celui, tout d'abord, de la dialectique entre "indépendance et interdépendance", celui connexe de "l'engagement et de la distance", celui de "l'informel et du formel", celui des formes de l'autonomie et du contrôle référées "aux diverses échelles des architectures d'organisation" et enfin, celui de l'autonomie comme "réalité sociétale". Une première partie rassemble les contributions des niveaux de base des organisations et présente les résultats issus des recherches-actions menées par le LATTS. Une seconde regroupe les niveaux d'organisation plus élevés (relations entre fonctions et relations inter-firmes) à partir d'observations de terrain et d'enquêtes historiques. Enfin, une dernière s'interroge sur les enjeux et les implications des changements observés, dans la structuration des firmes et dans la société en général.
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