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Titre : | La logique de la compétence. Première partie. (1999) |
Auteurs : | Elisabeth Dugué ; Anne Dietrich ; Janine Roche ; Emmanuel Sulzer ; Pierre Koch ; François Beaujolin ; Nicole Roelens ; Philippe Perrenoud |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Education permanente (n° 140, 1999-3) |
Article en page(s) : | 162 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ COMPETENCE ; QUALIFICATION ; PERFORMANCE ; PRATIQUE DE GRH ; PROFESSIONNALISATION ; PROFESSION ; SAVOIR ETRE ; ORGANISATION QUALIFIANTE ; EMPLOYABILITE ; PROCESSUS D'APPRENTISSAGE ; FORMATION SUR LE TAS ; CERCLE DE QUALITE ; DEFINITION ; FRANCE |
Résumé : | La notion de compétence tend à remplacer le terme de qualification, entraînant ainsi un renouvellement des pratiques de formation et de gestion des ressources humaines. Lorsqu'elle est associée au concept de performance, elle transforme les pratiques organisationnelles existantes et recompose les systèmes de représentation et d'action au sein des entreprises. L'éclairage des différentes formes que prend la notion de professionnalisation fait apparaître un lien structurel entre ces deux concepts : professionnaliser consiste à créer une catégorie de personnes dotées d'une compétence multidimensionnelle. L'imprécision des notions qui la composent, en particulier celle de savoir être, favorise la confusion entre son acception scientifique et celle du sens commun et constitue un obstacle à son uniformisation. L'examen des concepts d'entreprise qualifiante et apprenante, d'approche théorique différente, montre que la compétence ne prend pas le même sens selon que l'on se réfère à l'une ou l'autre des théories. Dans les actions de transformation qualifiante, la réussite passe par une bonne articulation entre les situations de travail et les compétences des personnels concernés. Une réflexion sur les pratiques d'intervention en entreprise d'une psychologue du travail montre que les dimensions sociales et symboliques de l'efficacité sont occultées par une approche techniciste de l'évaluation des compétences. Enfin, dans les situations de gestion d'événements imprévus, la sollicitation des compétences soulève la question paradoxale de la formation à l'action face à l'imprévu. |