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Titre : | Variations sur le thème du genre dans les groupes professionnels |
Auteurs : | Sophie Divay, dir. |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Toulouse : Octarès, 2018 |
Collection : | Le travail en débats |
Sous-collection : | Colloques & congrès |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36630-082-6 |
Format : | 257 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ GENRE ; FILIERE PROFESSIONNELLE ; CHAMP PROFESSIONNEL ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; SOCIOLOGIE ; METIER ; POLICIER ; METIER DU SPORT ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; ENSEIGNANT ; TRAVAILLEUR SOCIAL ; GRANDE ECOLE ; METIER DE LA SANTE ; FRANCE ; ETUDE DE CAS |
Résumé : | L’abondance des discours sur les rapports sociaux entre femmes et hommes favorise leur mise en lumière, sans pour autant éclaircir la complexité de leurs logiques. L’entrée par les groupes professionnels présente l’avantage de circonscrire le propos sans l’appauvrir. Ces espaces sociaux offrent en effet une multiplicité de scènes riches en variations de genre, c’est-à -dire en dynamiques plus ou moins contrastées, voire contradictoires. Elles englobent des manifestations évolutives mais réversibles, fragiles mais profondes, novatrices mais récurrentes, enracinées dans le passé ou soudaines, et des changements dont les travailleuses et travailleurs sont à la fois les objets et les actrices·eurs. Appartenant aux univers professionnels sportif, pénitentiaire, éducatif, de la police, de l’enseignement, du soin (ou care), ou encore du travail social, ces praticien·ne·s sont notamment confronté·e·s à des fluctuations numérique et symbolique de « mixisation », tendant vers une féminisation ou une masculinisation de métiers traditionnellement dits « d’hommes » ou « de femmes ». Dans cet ouvrage collectif, les contributions des auteur·e·s démontrent que l’atteinte de certains seuils de « mixisation » ne garantit pas une égalité entre les sexes, tant que des inégalités de genre souterraines persistent, faisant surgir de nombreux questionnements. La « mixisation », ou mixité de genre souhaitée par les féministes, n’est-elle pas utilisée à des fins idéologiques, par exemple par les tenants d’une prétendue indispensable complémentarité entre modèles masculins et féminins dans l’éducation des petites filles et petit garçons ? La « mixisation » de genre et la lutte contre les inégalités se justifient-elles au nom de la « modernité » ou de la modernisation ? Ou encore, les carrières extra-ordinaires de femmes (minoritaires) dans un monde masculin ne sont-elles pas instrumentalisées pour masquer les contraintes de la majorité de celles qui ne parviennent pas à une telle réussite ? Autant de pistes d’investigation qui viennent alimenter le vaste de champ de recherche en sociologie du genre. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1022610 | O-156-18 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |