Accueil
Titre : | Quand le travail déborde… : La pénibilité du surtravail à domicile des chercheurs de l’industrie énergétique (2017) |
Auteurs : | Lucie Goussard ; Guillaume Tiffon |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Travail et emploi (n° 147, 2016/3) |
Article en page(s) : | pp. 27-52 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; GENRE ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; METIER DE LA RECHERCHE ; TEMPS DE TRAVAIL ; TRAVAIL A DOMICILE ; SANTE AU TRAVAIL ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; CONDITION DE VIE ; CONDITION DE TRAVAIL ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; EMPLOI DES FEMMES ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; METIER DE LA DIRECTION GENERALE ; TRAVAIL A TEMPS PARTIEL ; ILE DE FRANCE ; FRANCE |
Mots-clés: | genre |
Résumé : | S’appuyant sur une enquête réalisée dans le centre de recherche d’une entreprise spécialisée dans la production et la distribution d’énergie, cet article analyse les effets du débordement du travail – ici appelé « surtravail à domicile » – sur la santé des salariés. Par une approche croisant travail, genre et santé, il montre qu’il existe trois types de surtravail à domicile, selon ce qui est fait, comment et pourquoi. Le premier renvoie à des tâches réalisées par plaisir, qui permettent de redonner du sens à un travail qui tend à en perdre dans l’enceinte de l’entreprise. S’il alourdit la charge de travail, il permet donc, aussi et paradoxalement, de tenir et de se maintenir en bonne santé. Le deuxième correspond à des phénomènes de surinvestissement, qui épuisent et peuvent mettre en péril la santé des salariés. Le troisième émane, quant à lui, des difficultés d’articulation travail-famille. Il concerne principalement des chercheuses qui, passées à temps partiel sans que leur charge de travail ait diminué, tentent, tant bien que mal, de mener de front leurs activités professionnelles, domestiques et parentales. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2016-3-page-27.htm |