Résumé :
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Cet ouvrage rĂ©unit les contributions de chercheurs français, quĂ©bĂ©cois et espagnols qui questionnent le rapport entre sociĂ©tĂ© et intervention sociale Ă partir de la notion de transformation, et rĂ©flĂ©chissent aux enjeux, aux dĂ©fis ainsi qu’aux consĂ©quences de ce rapport sur les postures professionnelles et scientifiques de l’intervention sociale. Au niveau international, les transformations de nos sociĂ©tĂ©s contribuent Ă engendrer de profondes mutations dans le champ de l’intervention sociale. ÂLa plupart des discours politiques, institutionnels ou scientifiques identifient ces transformations en termes de « crises », induisant alors anomie ou dĂ©senchantement chez les professionnels de l’intervention et de l’action sociale. Or, parallèlement, on observe l’émergence de thĂ©ories alternatives qui tentent d’introduire l’idĂ©e qu’en face des dĂ©terminismes et des logiques de soumission, existent de puissantes capacitĂ©s Ă©manant des individus et des groupes Ă agir sur le cadre de leurs activitĂ©s, sur leur milieu, sur leur vie, sur leurs mondes. Quelles consĂ©quences engendrent les discours incapacitants sur les pratiques et les reprĂ©sentations des acteurs ? Au-delĂ des thĂ©ories dominantes de l’incapacitĂ©, comment valoriser d’autres modes de comprĂ©hension et d’analyse des transformations de l’intervention sociale ? (4ème de couv.)
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