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Résumé :
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A partir d'un grand nombre d'analyses statistiques et d'enquêtes disponibles sur l'emploi des femmes, notamment au Royaume-Uni, la thèse de la polarisation de l'emploi des femmes est développée. A l'encontre des affirmations les plus courantes, elle démontre que la proportion de femmes employées à temps plein connaît une progression très lente, masquée par la forte augmentation du taux global de l'emploi féminin sur un siècle. Si toutes les dimensions du travail des femmes sont examinées, le temps partiel revêt une importance particulière. Il occupe un faible volume horaire, permet aux femmes de multiples entrées et sorties d'emploi pour des raisons familiales. Les femmes concernées sont celles pour lesquelles le revenu ne constitue qu'un salaire d'appoint et leur développement de carrière est bas. Elles semblent cependant satisfaites d'une situation choisie. Des éléments de comparaison internationale offre un élargissement de la question aux différents pays d'Europe et aux Etats-Unis. Ils mettent en évidence une meilleure intégration des femmes dans la vie professionnelle en France.
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