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Résumé :
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Ce document constitue une sélection des contributions au colloque qui s'est tenu à Arles en 1993, à l'initiative du Centre d'Economie Régionale d'Aix-en-Provence. Une centaine d'experts internationaux a étudié à partir de résultats nationaux la question du salaire minimum. Parmi les résultats, il semble net, pour des pays comme le Canada ou le Portugal par exemple, qu'il existe un effet relativement négatif du salaire minimum sur l'emploi surtout pour les jeunes. La contribution de C. Gamel souligne que la réflexion devrait se porter sur "le choix entre le maintien du salaire minimum qui par définition est lié à une activité, et l'allocation universelle inconditionnelle, et d'une manière plus générale sur le rôle du travail salarié comme facteur quasi-exclusif d'insertion sociale". La communication de D. Balsan, S. Hanchane et P. Werquin se base sur le salaire obtenu dans l'emploi pour évaluer la qualité de l'insertion, au début de la décennie 90 en France. A partir d'un panel de 2500 personnes, ils constatent que certaines mesures conduisent à un emploi mieux rémunéré à court terme. Une distinction apparaît entre les femmes et les hommes : pour les premières, c'est le contrat d'adaptation et certains stages pour les seconds. La reprise d'études s'est avérée payante : l'accumulation de capital humain permet, pour ceux qui ont un emploi, d'être dans la partie supérieure de la distribution des salaires.
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