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Titre : | Cohérences et tensions dans la socialisation universitaire des étudiants : les enseignements d’une recherche qualitative (2013) |
Auteurs : | Aziz Jellab |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | L' homme et la société (n° 187-188, 2013/1-2) |
Article en page(s) : | pp. 227-250 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; UNIVERSITE ; ETUDIANT ; SOCIALISATION ; REPRESENTATION DE LA FORMATION ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; INEGALITE SOCIALE ; REUSSITE SCOLAIRE ; TRAVAIL ETUDIANT ; LICENCE ; MASTER ; PROCESSUS D'APPRENTISSAGE ; PROJET PROFESSIONNEL ; TEMOIGNAGE ; SOCIOLOGIE DE L'EDUCATION ; FRANCE |
Résumé : | Entamer des études à l’université amène souvent les étudiants à envisager autrement leurs études dans la mesure où la maîtrise des exigences scolaires repose davantage sur l’invention de stratégies individuelles et moins sur un suivi et un encadrement pédagogique continus. En nous appuyant sur une enquête sociologique de terrain, nous mettons en évidence l’existence de cohérences et de tensions entre la socialisation aux normes et à la vie universitaires, la construction du projet d’apprendre et l’élaboration d’un projet professionnel (ou de projets d’avenir). En partant du postulat selon lequel l’université se caractérise par une forme scolaire « flottante », et en mobilisant un matériau issu d’une recherche qualitative, menée auprès d’étudiants de L1 et de Master, inscrits, pour les uns, dans une filière de masse (Psychologie), pour les autres, dans une filière à effectif plus réduit (Sociologie-Histoire et Langues étrangères appliquées), cet article vise à mettre en évidence différentes tensions et cohérences participant de leur expérience scolaire. Il montre aussi, au-delà des idées reçues, que le parcours universitaire des étudiants n’est pas linéaire et qu’il se construit au gré des opportunités et des apprentissages effectués. Ainsi, si des étudiants, peuvent connaître l’échec scolaire car ils ne parviennent pas à exploiter la « liberté » institutionnelle voire parce qu’ils n’en disposent pas dans le cas où ils exercent une activité professionnelle, d’autres peuvent parfaitement réussir suite à un échec en première année ou en cas de réorientation dans une autre filière. Les portraits de quelques étudiants rencontrés donnent toute la mesure de la diversité des modes de socialisation aux études et à la vie universitaire. L’analyse interroge in fine le fonctionnement de l’université et sa capacité à assurer une démocratisation effective au sein de l’enseignement supérieur. (Homme et la société) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2013-1-page-227.htm |