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Titre : | Institutionnalisation, désinstitutionnalisation de l'intervention sociale |
Auteurs : | François Aballéa, dir. |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Toulouse : Octarès, 2012 |
Collection : | Le travail en débats |
Sous-collection : | Colloques & congrès |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36630-002-4 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PROFESSIONNALISATION ; INSTITUTION ; ACTION SOCIALE ; AUTONOMIE PROFESSIONNELLE ; GENERATION ; TRAVAILLEUR SOCIAL ; ASSISTANT SOCIAL ; ANIMATEUR SOCIOCULTUREL ; ACCOMPAGNEMENT PROFESSIONNEL ; MEDIATEUR ; EXPERTISE ; SERVICE AUX PARTICULIERS ; MISSION LOCALE ; PLIE - PLAN LOCAL D'INSERTION ECONOMIQUE ; FRANCE |
Résumé : |
L’intervention sociale a été depuis ses origines engagée dans une dynamique institutionnelle puisqu’elle n’a eu de cesse de se professionnaliser et de s’inscrire au sein des politiques sociales.
Cette professionnalisation a revêtu des formes diverses. Elle s’est appuyée sur la constitution et la transmission d’un savoir spécifique rompant plus ou moins avec le savoir profane, donc sur la constitution d’un appareil de formation, et l’organisation d’institutions de représentation (syndicats, associations professionnelles et, dans certains cas, ordre professionnel) promouvant la profession et en garantissant l’expertise et la déontologie. Pour parler vite, on pourrait dire que l’intervention sociale s’est institutionnalisée sous la dénomination de travail social. Cette volonté de reconnaissance a conduit ses promoteurs à chercher à nouer des alliances avec les institutions qui, peu ou prou, intervenaient dans le champ de la régulation des rapports sociaux, institutions familiales, institutions de protection de l’enfance vulnérable, institutions d’aide et d’assistance aux adultes en difficultés, etc. Avec le développement de l’Etat providence, cette insertion du travail social dans le tissu institutionnel s’est intensifiée. Mais dans le même temps, le travail social a cherché à s’autonomiser vis-à -vis des tutelles qui l’ont institué. Dès lors, des tensions ont émergé entre les logiques professionnelles d’un côté et les logiques institutionnelles de l’autre. Les travailleurs sociaux s’appuyant sur leurs références professionnelles (expertise et déontologie) pour revendiquer une autonomie, les institutions gravitant autour de la puissance publique (Etat, associations subventionnées, collectivités territoriales, etc.) rappelant leurs prérogatives d’employeurs et leurs responsabilités de régulation sociale. Si dans beaucoup de pays , un certain équilibre avait fini par être trouvé, il semble aujourd’hui remis en cause. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1020373 | O-186-12 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |