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Titre : | Devenir étudiant·e dans un territoire d’outre-mer : Les mécanismes de la démocratisation ségrégative de l’enseignement supérieur en Polynésie française (2022) |
Auteurs : | Hugo Bréant |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Lien social et politiques (n° 89, 2022) |
Article en page(s) : | pp. 150–177 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLITIQUE DE L'EDUCATION ; APPROCHE LOCALE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; DEMOCRATISATION DE L'ENSEIGNEMENT ; EFFECTIF ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; INEGALITE SOCIALE ; MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; CHEMINEMENT SCOLAIRE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; GENRE ; ETUDIANT ; RENDEMENT DE L'EDUCATION ; NIVEAU DE VIE ; POLYNESIE FRANCAISE ; FRANCE |
Résumé : | Les dépenses publiques en matière d’éducation constituent l’un des premiers postes budgétaires en Polynésie française et ont permis de renforcer les infrastructures, de diversifier l’offre locale de formation et de démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur. Cette massification de l’accès aux formations postbaccalauréat laisse cependant dans l’ombre la persistance de fortes inégalités. Dans le débat public local, le « retard historique » du système éducatif polynésien est souvent mis en avant pour expliquer ces disparités. À partir d’une enquête postdoctorale menée à l’aide de méthodes mixtes, cet article démontre que des mécanismes à la fois territoriaux, scolaires, genrés et sociaux se combinent pour expliquer cette démocratisation ségrégative. Ainsi, l’accès des bachelier∙ères polynésien·nes à des parcours d’études locaux (à Tahiti), nationaux (en métropole) ou internationaux (au Canada notamment) demeure encore très inégalement réparti dans l’espace social local. Au-delà de la question de l’efficacité des investissements publics, une telle perspective interroge le rôle de l’institution scolaire dans la reproduction des inégalités. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.7202/1094558ar |