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Titre : | Formations et carrières mathématiques en France : un modèle typique d’excellence ? (2020) |
Auteurs : | Pierre-Michel Menger ; Colin Marchika ; Yann Renisio ; Pierre Verschueren |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue française d'économie (vol. XXXV, n° 2, 2020/2) |
Article en page(s) : | pp. 155-217 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ MATHEMATICIEN ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; MATHEMATIQUE ; GRANDE ECOLE ; SELECTION ; ENSEIGNEMENT GRANDE ECOLE ; QUALITE DE L'EDUCATION ; RECRUTEMENT ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; PRODUCTIVITE DU TRAVAIL ; MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; ENSEIGNANT ; UNIVERSITE ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; FRANCEOrganisme Cité CNRS ; MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE |
Résumé : | L’excellence des mathématiques françaises est reconnue de longue date. Parmi les facteurs qui expliquent cette position figurent certains ressorts classiques, telles les épreuves sélectives de formation et de recrutement des talents, mais dont l’action est plus précoce et cumulative que dans les autres sciences. La culture du défi à la fois ludique et compétitif qui nourrit l’histoire des résolutions de problèmes et conjectures, dans cette discipline plus individuelle et détachée du travail empirique, a son versant organisationnel : la compétition pour les emplois y est plus ouverte et anti-localiste, et l’avantage procuré initialement par des emplois de pure recherche n’est pas systématiquement exploité pour éloigner les meilleurs mathématiciens de l’enseignement. Ces traits font système, mais agissent-ils aussi pour créer des mécanismes pénalisant les carrières féminines, particulièrement minoritaires ? Notre analyse s’appuie sur un corpus vaste et inédit de données de carrière et de publications, sans équivalent à ce jour. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/rfe.202.0155 |