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Résumé :
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Construire de nouvelles méthodes d'approches du développement économique et social en élargissant, tout en contestant, le paradigme dominant de la croissance et de la productivité, tel est l'objectif que s'est fixé l'auteur. Cet ouvrage s'appuie sur deux recherches empiriques, l'une achevée en 1986, l'autre en 1991. Elles éclairent le paradoxe de la productivité dans les services en comparant des études réalisées en France et aux Etats-Unis. A travers le "produit", la productivité et plus généralement les performances des services (au sens large des activités tertiaires) nous est livrée une analyse critique sur l'absence de pertinence des méthodes de mesures des performances mises au point dans l'industrie fordiste. Ces mesures n'arrivent plus aujourd'hui à saisir les transformations des organisations post-fordistes et de leurs produits. Il propose une démarche conceptuelle et méthodologique qui permettrait dans certains cas de repousser les limites actuelles des concepts de croissance et de productivité en les complexifiant afin d'introduire la diversité dans les cas traités. Le concept de croissance comme indicateur central du progrès économique est remis en cause dans les économies où le secteur tertiaire est important ; les pays occidentaux sont à la fois à la recherche d'un développement post-croissance et d'outils intellectuels pour le penser. Le concept d'évaluation est proposé sans toutefois substituer la qualité (l'évaluation) à la quantité (la croissance, la productivité). Il permet la prise en compte de la diversité des "valeurs".
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