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Titre : | Professionnalisation et nouvelles formes de professionnalités des formateurs d'adultes : dossier (2013) |
Auteurs : | Nathalie Lavielle-Gutnik, dir. ; Catherine NĂ©groni, dir. ; Maryvonne Sorel, dir. |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | TransFormations-Recherches en éducation et formation des adultes (n° 9, juin 2013) |
Article en page(s) : | 160 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PROFESSIONNALISATION ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; FORMATION DES ADULTES ; FORMATEUR ; ETUDE HISTORIQUE ; METIER DE LA FORMATION ; REPRESENTATION DE LA FORMATION ; REFERENTIEL FORMATION ; KINESITHERAPEUTE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; PROFESSIONNALISATION DE L'ENSEIGNEMENT ; UNIVERSITE ; ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; FRANCE ; POLITIQUE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; CHAMP PROFESSIONNEL |
Résumé : | En 1971, Fritsch (p. 15) introduit "son examen de la situation de la formation des adultes dans la société française contemporaine" en signalant le caractère vague et imprécis de l’expression "formation des adultes" : pour lui, malgré le cadre législatif qui en contraint la mise en œuvre, la formation continue des adultes continue d’être une fonction diffuse dont l’organisation tant dans l’entreprise que hors entreprise n’est pas facilement accessible : variété des organisations privées ou publiques, variété des besoins, variété des publics… au point que pour l’auteur "même en s’en tenant aux formes organisées de la formation des adultes, la diversité des caractéristiques institutionnelles et le mélange des genres semblent rendre vain tout essai de constitution d’une typologie". Il en est de même pour les personnes impliquées dans la mise en œuvre, qu’il s’agisse des formateurs ou des concepteurs, des responsables administratifs ou des commerciaux…: activités peu visibles ; postes mal repérés -pas de statut défini, différences de salaire, impressionnisme des modalités d’accès puisque aucune obligation de licence (Hughes, 1996) pour exercer, des formateurs occasionnels plus nombreux que les permanents. Les facteurs explicatifs de cette situation sont aussi nombreux que les points de vue susceptibles d’être adoptés pour l’étudier : il est remarqué que si la formation des adultes n’a pas attendu le texte de 1971 pour exister, le caractère contraignant de son organisation est récent, à l’origine d’un redéploiement des problématiques, des intentions et des formes ; il est remarqué également le souhait de ne pas procéder à la professionnalisation des acteurs de la formation qui doivent maintenir une proximité entre travail et formation, le mot d’ordre est donc d’éviter la création d’un corps d’enseignants, la formation ne devant pas être l’occasion d’une carrière. L’analyse des discours, des pratiques et des trajectoires de la population des formateurs observée par l’auteur conduit par ailleurs ce dernier à pointer la marginalité des formateurs d’adultes : mobilité sociale descendante justifiée par le souhait d’exercer une activité "hors des sentiers battus" ou mobilité ascendante, l’itinéraire témoigne d’une trajectoire scolaire atypique par rapport à l’origine sociale. A cela, s’ajoutent des positionnements axiologiques dissonants - entre conception stratégique et utilitariste, l’ambition est alors de "favoriser l’évolution des entreprises", "dynamiser l’économie", "préparer des hommes adaptables" et conception humaniste, la formation est alors pensée au service de la personne en vue de "permettre l’épanouissement personnel", "optimaliser les relations humaines", "favoriser l’autonomie", ceci empêchant le développement d’une culture et d’une socialisation professionnelle univoque. |
Document Céreq : | Non |
En savoir plus : | voir le sommaire sur le site de l'éditeur |
En ligne : | https://pulp.univ-lille1.fr/index.php/TF/issue/view/12/showToc |