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| Titre : | Pour éviter l'Europe à deux vitesses. (1990) |
| Auteurs : | Danièle Leborgne ; Alain Lipietz ; EALE - EUROPEAN ASSOCIATION OF LABOUR ECONOMISTS (1989; TURIN) |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | TRAVAIL ET SOCIETE (vol. 15 - n° 2, 1990) |
| Article en page(s) : | pp. 189-210 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORDISME ; MARCHE UNIQUE EUROPEEN ; FLEXIBILITE DU MARCHE DU TRAVAIL ; POLITIQUE ECONOMIQUE ; POLITIQUE SOCIALE ; COLLOQUE ; ETUDE HISTORIQUE ; BIBLIOGRAPHIE ; EUROPE ; ETATS UNIS ; JAPON ; SUEDE ; NORVEGE ; RFA ; FRANCE ; ROYAUME UNI ; ITALIE ; AMERIQUE DU SUD |
| Résumé : |
Version révisée d'une intervention à la conférence inaugurale de l'European Association of Labour Economists on "Employment in Europe in the 1990s: the chances for a new deal" (Turin, 8-10 septembre 1989), cet article propose, dans une première partie, une étude historique des effets du Marché commun sur la crise du modèle de relations professionnelles ou modèle fordien. Dans la deuxième partie, les auteurs analysent les deux directions dans lesquelles se sont engagés les pays de la CEE pour résoudre la "crise de l'offre". Ces pays, partant de la rigidité du modèle fordien, évoluent vers la flexibilité avec toutes les combinaisons intermédiaires possibles. Selon les régions, deux stratégies ont été élaborées : soit une option défensive (France, Royaume-Uni), menant à la flexibilité du contrat salarial, soit une option offensive (RFA, Italie du Nord), visant l'implication négociée de l'organisation du travail. Les auteurs craignent cependant, qu'avec la mise en place de l'Acte unique, "l'Europe à deux vitesses" prenne de l'ampleur, si une politique sociale n'est pas entreprise. |
| Note de contenu : | Employment in Europe in the 1990s : the chances for a new deal. |
