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Résumé :
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La mobilité professionnelle, comme modalité du devenir des individus en interaction avec leur environnement, peut prendre la forme d'un changement de statut, de fonction, de rôle ou s'organiser autour des savoirs. L'organisation et la division du travail, les interactions entre les individus ou les groupes ainsi que les types de communication constituent les conditions de sa possibilité. L'incidence de ces facteurs est mise au jour par un travail de terrain monographique sur une unité de production industrielle s'attachant plus particulièrement aux ouvriers, techniciens ou agents de maîtrise. En effet, le contexte institutionnel ou réglementaire, l'organisation du travail propre à l'entreprise ainsi que les niveaux de classifications constituent pour les individus autant des verrous que des opportunités et ouvrent donc la voie à des filières de mobilité. C'est dire que le rapport à la mobilité repose sur un arbitrage entre plusieurs aspirations, en termes de statut, de rôle ou de développement des savoirs, et sur la gestion de contraintes à la fois internes et externes. Le développement personnel dépend également en substance du rapport au travail, et des types d'interactions ou d'interrelations que ce dernier autorise, en ce qu'ils sont producteurs de sens et donc d'action.
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