Accueil
| Titre : | Des jeunes de plus en plus diplômés, mais des difficultés d’insertion qui subsistent pour les moins diplômés |
| in : | |
| Auteurs : | Aurore Domps ; Sonia Makhzoum ; Serena Rosa ; Flora Vuillier-Devillers |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Paris : Insee, 2025 |
| Collection : | Insee Références |
| Sous-collection : | Mesurer pour comprendre |
| Format : | pp. 9-21 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ JEUNE ; SCOLARISATION ; CHEMINEMENT SCOLAIRE ; JEUNE INACTIF ; APPRENTISSAGE ; NIVEAU DE FORMATION ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; EMPLOI DES JEUNES ; CHOMAGE DES JEUNES ; FORME D'EMPLOI ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; FRANCE |
| Résumé : |
En France, pour l’année scolaire 2022‑2023, 51 % des jeunes âgés de 14 à 29 ans sont scolarisés, qu’ils soient élèves, étudiants ou apprentis. La durée moyenne des études augmente depuis 2015, sous l’effet de la hausse de la scolarisation dans l’enseignement supérieur, elle‑même portée par l’augmentation du nombre de bacheliers. En quarante ans, la proportion de bacheliers dans une génération a augmenté de 50 points pour atteindre près de 80 % en 2023. En 2023, 52 % des jeunes de 25 à 29 ans sont diplômés du supérieur, en hausse de 11 points en vingt ans. À l’inverse, la part de sortants précoces a baissé de 4 points sur la même période et atteint 8 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans en 2023. Fait notable, le nombre d’apprentis a plus que doublé en cinq ans, sous l’impulsion de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » de 2018 et de l’aide financière exceptionnelle octroyée à partir de 2020.
Près d’un jeune sur quatre sorti de formation initiale depuis un à quatre ans est contraint dans son offre de travail, qu’il soit au chômage, dans le halo autour du chômage ou en sous‑emploi. Pour ceux qui ont obtenu un emploi, il s’agit plus souvent d’un contrat à durée limitée que pour les salariés plus âgés, déjà insérés sur le marché du travail. Toutefois, les jeunes sortis depuis un à quatre ans de formation initiale ont davantage bénéficié de l’amélioration sur le marché du travail entre 2015 et 2023 : leur taux de chômage a diminué de 6 points, plus nettement que celui des actifs sortis depuis onze ans ou plus (‑2 points). De même, la part des CDD et de l’intérim dans l’emploi des jeunes s’est repliée sur cette période : ‑9 points. Cependant, la situation des jeunes sortant de formation initiale dépend toujours fortement de leur niveau de diplôme : l’écart de taux de chômage entre les jeunes diplômés du supérieur et ceux peu ou pas diplômés demeure très élevé avec un rapport de 1 à 5. En 2022, près de la moitié des personnes âgées de 18 à 69 ans sorties de formation initiale ont suivi au moins une formation au cours des douze derniers mois. Par rapport à 2016, le recours à la formation à but professionnel est resté stable pour les personnes en emploi, mais a augmenté pour les inactifs et les chômeurs. En effet, le développement et l’utilisation facilitée du Compte personnel de formation (CPF) depuis fin 2019 ont contribué à la très nette hausse du nombre d’entrées en formation des personnes en recherche d’emploi. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://www.insee.fr/fr/statistiques/8305552?sommaire=8306008 |
Documents numériques (1)
BFE2025-VE1.pdf Adobe Acrobat PDF |
