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Résumé :
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Dans un contexte socio-économique difficile, les champs du secteur social et médico-social, de la santé et, plus largement, de la formation professionnelle sont depuis une quinzaine d’années confrontés à des tensions et parfois à des bouleversements radicaux. Le rapport à l’emploi s’est durci et les réformes de ces dernières années ont modifié, dans ce secteur, le paysage en y introduisant la logique de compétence. Dans ce contexte, les auteurs abordent une série de problèmes concernant la formation des professions adressées à autrui et cherchent à mettre en évidence les plus-values de ces dispositifs professionnalisants. Au-delà des référentiels de compétences et de leurs limites, ils soulignent la nécessité de prendre en compte la formation clinique et le recours à la réflexivité, ils interrogent la pertinence du décloisonnement et de la « transversalisation ». Ils analysent également l’intérêt, les tensions et les paradoxes des dispositifs d’alternance dans la formation professionnelle ou encore l’efficacité des nouvelles technologies pour l’autonomie des apprenants. Ce faisant, ces auteurs mettent à contribution des problématiques issues de différentes sciences humaines afin de proposer une réflexion critique approfondie, largement basée sur leur pratique de la formation professionnelle ou de l’enseignement universitaire. Ils adoptent ainsi un point de vue théorique mais aussi sensible afin d’aborder les questions qui les ont travaillés tout au long de l’exercice de leur métier. (4ème de couv.)
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