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Résumé :
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Parler de transmission, littéralement «trans» et «mettre», sous-entend l’idée de céder, mettre ce qu’on possède en la possession d’un autre, mais aussi de « faire passer » et « faire parvenir ». L’objet de la transmission conserverait les mêmes propriétés, on assisterait alors à une certaine permanence, et, dans le même temps à une dépossession de celui qui transmet, traduisant un mouvement à sens unique… Or, il faut bien le dire, cela est souvent contredit dans les faits quand on s’intéresse par exemple à la transmission professionnelle : au contraire d’une dépossession de celui qui transmet, on constate souvent un enrichissement (un nouveau sens et un nouvel intérêt accordé à son activité...), au contraire d’une permanence de l’»objet» transmis, on constate un enrichissement de cet «objet» par celui qui «reçoit» (par des réinterprétations et attributions de sens nouveaux), on constate aussi des rétro-transmission des «nouveaux» vers les «anciens »,… Dès lors, la transmission n’est-elle pas au fond toujours re-construction/ré-élaboration par le sujet et non «réception» passive, permanence ou reproduction comme le laisse sous-entendre en première analyse le vocable ? Dans cet ouvrage, la transmission du travail est abordée par 3 entrées complémentaires : les processus de la transmission, les objets ou produits de la transmission et les effets de la transmission sur ceux qui transmettent. (4ème de couv.)
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