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Résumé :
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Loin d’être uniquement techniques, économiques ou réductibles à l’agencement de simples structures, les activités de travail sont fondamentalement des activités sociales : elles s’inscrivent dans des ensembles de relations entre des acteurs, qui passent entre eux des compromis sociaux et construisent du sens collectif. Ce livre réexamine les théories du management depuis Taylor ainsi que les perspectives plus contemporaines, que nous livrent les sociologies des relations de pouvoir, de la culture en organisation, des identités collectives et la théorie de la régulation sociale. Il s’attache, surtout, à montrer – au-delà d’un simple inventaire historique – que, pour comprendre les diverses analyses des rapports de travail, de F. Taylor à Michel Crozier ou Jean Daniel Reynaud, il est indispensable de décrypter les modèles de changement social, qui leur sont sous-jacents. Le livre propose, ainsi, de différencier le changement par les procédures et les structures ; le changement par la transformation des représentations et des capacités d’action ; et le changement par la transformation des modalités de l’échange social. Ces analyses permettent d’éclairer, in fine, sous un jour nouveau, la question récurrente de la résistance au changement : loin d’être irrationnelle, comme l’ont pensé toute une génération de théoriciens du management, la réaction de défiance ou de rejet souvent observée chez bon nombre d’exécutants, face au volontarisme managérial, traduit la difficulté récurrente pour les acteurs concernés, de s’engager durablement dans des relations de coopération en entreprise. (4ème de couv.)
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