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Titre : | L’approche par les capacités comme registre des restructurations : un nouveau regard sur l’entreprise et le contrat de travail ? (2013) |
Auteurs : | Claude Didry |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue française de sociologie (vol. 54, n° 3, 2013/3) |
Article en page(s) : | pp. 537-566 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Auteur Cité SEN AmartyaThésaurus CEREQ APPROCHE PAR LES CAPABILITES ; THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ; CONDITION DE VIE ; TRAVAIL SALARIE ; REPRESENTANT DU PERSONNEL ; ORGANISATION SYNDICALE ; RESTRUCTURATION D'ENTREPRISE ; CONTRAT DE TRAVAIL ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; PLAN SOCIAL ; ENTREPRISE EN DIFFICULTE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; FRANCE |
Résumé : | Après une focalisation sur la défense de l’emploi et le blocage des décisions managériales, les mobilisations suscitées par les restructurations font apparaître une activité de négociation tendant à lier la liberté de choix des salariés et les perspectives de l’entreprise. L’objectif de ce texte est de voir en quoi cette évolution dessine une pratique de choix qui, au-delà d’un rapport de forces entre direction et représentants des salariés, se rapproche d’une forme d’« approche par les capacités » liant, dans la perspective de Sen, liberté de choix individuel et participation aux choix collectifs. Il envisage, pour cela, le travail comme un « apport en capacité » que traduit l’engagement contractuel du salarié dans une activité commune au sein de l’entreprise. Comme mise à l’épreuve de la réalité même de l’entreprise, les restructurations apparaissent comme des moments d’explicitation et d’évaluation de cette activité commune et des engagements individuels sur lesquels elle repose, tant dans le cadre de procédure d’information-consultation des représentants du personnel que de la part des salariés eux-mêmes. Elles conduisent ainsi à lier dans un même débat projets individuels, selon une perspective fréquente de « volontariat », et vision de l’entreprise comme entité en devenir. En cela, elles dessinent des processus liant choix individuels et devenir de l’entreprise, constituant la manifestation d’une « capacité politique » des salariés et de leurs représentants. (Revue française de sociologie) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2013-3-page-537.htm |