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Titre : | Economie politique appliquée des poursuites d’études et abandon dans l’enseignement supérieur en France. : Thèse en Sciences économiques. |
Auteurs : | Nicolas Gury |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rennes : Université de Rennes I, 2009 |
Format : | 163 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ABANDON DES ETUDES ; POURSUITE D'ETUDES ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; ENQUETE LONGITUDINALE ; MODELISATION ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; NON DIPLOME ; MARCHE DU TRAVAIL ; THESE ; ECONOMETRIE ; FRANCE |
Résumé : | La thèse propose une réflexion empirique sur la dynamique des comportements de poursuites d’études dans l’enseignement supérieur en France. Dans le cadre du Processus de Bologne, les pays européens se sont fixés comme objectif de faire en sorte que 50% d’une classe d’âge sorte du système éducatif avec un diplôme de l’enseignement supérieur. L’abandon en cours d’études supérieures demeure une entrave puissante à l’atteinte de cet objectif. L’étude des poursuites d’études dans l’enseignement supérieur offre par ailleurs un cadre d’analyse concret des principales théories en économie de l’éducation, à savoir la théorie du capital humain et la théorie du signal. Cette dernière semble prévaloir dans l’enseignement supérieur français, à l’exception près des parcours professionnalisés. L’ambition de cette thèse est d’intégrer la dimension temporelle dans l’analyse des poursuites d’études. Ce faisant, nous montrons qu’il existe une variance importante de l’élasticité de la demande individuelle d’enseignement supérieur par rapport au temps. Entre la sur-réactivité aux risques et la rigidité à la baisse de la demande d’enseignement supérieur, les comportements individuels sont multiples et interagissent avec leur environnement institutionnel. La thèse se présente en deux parties, la première se focalisant sur les déterminants de l’abandon en cours d’études supérieures, la seconde portant sur les liens entre poursuite d’études et marchés du travail. A travers le recours à l’économétrie des modèles de durée, nous montrons dans la première partie que l’analyse des survies offre un cadre adaptée à l’étude des poursuites d’études dans l’enseignement supérieur. Notre modélisation permet aux estimateurs de varier selon le moment durant lequel survient le décrochage. Alors que l’effet de certains facteurs se révèle constant au cours du temps, d’autres, au contraire varient considérablement, selon que l’étudiant quitte rapidement le système d’enseignement supérieur, ou contraire, s’y accroche pendant plusieurs années. Ces résultats suggèrent que des actions ciblées et prenant en compte le profil de l’étudiant, décrocheur précoce ou accrocheur ignorant les risques, pourraient permettre d’améliorer l’efficacité interne du système d’enseignement supérieur français. La deuxième partie de la thèse se place plus dans une perspective évaluative et tente de répondre aux deux questions suivantes : quelles sont les modalités de valorisation sur le marché du travail d’un parcours non-diplômés dans l’enseignement supérieur ? A l’issue d’un échec dans l’enseignement supérieur, est-il préférable, du point de vue de l’insertion sur le marché du travail, de tenter une reprise d’études ou bien alors d’acquérir une première expérience professionnelle ? En recourant à des données longitudinales décrivant l’entrée dans la vie active des jeunes, nous montrons que la dimension de professionnalisation des parcours, en amont comme en aval de la sortie du système éducatif, constitue la variable clé de la réussite. |
Document Céreq : | Non |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1018096 | E-01-13 | Etude | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |
Documents numériques (1)
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