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Titre : | L'université et l'emploi : des relations stables entre deux milieux en évolution (1987) |
Auteurs : | Alain Charlot ; François Pottier |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 18, avril-juin 1987) |
Article en page(s) : | pp. 82-100 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FILIERE DE FORMATION ; EMPLOI ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; ENQUETE D'INSERTION ; COMPARAISON ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; UNIVERSITE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
Résumé : |
Les diplômés de l'enseignement supérieur résistent beaucoup mieux que les autres jeunes aux difficultés d'entrée sur le marché du travail. Ils accèdent plus vite à l'emploi, et leur niveau de chômage, très inférieur à celui des autres jeunes, s'est modérément accru depuis le milieu des années soixante-dix. La dégradation des emplois occupés par les diplômés et leur déclassement professionnel à l'embauche restent relativement limités.
À quoi tient cette résistance des diplômés à la crise ? L'article avance plusieurs explications. La première est que les créations des emplois d'ingénieurs et cadres sont plus nombreuses que celles des autres catégories d'emplois. Mais cette explication est insuffisante puisqu'une partie du renouvellement de ces emplois est comblée par la mobilité professionnelle des actifs. La deuxième explication est la relativement bonne adaptation des filières de formation universitaire aux grandes catégories d'emplois. Utilisant les enquêtes de l'Observatoire des entrées dans la vie active (EVA) qui ont permis de suivre deux cohortes de jeunes pendant leurs premières années de vie professionnelle (environ cinq ans), les auteurs montrent qu'il existe à un niveau convenable d'agrégation des relations fortes et stables dans le temps entre des filières de formation et des catégories d'emplois délimitées. Plusieurs types de relations privilégiées ont été établis ; la mieux connue est celle de l'enseignement qui continue d'accueillir la majorité des diplômés en lettres, langues, sciences exactes ou naturelles. Les formations juridiques et économiques, et une partie des formations littéraires sont reliées aux emplois de cadres de la Fonction publique. Les formations scientifiques et techniques, une partie des formations juridiques et de gestion préparent respectivement aux emplois d'ingénieurs et techniciens, ou de cadres tertiaires du secteur privé. Ces relations se trouvent renforcées par le jeu des mobilités professionnelles qui interviennent au cours des premières années de vie active. Ces mobilités vont en particulier dans le sens d'une amélioration rapide des situations de départ les plus défavorables : titularisation des personnels vacataires ou auxiliaires, stabilisation des emplois précaires, abandon des emplois les plus déqualifiés. L'article montre enfin que la persistance de ces liens va de pair avec une profonde évolution des formations universitaires depuis une quinzaine d'années. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1987.1209 |
Documents numériques (1)
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