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Résumé :
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L’impact de l'introduction de l'ordinateur sur la profession des secrétaires est multiforme. Nous avons tenté d'en examiner les différents registres, dans cette thèse, en analysant ses modalités au plan de l'organisation du travail, comme en interrogeant sa prise en compte par le système éducatif. Nous avons également cherché à l'appréhender à travers l'évolution des politiques de recrutement des entreprises et l'émergence sur le marché du travail de nouvelles formes de concurrence entre diplômes, et à travers enfin le repérage des caractéristiques les plus marquantes de la trajectoire professionnelle des secrétaires. La diffusion du micro-ordinateur vient prendre place dans une série de transformation historique de la pratique scripturaire. Pour en apprécier pleinement l'impact, il nous a paru nécessaire de rappeler les moments essentiels de cette histoire, en nous arrêtant particulièrement bien sûr le règne de la machine à écrire et la féminisation des emplois de bureau qui s'en suivit. Mais sans jamais le séparer des modes sociaux de son usage : si elle n'est pas réductible a un déterminisme technologique, l'organisation du travail de bureau n'en subit pas moins fortement les contraintes. Elle doit aussi, d'un autre côté, aux caractéristiques des agents susceptibles de - et appeler à - la mettre en œuvre : comment séparer, à leur tour, les transformations dans l'organisation du travail de bureau et le processus de féminisation de ses effectifs ? La féminisation de la profession et l'essor de ses effectifs ont également suppose la mise en place d'un dispositif de scolarisation professionnelle charge de former des compétences techniques spécialisées et des compétences linguistiques et culturelles mais aussi de constituer ou de conforter ces fameuses qualités proprement "féminines".
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