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Résumé :
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L'insertion, comme construction collective, trouve son origine dans les problèmes liés à la jeunesse. Puis, déviée de son but originel par le chômage, elle devient une catégorie de l'action publique depuis le début des années 1980 avant de s'étendre aux adultes, à des secteurs autres que la sphère du travail, au point d'impliquer toute une série d'institutions, d'administrations et de collectivités territoriales, et jusqu'à devenir un dispositif d'action publique avec l'instauration du revenu minimum d'insertion. Action de lutte contre l'exclusion, variété de l'assistance, elle englobe une série d'actions disparates et a des significations multiples. Elle est en effet conçue comme entreprise de socialisation, d'amélioration des compétences en vue du marché du travail ou prend son sens dans une économie orientée vers la production du travail, et non plus du profit (entreprises d'insertion, etc.). Dans le cadre d'une action publique, toujours inspirée, semble-t-il, d'une représentation durkheimienne du social, on tente de lui attribuer un sens. Pour combattre les présupposés communs à ces recherches de sens, il faut comprendre que la sphère de l'insertion n'existe pas et s'attacher au sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques. En fait, l'insertion est un entre-deux où les acteurs inscrivent leurs propres finalités et modalités d'action.
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