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Résumé :
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La mondialisation et la financiarisation de l'économie, les phénomènes liés au développement des nouvelles technologies ont contribué à l'éclatement du travail, de l'emploi et de l'entreprise. La recherche de solutions à cet éclatement ne doit cependant pas se centrer exclusivement sur l'entreprise, le salariat ou le travail. Ainsi, pour favoriser la professionalisation des emplois nouveaux, il faudrait revisiter la notion de "qualification", trop restrictive et fondée par le modèle industriel taylorien. Il reste que les compétences nouvelles qui entrent dans le contenu du travail et qui relèvent du savoir-être plus que du savoir-faire, rendent les grilles ou les classifications non opératoires et sont difficiles à évaluer. Les solutions envisagées, réduction du temps de travail, employabilité assurée conjointement par l'entreprise et l'école et développement de la pluri-activité, doivent créer les conditions d'un accompagnement social et trouver en même temps les bases d'un nouveau lien social.
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