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| Titre : | Qui gère les violences sexuelles à l’université ? Coût et pénibilité d’un (autre) travail académique (2025) |
| Auteurs : | Farah Deruelle ; Julie Jarty |
| Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
| Dans : | Nouvelles questions féministes (vol. 43, n° 2, 2024/2) |
| Article en page(s) : | pp. 78-93 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ HARCELEMENT PROFESSIONNEL ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; UNIVERSITE ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; EMPLOI DES FEMMES ; ETUDE DE CAS ; ENSEIGNANT ; CHERCHEUR ; ETUDIANT ; TRAVAIL ; CARE ; RISQUE PSYCHOSOCIAL ; FRANCE |
| Résumé : | À partir d’une étude de cas autour d’une université française, cet article explore les ressorts et soubassements d’un travail académique mal connu, historiquement réalisé de façon militante, bénévole et féministe : l’accompagnement des victimes de violences sexuelles au sein de l’institution. Il révèle les coûts de ce travail sur la carrière et sur la vie personnelle des femmes qui le conduisent. D’une part, l’écoute active des victimes, d’autre part leur défense publique, parfois contre l’institution, favorisent la détérioration de leurs conditions de travail : épuisement, stigmatisation et représailles émaillent leur quotidien. Sa récente institutionnalisation n’a que peu modifié le caractère dévalué de cette gestion humaine de l’intime au travail, toujours réalisée gratuitement. À l’heure où la conversion néolibérale de l’université renforce les écarts de carrière préexistants, l’article réinterroge l’étendue réelle du travail académique conduit par les femmes, et sa difficile reconnaissance. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3917/nqf.432.0078 |
