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Titre : | Ambivalences juridiques de la certification : la formation aspirée par le droit de la consommation ? (2023) |
Auteurs : | Pascal Caillaud |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Formation emploi (n° 163, 2023/3) |
Article en page(s) : | pp. 15-38 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - Centre associé de NantesThésaurus CEREQ LEGISLATION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; POLITIQUE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; CERTIFICATION ; COMPETENCE ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION ; QUALITE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; ORGANISME DE CERTIFICATION ; MARCHE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; ORGANISME DE FORMATION ; REFERENTIEL FORMATION ; REFERENTIEL METIER ; CONSOMMATION ; FRANCE |
Résumé : | À l’occasion des dernières réformes de la formation professionnelle de 2014 et 2018, la certification semble être devenue l’un des maîtres-mots du système français de formation. Ainsi, elle vise soit les compétences et connaissances du travailleur (certification professionnelle), soit la capacité d’un prestataire de formation à dispenser une formation de qualité (certification qualité). Au-delà de l’emploi d’un même mot pour cibler des sujets différents – les travailleurs ou l’action de formation –, ce recours à une notion initialement au cœur des pratiques du droit commercial renvoie à des caractéristiques juridiques communes destinées à attester que les personnes comme les formations « certifiées » possèdent certaines qualités, dans lesquelles on peut légitimement avoir confiance. Mises en lien avec la réforme des dispositifs d’accès à la formation, notamment le Compte personnel de formation (CPF) dont sont aujourd’hui titulaires 40 millions de personnes, ces évolutions de la certification ne participent-elles pas à la construction d’un marché de la formation devenue objet de consommation ? |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-formation-emploi-2023-3-page-15.htm |