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Titre : | L’action comme vecteur de création de sens pour soutenir la capacité d’adaptation des organisations (2022) |
Auteurs : | Anne-Marie Corriveau ; Julie BĂ©liveau |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Ad machina (n° 5, 2021) |
Article en page(s) : | pp. 34-52 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; AGENT DE CONDUITE ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; ORGANISATION QUALIFIANTE ; RECHERCHE ACTION ; ACTION SOCIALE ; SANTE ; CONDITION DE TRAVAIL ; PRATIQUE DE GRH ; FORMATION PROFESSIONNELLE EN ENTREPRISE ; INTEGRATION DANS L'ENTREPRISE ; CANADA ; QUEBEC |
Résumé : | Les enjeux organisationnels occasionnés par la pandémie de COVID-19 démontrent plus que jamais le besoin de développer la capacité d’adaptation des organisations si elles veulent pouvoir réagir à un environnement en constante mutation. Des décennies d’études sur le changement organisationnel ont mis l’accent sur l’importance d’une vision claire du changement souhaité et d’une planification rigoureuse. Toutefois, qu’en est-il du changement non planifié, qui génère ambiguïté et incertitude ? Les données empiriques issues d’un projet de recherche-action mené dans cinq établissements du réseau de la santé québécois en contexte de changement sur une période de quatre ans offrent une perspective intéressante à cette question en identifiant l’action comme vecteur de création de sens pour soutenir la capacité d’adaptation et de changement durable des organisations. Fort de l’analyse par théorisation ancrée de 314 entretiens et plus de 42 groupes de discussion, cet article illustre que le processus de création de sens est composé de trois dimensions – sensegiving, création individuelle de sens, création collective de sens – qui cohabitent de manière concomitante tout au long d’un processus de changement. Ce processus atteint son apogée lorsqu’il permet aux membres de l’organisation de passer à l’action de manière cohérente avec les orientations qui ont guidé ce changement. Une fois cette boucle enclenchée, la capacité des diverses parties prenantes d’agir et de réagir à des situations imprévues ou ambiguës est accrue, conférant à l’organisation une plus grande capacité d’adaptation face à un environnement changeant. Les résultats font aussi ressortir le rôle particulier que peuvent jouer les cadres intermédiaires dans ce cycle de création de sens par et pour l’action. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://revues.uqac.ca/index.php/ad_machina/article/view/1406 |