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Titre : | Re-construire les masculinités patronales en s’adaptant aux transformations du travail (2020) |
Auteurs : | Charlotte Delabie |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Cahiers du Genre (n° 67, 2019/2) |
Article en page(s) : | pp. 73-96 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CHEF D'ENTREPRISE ; ENTREPRISE FAMILIALE ; REPRISE D'ENTREPRISE ; IDENTITE SOCIALE ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; FAMILLE ; RELATION HUMAINE ; SOCIALISATION PROFESSIONNELLE ; TRANSMISSION DES SAVOIRS ; SAVOIR ETRE ; APPROCHE LOCALE ; PICARDIE ; FRANCE |
Résumé : | Pour le patron d’une entreprise familiale, assurer la pérennité grâce à un héritier digne de ce nom est un enjeu fondamental, un point d’honneur indissociablement professionnel et familial. Parmi la vingtaine de familles patronales que j’ai rencontrées dans le Vimeu et qui se consacrent à la production de serrurerie, seules deux femmes sont des héritières. Le patronat se conjugue presque exclusivement au masculin. Cette manière d’être, d’agir et de se penser à la fois « homme » et patron est le produit d’une construction sociale de la masculinité soutenue par une division sexuelle traditionnelle des tâches au sein de la famille et de l’entreprise. Cependant les transformations de l’environnement économique liées à la mondialisation, ont obligé les patrons à s’adapter et à valoriser des compétences et des fonctions traditionnellement perçues comme féminines. Une masculinité patronale renouvelée émerge, fruit d’une nouvelle division sexuée du travail, et du travail de production du « chef-né ». |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/cdge.067.0073 |