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Titre : | Genre, classe et collectif de travail dans le low cost du bricolage (2019) |
Auteurs : | Cyrine Gardes |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2019) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 11 septembre 2019 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ COMMERCE DE DETAIL ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; TRAVAIL SALARIE ; VENDEUR ; CLASSE POPULAIRE ; STATUT ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; ROTATION DE LA MAIN D'OEUVRE ; QUALIFICATION COLLECTIVE ; INEGALITES ; FEMME ; ANCIENNETE ; CADRE ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; FRANCEOrganisme Cité Bricostock |
Mots-clés: | low cost |
Résumé : | Le low cost comme modèle économique transforme l’organisation du travail dans la distribution de matériel de bricolage : les effectifs sont réduits grâce à une polyvalence élargie conduisant à des situations d’intensification du travail, prises en charge par des vendeuses et des vendeurs issus de classes populaires, et en majorité hommes. Malgré une configuration peu propice au collectif de travail, les relations sociales subsistent et donnent lieu à des groupes ponctuels dont les membres sont liés par l’appartenance conjointe au genre masculin et aux classes populaires. Leur cohésion repose en outre sur l’assignation des quelques salariées présentes à une position inférieure. Les femmes ne sont pas pour autant absentes du collectif, mais leur place y est ambivalente : reléguées sur certains plans, elles y entrent pleinement lorsqu’il s’agit de se définir face à la hiérarchie et aux clients, de résister, de défendre une conception du métier ou de participer à certaines sociabilités. L’article montre qu’en situation de mixité, les collectifs sont segmentés par le genre, mais aussi par le statut d’emploi ou l’ancienneté ; ils sont multiformes et évoluent au gré des situations de travail. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://journals.openedition.org/sdt/21268 |