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Résumé :
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Cet ouvrage traite de communautés paysannes confrontées à des entreprises d’acculturation. Dans une grande majorité des cas (techniques fromagères cantaliennes, fermes modèles en Picardie, transfert de pompes hydrauliques à Madagascar, gestion des effluents et gestion de l’eau en région Midi-Pyrénées, fertilisation des zones maraîchères à Dakar), ces communautés ont manifesté des résistances, souvent qualifiées d’immobilisme ou de refus du progrès. Ce genre de regard tend à mettre en concurrence modernité et tradition, au sens où le refus d’adopter d’emblée une nouvelle technologie ou un nouveau projet d’organisation, relèverait d’une inertie propre aux sociétés qui ne veulent pas évoluer. Inversement, le cas de l’électrification rurale en Guyane montre combien un vecteur énergétique peut signer l’entrée dans le XXIe siècle et contribuer à l’accélération incontrôlée des changements escomptés. L’évolution technologique signe sans aucun doute la transformation des sociétés. Nous ne discutons pas ici de son bien-fondé. Notre propos questionne plutôt l’origine des changements préconisés, leur légitimité, leur compatibilité avec le système social supposé les accueillir. S’il interroge le poids de la technique dans le changement social, il s’arrête sur les conditions de son adoption et de sa diffusion, au regard des structures socio-économiques et culturelles des sociétés réceptrices. (4ème de couv.)
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