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Titre : | Le rôle de la quantification dans le processus de marchandisation de l'université. Étude de cas d'une université anglaise (2014) |
Auteurs : | Elsa Boulet ; Hugo Harari-Kermadec |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Politiques et management public (vol. 31, n° 4, octobre-décembre 2014) |
Article en page(s) : | pp. 405-420 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; UNIVERSITE ; EVALUATION ; GESTION ; ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE RECHERCHE ; INDICATEUR ; ROYAUME UNI ; UNION EUROPEENNE |
Résumé : | Dans le processus de marchandisation du secteur universitaire, à l’œuvre en Europe depuis le début des années 1980, la quantification joue un rôle central, en établissant des équivalences et des hiérarchies (classements) : elle permet de traiter des universités, des formations ou encore des chercheurs(euses) comme des éléments interchangeables dont la valeur n'est pas intrinsèque mais est déterminée par le rapport de l'offre et de la demande. En nous appuyant sur l'étude de cas d'une université anglaise, nous voulons montrer ici comment marchandisation et quantification vont de pair. Nous montrerons comment les chiffres sont mobilisés par l’État et par la direction de l'université étudiée pour transformer l'enseignement et la recherche en éléments interchangeables, réductibles à un seul ou un très petit nombre de critères pertinents ; et pour donner corps à cette réduction en orientant les pratiques des universitaires. Le caractère performatif de la quantification est ainsi utilisé comme un outil de transformation de la réalité sociale, avec pour finalité la mise en marché du secteur universitaire. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |