
Détail de l'auteur
Auteur Hugo Harari-Kermadec |
Documents disponibles écrits par cet auteur



Dualité des conventions de la valeur et marchandisation de l’université / Hugo Harari-Kermadec in Revue française de socio-économie, n° 24 (2020/1)
![]()
[article]
Titre : Dualité des conventions de la valeur et marchandisation de l’université Type de document : document électronique Auteurs : Hugo Harari-Kermadec ; Raphael Porcherot Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 63-80 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; UNIVERSITE ; ORGANISME DE RECHERCHE ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; CONDUITE DU CHANGEMENT ; ECONOMIE DE MARCHE ; SECTEUR MARCHAND ; TRAVAIL ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ECONOMIE DES CONVENTIONS ; EVALUATION ; ROYAUME UNI ; FRANCERésumé : Si la marchandise capitaliste est la forme dominante de la richesse dans la société contemporaine, elle n’est pas exclusive. À partir de l’hypothèse que l’université, après d’autres services publics, subit des transformations qui l’amènent à s’inscrire dans cette forme dominante, nous suivons les dispositifs qui soutiennent cette évolution. Nous nous inscrivons dans une approche constructiviste de la valeur, qui doit être produite et soutenue comme représentation de la richesse pour permettre l’émergence, au niveau institutionnel, d’un marché de l’enseignement supérieur et la recherche, mais aussi se déployer au sein même des établissements pour réorganiser la production. Ce sont les dispositifs de quantification du travail universitaire que nous proposons d’analyser ici comme vecteurs d’extension du domaine de la valeur sur la production et la transmission des connaissances. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/rfse.024.0063 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68107
in Revue française de socio-économie > n° 24 (2020/1) . - pp. 63-80[article] Dualité des conventions de la valeur et marchandisation de l’université [document électronique] / Hugo Harari-Kermadec ; Raphael Porcherot . - 2020 . - pp. 63-80.
Langues : Français (fre)
in Revue française de socio-économie > n° 24 (2020/1) . - pp. 63-80
Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; UNIVERSITE ; ORGANISME DE RECHERCHE ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; CONDUITE DU CHANGEMENT ; ECONOMIE DE MARCHE ; SECTEUR MARCHAND ; TRAVAIL ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ECONOMIE DES CONVENTIONS ; EVALUATION ; ROYAUME UNI ; FRANCERésumé : Si la marchandise capitaliste est la forme dominante de la richesse dans la société contemporaine, elle n’est pas exclusive. À partir de l’hypothèse que l’université, après d’autres services publics, subit des transformations qui l’amènent à s’inscrire dans cette forme dominante, nous suivons les dispositifs qui soutiennent cette évolution. Nous nous inscrivons dans une approche constructiviste de la valeur, qui doit être produite et soutenue comme représentation de la richesse pour permettre l’émergence, au niveau institutionnel, d’un marché de l’enseignement supérieur et la recherche, mais aussi se déployer au sein même des établissements pour réorganiser la production. Ce sont les dispositifs de quantification du travail universitaire que nous proposons d’analyser ici comme vecteurs d’extension du domaine de la valeur sur la production et la transmission des connaissances. Document Céreq : Non En ligne : https://doi.org/10.3917/rfse.024.0063 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=68107 Frais d’inscription et quantification néolibérale de l’Université / Hugo Harari-Kermadec (2016)
![]()
![]()
Titre : Frais d’inscription et quantification néolibérale de l’Université : Habilitation à diriger des recherches Type de document : document électronique Auteurs : Hugo Harari-Kermadec Editeur : Villeneuve d'Ascq : Université de Lille I Année de publication : 2016 Importance : 178 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
UNIVERSITE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FRANCE ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; REFORME ; POLITIQUE DE L'EDUCATIONMots-clés : Marchandisation Résumé : Cette habilitation à diriger des recherches s’inscrit dans une reconversion vers l’économie. Après une thèse de statistiques, j’ai rejoint l’ENS Cachan comme maître de conférences en économie. Mes travaux se sont orientés en conséquence vers cette nouvelle discipline, non pour y trouver un champ d’application de mes résultats précédents mais pour y développer un programme de recherche propre. Celui-ci s’est d’abord concentré sur la hausse des frais d’inscription à l’Université et sur la littérature économique qui l’appuie. Après avoir mené une critique interne des arguments théoriques en faveur de cette hausse et en avoir étudié économétriquement les effets ségrégatifs, je me suis tourné vers une critique plus externe, à partir d’entretiens avec des étudiant•es. Si la hausse des frais n’est pas souhaitable, l’augmentation du financement de l’enseignement supérieur est pourtant nécessaire. Nous proposons de financer « par répartition » une allocation étudiante, à partir d’une extension de la sécurité sociale. Le dernier chapitre de cette HDR est consacré au rôle déterminant que joue la quantification dans la transformation néolibérale de l’Université. Les frais d’inscription participent de cette transformation, au-delà du seul enjeu de l’accès au supérieur et de son financement. Ils permettent, avec les classements et d’autres formes d’évaluation, monétaires ou non, de mettre en nombre les services d’enseignement supérieur et de recherche produits à l’Université. Lorsque ses produits acquièrent une expression quantitative et monétaire, ils peuvent être vendus comme des marchandises. La réorganisation qui en résulte du côté de la production est une marchandisation de l’activité académique, une abstraction du travail universitaire en travail producteur de valeur marchande. Si cette marchandisation n’annule pas les valeurs propres au monde universitaire (valorisation du savoir et de la raison, validation par les pairs, etc.) ¬- de même que la valeur d’échange n’annule pas la valeur d’usage – elle les inscrit dans un processus de production de valeur économique. Document Céreq : Non En ligne : https://acides.hypotheses.org/315 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67241 Frais d’inscription et quantification néolibérale de l’Université : Habilitation à diriger des recherches [document électronique] / Hugo Harari-Kermadec . - Villeneuve d'Ascq : Université de Lille I, 2016 . - 178 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Thésaurus CEREQ
UNIVERSITE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FRANCE ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; REFORME ; POLITIQUE DE L'EDUCATIONMots-clés : Marchandisation Résumé : Cette habilitation à diriger des recherches s’inscrit dans une reconversion vers l’économie. Après une thèse de statistiques, j’ai rejoint l’ENS Cachan comme maître de conférences en économie. Mes travaux se sont orientés en conséquence vers cette nouvelle discipline, non pour y trouver un champ d’application de mes résultats précédents mais pour y développer un programme de recherche propre. Celui-ci s’est d’abord concentré sur la hausse des frais d’inscription à l’Université et sur la littérature économique qui l’appuie. Après avoir mené une critique interne des arguments théoriques en faveur de cette hausse et en avoir étudié économétriquement les effets ségrégatifs, je me suis tourné vers une critique plus externe, à partir d’entretiens avec des étudiant•es. Si la hausse des frais n’est pas souhaitable, l’augmentation du financement de l’enseignement supérieur est pourtant nécessaire. Nous proposons de financer « par répartition » une allocation étudiante, à partir d’une extension de la sécurité sociale. Le dernier chapitre de cette HDR est consacré au rôle déterminant que joue la quantification dans la transformation néolibérale de l’Université. Les frais d’inscription participent de cette transformation, au-delà du seul enjeu de l’accès au supérieur et de son financement. Ils permettent, avec les classements et d’autres formes d’évaluation, monétaires ou non, de mettre en nombre les services d’enseignement supérieur et de recherche produits à l’Université. Lorsque ses produits acquièrent une expression quantitative et monétaire, ils peuvent être vendus comme des marchandises. La réorganisation qui en résulte du côté de la production est une marchandisation de l’activité académique, une abstraction du travail universitaire en travail producteur de valeur marchande. Si cette marchandisation n’annule pas les valeurs propres au monde universitaire (valorisation du savoir et de la raison, validation par les pairs, etc.) ¬- de même que la valeur d’échange n’annule pas la valeur d’usage – elle les inscrit dans un processus de production de valeur économique. Document Céreq : Non En ligne : https://acides.hypotheses.org/315 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=67241 Documents numériques
![]()
Haraki-Kermadec-2016-HDR_Tome_I.pdfAdobe Acrobat PDFPostface : De la mise en concurrence à la mise en marché de l’enseignement supérieur / Hugo Harari-Kermadec in Formation emploi, n° 132 (octobre-décembre 2015)
![]()
Titre : Arrêtons les frais ! : Pour un enseignement supérieur gratuit et émancipateur Type de document : texte imprimé Auteurs : collectif Acides ; Séverine Chauvel ; Pierre Clément ; David Flacher ; Hugo Harari-Kermadec ; Sabina Issehnane ; Léonard Moulin ; Ugo Palheta Editeur : Paris : Raisons d'agir Année de publication : 2015 Importance : 156 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-912107-80-0 Prix : 8 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
UNIVERSITE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FRANCE ; CHILI ; AUSTRALIE ; COMPARAISON INTERNATIONALERésumé : Alors que dans les pays anglo-saxons, les frais d'inscription à l'université ne cessent d'augmenter au point de représenter l'une des principales sources d'endettement des étudiants et de leurs familles, ils constituent l'espoir secret d'universités françaises exsangues. Ce livre montre que s'engager ainsi dans la voie de la financiarisation de l'enseignement supérieur ne permet ni d'augmenter les ressources des universités ni de rendre leur financement plus juste.
Cela conduit au contraire à une explosion du coût des études, à une subordination des choix d'orientation à la logique marchande et à un accroissement considérable des inégalités entre étudiants, filières et établissements. Refusant la fatalité, ce livre montre qu'un autre modèle de financement des universités est possible. Plus juste et plus efficace, il garantirait également l'autonomie réelle du monde universitaire, conçue non pas comme un privilège indu mais comme la condition de sa capacité à défendre la connaissance et la citoyenneté, sans lesquelles innovation et progrès social ne peuvent exister.(4ème de couv.)Document Céreq : Non En savoir plus : voir le compte-rendu de lecture de Camille Dupuy/voir le sommaire sur le site de Decitre Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=55615 Arrêtons les frais ! : Pour un enseignement supérieur gratuit et émancipateur [texte imprimé] / collectif Acides ; Séverine Chauvel ; Pierre Clément ; David Flacher ; Hugo Harari-Kermadec ; Sabina Issehnane ; Léonard Moulin ; Ugo Palheta . - Paris : Raisons d'agir, 2015 . - 156 p.
ISBN : 978-2-912107-80-0 : 8 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Thésaurus CEREQ
UNIVERSITE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FRANCE ; CHILI ; AUSTRALIE ; COMPARAISON INTERNATIONALERésumé : Alors que dans les pays anglo-saxons, les frais d'inscription à l'université ne cessent d'augmenter au point de représenter l'une des principales sources d'endettement des étudiants et de leurs familles, ils constituent l'espoir secret d'universités françaises exsangues. Ce livre montre que s'engager ainsi dans la voie de la financiarisation de l'enseignement supérieur ne permet ni d'augmenter les ressources des universités ni de rendre leur financement plus juste.
Cela conduit au contraire à une explosion du coût des études, à une subordination des choix d'orientation à la logique marchande et à un accroissement considérable des inégalités entre étudiants, filières et établissements. Refusant la fatalité, ce livre montre qu'un autre modèle de financement des universités est possible. Plus juste et plus efficace, il garantirait également l'autonomie réelle du monde universitaire, conçue non pas comme un privilège indu mais comme la condition de sa capacité à défendre la connaissance et la citoyenneté, sans lesquelles innovation et progrès social ne peuvent exister.(4ème de couv.)Document Céreq : Non En savoir plus : voir le compte-rendu de lecture de Camille Dupuy/voir le sommaire sur le site de Decitre Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=55615 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1033980 O-167-15 Ouvrage CEREQ Bibliothèque Disponible Le rôle de la quantification dans le processus de marchandisation de l'université. Étude de cas d'une université anglaise / Elsa Boulet in Politiques et management public, vol. 31, n° 4 (octobre-décembre 2014)
[article]
Titre : Le rôle de la quantification dans le processus de marchandisation de l'université. Étude de cas d'une université anglaise Type de document : texte imprimé Auteurs : Elsa Boulet ; Hugo Harari-Kermadec Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp. 405-420 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; UNIVERSITE ; EVALUATION ; GESTION ; ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE RECHERCHE ; INDICATEUR ; ROYAUME UNI ; UNION EUROPEENNERésumé : Dans le processus de marchandisation du secteur universitaire, à l’œuvre en Europe depuis le début des années 1980, la quantification joue un rôle central, en établissant des équivalences et des hiérarchies (classements) : elle permet de traiter des universités, des formations ou encore des chercheurs(euses) comme des éléments interchangeables dont la valeur n'est pas intrinsèque mais est déterminée par le rapport de l'offre et de la demande. En nous appuyant sur l'étude de cas d'une université anglaise, nous voulons montrer ici comment marchandisation et quantification vont de pair. Nous montrerons comment les chiffres sont mobilisés par l’État et par la direction de l'université étudiée pour transformer l'enseignement et la recherche en éléments interchangeables, réductibles à un seul ou un très petit nombre de critères pertinents ; et pour donner corps à cette réduction en orientant les pratiques des universitaires. Le caractère performatif de la quantification est ainsi utilisé comme un outil de transformation de la réalité sociale, avec pour finalité la mise en marché du secteur universitaire. (Source : revue) Document Céreq : Non Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=55031
in Politiques et management public > vol. 31, n° 4 (octobre-décembre 2014) . - pp. 405-420[article] Le rôle de la quantification dans le processus de marchandisation de l'université. Étude de cas d'une université anglaise [texte imprimé] / Elsa Boulet ; Hugo Harari-Kermadec . - 2014 . - pp. 405-420.
Langues : Français (fre)
in Politiques et management public > vol. 31, n° 4 (octobre-décembre 2014) . - pp. 405-420
Catégories : Thésaurus CEREQ
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; UNIVERSITE ; EVALUATION ; GESTION ; ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ; ECONOMIE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE DE RECHERCHE ; INDICATEUR ; ROYAUME UNI ; UNION EUROPEENNERésumé : Dans le processus de marchandisation du secteur universitaire, à l’œuvre en Europe depuis le début des années 1980, la quantification joue un rôle central, en établissant des équivalences et des hiérarchies (classements) : elle permet de traiter des universités, des formations ou encore des chercheurs(euses) comme des éléments interchangeables dont la valeur n'est pas intrinsèque mais est déterminée par le rapport de l'offre et de la demande. En nous appuyant sur l'étude de cas d'une université anglaise, nous voulons montrer ici comment marchandisation et quantification vont de pair. Nous montrerons comment les chiffres sont mobilisés par l’État et par la direction de l'université étudiée pour transformer l'enseignement et la recherche en éléments interchangeables, réductibles à un seul ou un très petit nombre de critères pertinents ; et pour donner corps à cette réduction en orientant les pratiques des universitaires. Le caractère performatif de la quantification est ainsi utilisé comme un outil de transformation de la réalité sociale, avec pour finalité la mise en marché du secteur universitaire. (Source : revue) Document Céreq : Non Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=55031 Frais d'inscription et parcours des étudiants dans l'enseignement supérieur / Séverine Chauvel (2014)
![]()
PermalinkEngagement décennal ou endettement étudiant ? Les bi-admis ENS Cachan/HEC face au choix de leur école et de leur carrière / Morgane Le Breton in Revue française de pédagogie, n° 184 (juillet-août-septembre 2013)
![]()
PermalinkFaut-il (vraiment) augmenter les frais d'inscription à l'université ? / David Flacher in Revue française d'économie, vol. XXVII, n° 3 (janvier 2013)
![]()
Permalink