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Titre : | Les salariés de l'incertitude : solidarité, reconnaissance et équilibre de vie au travail |
Auteurs : | Marc Uhalde, dir. |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Toulouse : Octarès, 2013 |
Collection : | Travail et activité humaine |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36630-011-6 |
Format : | 200 p. |
Note générale : |
Compte rendu de l'ouvrage par Laetitia Sibaud dans Relations industrielles / Industrial Relations, Volume 69, numéro 2, printemps 2014, p. 466-468
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Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RESEAU SOCIAL ; ENQUETE ; TELEACTEUR ; TRAVAILLEUR HANDICAPE ; TRAVAIL SALARIE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; SERVICE PUBLIC ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; TEMPS DE TRAVAIL ; QUALIFICATION COLLECTIVE ; MEDECIN ; METIER DU NETTOYAGE-ENTRETIEN ; FRANCE ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; POSTE DE TRAVAIL ; IDENTITE PROFESSIONNELLE ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE |
Résumé : |
Ils sont salariés du privé ou du public, employés, techniciens ou cadres, à l’hôpital, dans la conception électronique, le transport aérien, l’automobile ou la téléphonie… Tout les distingue en apparence, mais ils partagent une même expérience de travail : ils sont contraints de composer au quotidien avec des organisations du travail changeantes, des modes de reconnaissance instables et des dispositifs d’équilibre de vie très imparfaits. Comment ces salariés parviennent-ils à tenir dans des organisations où l’incertitude fait loi et bouleverse constamment les repères les plus élémentaires de leur engagement professionnel ? Ce livre s’intéresse à l’autre face des risques du travail contemporain en étudiant la manière dont les salariés parviennent à canaliser, à compenser et parfois même à déjouer des facteurs d’insécurité gestionnaire pour assurer la continuité de leur activité professionnelle. A partir d’enquêtes de terrain réalisées dans des secteurs d’activité très différents, il montre tout d’abord que nombre de salariés disposent de capacités de résistance à l’incertitude, même si celles-ci sont inégalement réparties dans le monde du travail et dépendent de conditions locales qui limitent leur généralisation.
Les auteurs portent surtout leur attention sur les formes de résistance ordinaire à l’insécurité des organisations. Leurs enquêtes relèvent que les salariés recourent fréquemment à des « collectifs d’action » informels. La diversité parfois confuse de ces collectifs dévoile le fait majeur de la recherche : si les salariés recourent au collectif, c’est qu’ils y puisent des ressources essentielles de solidarité, de création de sens et d’autonomie au travail qui échappent au regard et à la volonté de contrôle du management. Résister à l’incohérence de la gestion devient aujourd’hui un acte d’affirmation de soi au travail, qui oppose le sens et l’efficacité du lien social à des modes de gestion de plus en plus illisibles et individualisants. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
En savoir plus : | note de lecture de l'ouvrage par Marcel Faulkner dans La Nouvelle Revue du Travail. n° 7 (2015)/voir le sommaire sur le site de l'éditeur |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1020898 | O-137-13 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |