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Titre : | L'apprentissage en France au XIXè siècle : rupture ou continuité (1989) |
Auteurs : | Yves Lequin |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 27-28, juillet-décembre 1989) |
Article en page(s) : | pp. 91-100 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ APPRENTISSAGE ; ENSEIGNEMENT TECHNIQUE-PROFESSIONNEL ; METIER ; OUVRIER ; PROCESSUS D'APPRENTISSAGE ; RUPTURE D'APPRENTISSAGE ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; TRANSFERABILITE DES COMPETENCES ; ETUDE HISTORIQUE ; METIER DU TEXTILE ; METIER DU TRAVAIL DES METAUX-MECANIQUE ; METIER DE L'EXTRACTION-ENERGIE ; FRANCE |
Résumé : |
Tout le XIXè siècle est parcouru par un discours, multiforme, sur la crise de l'apprentissage : l'apprenti lui-même se fait rare dans les taxinomies, et s'anéantit dans la généralité du travail infantile ; la pratique elle-même, quand elle survit, se dégrade, et la crise est au moins autant morale que pratique. On en accuse le développement de la grande industrie, et la déqualification générale du travail qui annonce la mort des métiers. Les uns rêvent de restauration, les autres y renoncent au profit d'une instruction générale de la classe ouvrière qui annonce l'enseignement professionnel du XXè siècle.
La réalité est ailleurs : moins dans une crise des métiers que dans la disparition du rôle que jouait l'atelier artisanal comme matrice d'ascension sociale. Car la grande usine demeure un agglomérat de métiers ouvriers et en fait naître de nouveaux, au sens le plus classique du terme. La transmission des savoirs y emprunte les voies de la tradition et l'apprentissage survit en s'adaptant simplement aux modes nouveaux de l'organisation industrielle qui repose largement sur la cellule de base de l'équipe, une figure renouvelée de l'atelier artisanal. |
Document Céreq : | Oui |
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