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Résumé :
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La faible représentation des filles dans les filières scientifiques et techniques des universités est une question complexe aux enjeux importants. Si l'on observe des évolutions en matière d'enseignement supérieur - progression croissante de formation universitaire depuis une quarantaine d'années, avec plus de la moitié d'une population féminine et une forte demande de cadres scientifiques et techniques dans l'industrie, l'enseignement et les services -, on constate toutefois une répartition inégale entre filles et garçons dans ces filières. Pourquoi malgré les meilleurs résultats scolaires des filles dans le primaire, s'agissant des sciences et des techniques, voit-on se jouer dès le secondaire, à l'université et dans la vie professionnelle, l'effet du tuyau percé (leaky pipeline) et celui du plafond de verre (glass ceiling) ? Les auteurs ont cherché à repérer les diverses conditions qui contribuent à déterminer les répartitions sexuées des choix d'études universitaires, à l'aide des résultats d'une enquête menée à l'Université libre de Bruxelles. Ils ont mis en évidence le poids du milieu familial et du parcours scolaire dans les chances d'accéder à des filières qui ouvrent sur des emplois de qualité et la problématique de la construction du genre qui contribue à définir des rôles sociaux sexués.
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