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Résumé :
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La notion de mobilité a toujours traversé l'entreprise mais l'époque contemporaine substitue à la mobilité spatiale (celle des grands mouvements de main-d'oeuvre de la révolution industrielle) une mobilité qui se relie à l'organisation elle-même dans le cadre de ses transformations. L'organisation productive, considérée comme un ensemble de moyens disposés à des fins économiques, est inerte par nature : ce sont ses mouvements et les flux des individus qui en assurent la régulation et l'adaptation à l'environnement. Mobilité sociale ou professionnelle sont des phénomènes qui renvoient à une notion d'ordre hiérarchique sous-jacente. Mais l'ordonnancement spécifique des organisations peut également générer un système de contraintes déterminant des formes de mobilités originales. Une démarche empirique, portant sur quatre cas, met en lumière les déterminants de la mobilité et leurs liens avec les caractéristiques singulières des organisations dans lesquels ils prennent place. L'ambition explicite de l'ouvrage se situe dans la fondation d'une systémique de la mobilité où l'explicitation des enjeux organisationnels et la prise en compte des stratégies individuelles trouveraient conjointement une place, dans une vision étendue de la dialectique acteur/système.
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