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Résumé :
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La question centrale des actes de ce congrès des relations industrielles de l'Université Laval consiste à examiner l'avenir de la négociation collective à la lumière de l'émergence du concept de "contrat social". Même s'il semble que le Québec soit affecté plus tardivement que les Etats-Unis et l'Europe par les effets de la nouvelle économie mondiale, on y vérifie également une crise du modèle des relations du travail qui date de l'après-guerre. Ce document, selon la présentation de Gregor Murray, se divise en "trois temps et six tableaux". Les deux premiers tableaux regroupent des communications sur l'exemple canadien et l'évolution du modèle national de négociation collective depuis 1944 dont la structure décentralisée est caractérisée par un syndicalisme d'entreprise. Ensuite, les innovations intervenues dans le contenu de la négociation ainsi que les voies et les moyens de celle-ci sont développés. Les deux dernières parties offrent plutôt des nouveautés mises en oeuvre. D'une part, dans le secteur public canadien, l'inclusion de nouveaux enjeux professionnels, la qualité en particulier, modifient les négociations. D'autre part, et d'une manière plus générale, il semble que l'avenir réside dans l'élaboration d'un contrat social au sein de l'entreprise. C'est dans ce cadre que prend place la contribution de C. Heckscher (Etats-Unis) qui apporte une analyse affinée à partir de l'exemple nord-américain dans la mise en place de nouveaux pactes sociaux dans les rapports collectifs de travail.
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